Nous rejoindre sur les réseaux

Culture

65ᵉ Grammy Awards : Beyoncé devient l’artiste la plus couronnée de l’histoire des récompenses de la musique américaine

Article

le

65ᵉ Grammy Awards : Beyoncé devient l’artiste la plus couronnée de l’histoire des récompenses de la musique américaine

La chanteuse américaine a obtenu quatre trophées, dimanche 5 février, soit un total de 32 durant sa carrière, lors de la 65ᵉ cérémonie à Los Angeles.

Beyoncé est devenue, dimanche 5 février, l’artiste la plus couronnée de tous les temps aux Grammy Awards, en remportant quatre récompenses, soit un total de trente-deux durant sa carrière, lors de la cérémonie, à Los Angeles, en Californie. La chanteuse américaine a été récompensée du prix du meilleur album de musique dance électronique pour Renaissance, sorti à l’été 2022, et certaines de ses chansons. Le précédent record était détenu par le chef d’orchestre Georg Solti (trente et un trophées).

La 65e cérémonie, retransmise sur la chaîne CBS, animée par l’humoriste Trevor Noah, s’est ouverte sur une prestation du rappeur portoricain Bad Bunny, l’un des artistes au plus gros succès commercial dans le monde en 2022 ; nommé dans trois catégories, il a remporté un gramophone dans celle de la musique urbaine latino.

L’arène rougeoyante de la Crypto.com Arena était remplie de stars, de l’époux de Beyoncé, Jay-Z, à Kendrick Lamar et Dr Dre, en passant par Stevie Wonder, qui a rendu hommage à la Motown, ou Madonna, Lizzo et Mary J. Blige.

La pop star britannique Harry Styles a raflé la première récompense de la soirée, celle du meilleur album de pop vocale (Harry’s House), avant d’entonner son tube As It Was, vêtu tout entier de franges scintillantes. Il a également soufflé le prix du meilleur album à Beyoncé. « Cela n’arrive pas si souvent à des gens comme moi et c’est tellement chouette », a dit le chanteur, qui était confronté à des superproductions de titans de la pop.

De son côté, arrivée un peu en retard, « Queen B » n’était pas encore là qu’un premier gramophone lui était destiné, celui de la meilleure chanson R’n’B pour Cuff it. Dans une robe à traîne argentée, elle est ensuite montée sur scène pour récupérer celui du meilleur album dance électronique, sous les yeux brillants de son époux, le rappeur Jay-Z. « J’essaye de ne pas être trop émue », a-t-elle lancé, remerciant tour à tour ses parents, son « magnifique mari » et ses « trois beaux enfants » et « la communauté queer » qui l’a toujours soutenue.

Viola Davis dans le club des « EGOT »

Avant même la cérémonie, l’histoire était déjà en marche pour Beyoncé : avec les nominations pour cette édition, elle avait égalé le record de son mari, Jay-Z, comme artiste le plus nommé de l’histoire de ces récompenses (88).

D’autres stars ont brillé, comme Adele – qui a obtenu le prix de la meilleure performance pop solo –, le rappeur Kendrick Lamar, qui a engrangé trois récompenses sur huit nominations, avec la meilleure performance rap et la meilleure chanson rap pour The Heart Part 5 et le meilleur album, avec Mr. Morale & the Big Steppers.

Et finalement, c’est Lizzo qui a devancé les grandes favorites Beyoncé et Adele en remportant le prix du meilleur enregistrement de l’année, grâce à son titre About Damn Time.

La star américaine de folk rock Brandi Carlile, sept nominations, en a transformé trois en gramophones, dont la meilleure chanson rock et meilleure performance rock avec Broken Horses. La jeune chanteuse américaine de jazz Samara Joy a remporté le très prisé Grammy Award de la révélation de l’année. Cette Afro-Américaine de 23 ans originaire du Bronx, à New York, a triomphé face à la pop-star brésilienne Anitta, au duo franco-américain Domi & JD Beck ou encore aux rockeurs italiens de Maneskin.

Parmi les premières sensations de la précérémonie, l’actrice Viola Davis est entrée dans le club très fermé des artistes ayant remporté les quatre grandes récompenses américaines, l’Oscar (cinéma), l’Emmy (télévision), le Tony (théâtre) et, dimanche soir, un Grammy, dans la catégorie « livre audio, narration » pour ses mémoires Finding Me. C’est la dix-huitième artiste à accomplir cette performance exceptionnelle, baptisée « EGOT », après notamment Whoopi Goldberg, Mel Brooks, ou Rita Moreno.

Première récompense du genre dans toute l’histoire des Grammys, le prix de la meilleure musique d’un jeu vidéo est allé à l’Américaine Stephanie Economou, pour la musique d’Assassin’s Creed Valhalla : Dawn of Ragnarok.

Culture

Décès : Alain Delon, icône du cinéma, s’est éteint à 88 ans

Article

le

Décès : Alain Delon, icône du cinéma, s'est éteint à 88 ans

Le légendaire acteur français Alain Delon, qui a marqué le cinéma de son empreinte, est décédé à l’âge de 88 ans, entouré de ses proches dans sa maison de Douchy.

Un monstre sacré du cinéma français est parti. Alain Delon, figure emblématique du grand écran, est décédé à l’âge de 88 ans. La triste nouvelle a été annoncée ce dimanche matin par ses trois enfants, Alain-Fabien, Anouchka, et Anthony, dans un communiqué commun transmis à l’AFP.

« Alain Fabien, Anouchka, Anthony, ainsi que (son chien) Loubo, ont l’immense chagrin d’annoncer le départ de leur père. Il s’est éteint sereinement dans sa maison de Douchy, entouré de ses trois enfants et des siens », ont-ils déclaré d’une même voix.

L’acteur légendaire de « Plein soleil » et « Le Samouraï », qui a captivé des générations de spectateurs, a rejoint les étoiles, un adieu poétique faisant écho à la symbolique chère à Delon. « Il s’en est allé rejoindre (la Vierge) Marie parmi ses étoiles si chères à son cœur. Sa famille vous prie de bien vouloir respecter son intimité, dans ce moment de deuil extrêmement douloureux », poursuit le communiqué. Alain Delon est décédé « très tôt au milieu de la nuit », ont précisé ses enfants.

Rarissime à l’écran depuis la fin des années 90, Alain Delon avait toutefois fait les gros titres à l’été 2023, lorsque ses enfants avaient porté plainte contre sa dame de compagnie, Hiromi Rollin, qu’ils accusaient d’abus de faiblesse. Cette affaire avait ravivé les tensions familiales, ses enfants se déchirant publiquement sur l’état de santé de la star, affaiblie par un lymphome et un AVC en 2019.

En mai 2019, Alain Delon avait fait une dernière apparition marquante sur la scène du Festival de Cannes, recevant une Palme d’or d’honneur, non sans émotion. « C’est un peu un hommage posthume, mais de mon vivant », avait déclaré l’acteur avec son style unique, lors de cette cérémonie. Delon, qui a marqué l’histoire du cinéma avec des films comme « Plein soleil » (1960), « Rocco et ses frères » (1960), « Le Guépard » (1963), et « La Piscine » (1969), s’en va en laissant derrière lui une carrière légendaire et des millions de fans en deuil.

Lire Plus

Culture

Culture : L’Opéra en Afrique du Sud connaît une renaissance spectaculaire

Article

le

Culture : L'Opéra en Afrique du Sud connaît une renaissance spectaculaire

Avec des figures emblématiques comme la soprano Pretty Yende, l’opéra en Afrique du Sud connaît une véritable renaissance depuis la fin de l’apartheid, s’enrichissant des traditions chorales locales.

L’Opéra du Cap, au cœur de ce renouveau, adapte ses productions pour un public plus familier des chants polyphoniques a capella que de la musique classique occidentale. Fondé par Angelo Gobbato en 1999, cinq ans après l’élection de Nelson Mandela, l’Opéra du Cap est devenu un symbole de transformation et d’inclusion.

Lors de ses débuts, toutes les têtes d’affiche étaient des artistes étrangers. Aujourd’hui, les productions sont presque exclusivement composées de chanteurs sud-africains, reflétant la diversité du pays. L’intérêt pour l’opéra s’est particulièrement accru parmi les jeunes talents noirs, attirés par la formation offerte à l’école d’opéra du Cap.

Angelo Gobbato se souvient de l’afflux soudain d’étudiants noirs après la fin de l’apartheid, un phénomène inédit dans une école jusque-là fréquentée principalement par des étudiants métis. Parmi ces nouveaux venus se trouve Pretty Yende, qui a récemment chanté au couronnement du roi Charles III, et dont le parcours illustre cette nouvelle ère pour l’opéra sud-africain.

Les chanteurs sud-africains, souvent issus de chorales locales, apportent une passion et une profondeur émotionnelle qui résonnent avec le public. L’opéra, autrefois réservé à une élite blanche, s’ouvre désormais à une audience plus large, comme en témoigne la soprano Britanny Smith, star de la récente production de Lucia di Lammermoor.

L’Opéra du Cap, ainsi que l’école d’opéra de l’Université du Cap, sont à l’avant-garde de cette évolution, dénichant des talents prometteurs dans les écoles et les townships défavorisés. Les histoires universelles mises en scène par l’opéra trouvent un écho particulier chez les Sud-Africains, abordant des thèmes de politique, de sexe, de violence et de mort, comme le souligne le baryton Conroy Scott.

Les productions sud-africaines de grands classiques de l’opéra se distinguent par leur ancrage local. La Bohème, par exemple, a été transposée dans le District Six du Cap, détruit sous l’apartheid, tandis que Porgy and Bess a été réimaginé dans un bidonville de Soweto. Ces adaptations rendent l’opéra plus accessible et pertinent pour le public sud-africain, marquant une nouvelle ère de créativité et d’inclusion dans le paysage culturel du pays.

Lire Plus

Culture

Paris 2024 : Anne Hidalgo souhaite pérenniser des symboles olympiques

Article

le

Paris 2024 : Anne Hidalgo souhaite pérenniser des symboles olympiques

La maire de Paris, Anne Hidalgo, envisage de conserver plusieurs installations symboliques des Jeux olympiques de 2024, notamment la vasque olympique des Tuileries et les anneaux accrochés à la Tour Eiffel.

Lundi, sur France Bleu Paris, Anne Hidalgo a exprimé son souhait de travailler à la conservation de trois éléments marquants des Jeux olympiques de Paris 2024. Parmi ces éléments, les anneaux olympiques actuellement accrochés à la Tour Eiffel, la vasque olympique installée aux Tuileries, et les statues des dix femmes françaises mises en avant dans le tableau « sororité » de la cérémonie d’ouverture.

Anne Hidalgo a souligné que ces symboles sont non seulement artistiques, mais aussi porteurs de valeurs fortes. Elle a mentionné que les statues des femmes françaises pourraient trouver leur place dans le XVIIIe arrondissement de Paris, enrichissant ainsi le patrimoine culturel de la ville.

Bien que la décision finale ne soit pas encore prise, la maire de Paris a insisté sur l’importance de ces objets comme héritage des Jeux olympiques. « Ces trois objets artistiques, symboliques, magnifiques méritent toute notre attention. Je ne peux pas dire aujourd’hui qu’ils resteront, car je ne suis pas la seule à décider », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’ils représentent un héritage des Jeux qu’il serait souhaitable de conserver.

Pierre Rabadan, adjoint aux JO de la maire, a précisé que des défis techniques subsistent pour maintenir les anneaux olympiques à leur emplacement actuel sur la Tour Eiffel. En ce qui concerne la vasque et les statues, il est crucial de trouver des endroits appropriés pour les installer de manière permanente, tout en tenant compte des contraintes météorologiques et autres facteurs.

La vasque, allumée lors de la cérémonie d’ouverture par Marie-José Pérec et Teddy Riner, restera exposée gratuitement au Jardin des Tuileries jusqu’à la fin des Jeux le 11 août. Elle a déjà rencontré un succès populaire important, avec une capacité d’accueil de 10 000 visiteurs quotidiens et une limite de 3 000 personnes simultanément. Les réservations ont été rapidement complètes, soulignant l’engouement du public pour ce symbole.

L’objectif des organisateurs était de rendre la flamme accessible au public, en utilisant un jeu de lumière projeté sur un nuage d’eau, visible en journée et s’élevant à 60 mètres du sol la nuit. Mathieu Lehanneur, le designer de cette vasque « 100% électrique » conçue par EDF, a expliqué que son design s’inspire de l’histoire des montgolfières, une invention française de l’époque pré-révolutionnaire.

Lehanneur a également rappelé que la Tour Eiffel, initialement prévue pour être une installation temporaire, est devenue un symbole durable et emblématique de Paris. Cette perspective pourrait également s’appliquer aux symboles des Jeux olympiques, si la ville décide de les conserver.

Lire Plus

Les + Lus