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1er-Mai : la CGT monte au créneau pour défendre le caractère sacré de la fête du travail

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La secrétaire générale du syndicat, Sophie Binet, oppose un refus catégorique à toute tentative de libéraliser le travail ce jour symbolique, qualifiant cette mesure de « régression sociale ».

La dirigeante syndicale a fermement condamné une proposition législative visant à autoriser certaines activités commerciales le 1er mai, lors d’un passage médiatique ce week-end. Elle a dénoncé une logique de « démantèlement progressif » des acquis historiques, soulignant que cette journée reste un pilier intangible du droit du travail. Les sénateurs à l’origine du texte souhaitent étendre les dérogations dominicales aux fleuristes et boulangers, arguant d’une demande ponctuelle. Un argument balayé par la représentante de la CGT, pour qui ces exceptions ouvriraient la voie à une généralisation inacceptable.

La responsable a rappelé avec force le symbole que représente cette date : un héritage direct des combats ouvriers, où le repos doit primer sur toute considération économique. Elle a mis en garde contre les risques d’un contournement des protections sociales, évoquant l’exemple des dérives observées autour du travail dominical. « Derrière le volontariat affiché se cache souvent une pression insidieuse sur les salariés », a-t-elle affirmé, appelant à ne pas céder aux sirènes de la flexibilisation.

Cette position a provoqué des réactions contrastées dans l’arène politique. Certains élus ont fustigé une vision « archaïque », estimant que la modernité exigeait davantage d’adaptabilité. Un échange qui reflète les clivages persistants sur la conciliation entre dynamisme économique et préservation des droits sociaux. Par ailleurs, la menace d’un mouvement social dans les transports ferroviaires a été évoquée, la syndicaliste exhortant la SNCF à engager sans délai des discussions pour éviter un conflit.

Ce débat dépasse la simple question des horaires d’ouverture : il cristallise une bataille idéologique sur la place accordée aux traditions syndicales dans une société en mutation. La CGT, par la voix de sa dirigeante, réaffirme ainsi son rôle de gardienne des conquêtes sociales, qu’elle entend défendre face aux réformes jugées régressives.

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