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Vendée Globe: « J’ai connu l’insoutenable », avoue Le Cam

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« J’ai connu pas mal de trucs assez difficiles dans ma vie, mais là j’ai connu l’insoutenable et en fait l’insoutenable, on y arrive », a expliqué Jean Le Cam, blessé à une côte et inquiet pour son bateau endommagé, après avoir bouclé son quatrième Vendée Globe.

« Que je sois là aujourd’hui, c’est un miracle », a ajouté le doyen de l’épreuve, qui a coupé la ligne en 8e position mais a finalement été classé 4e grâce à la compensation de seize heures et quinze minutes qu’il a reçue pour avoir sauvé le 1er décembre Kevin Escoffier, naufragé après que son bateau se fut brisé en deux.

Q: Quel est votre sentiment après avoir franchi la ligne d’arrivée ?

R: « J’ai connu pas mal de trucs assez difficiles dans ma vie, mais là j’ai connu l’insoutenable et en fait l’insoutenable, on y arrive. C’est toujours incroyable les choses qu’on arrive à faire alors qu’on se dit +c’est pas possible+. Et que je sois là aujourd’hui, c’est un miracle. En plus il y a le classement, ce putain de classement. Avant-hier (mercredi) j’étais huitième, après je me retrouve sixième et là je finis quatrième. Je n’ai pas eu beaucoup de chance dans ma vie mais sur ce coup-là, j’ai été servi ! »

Q: Pourquoi parlez-vous d' »insoutenable » ?

xR: « Quand j’ai débarqué Kevin sur le Nivôse (la frégate de la Marine Nationale qui a récupéré Escoffier, ndlr), j’étais dans le front chaud. Le lendemain, je vais voir à l’avant du bateau, il était délaminé (cisaillé, ndlr). Quand t’as la coque qui bouge de cinq centimètres comme ça, la mousse qui craque, tu te dis que ça va péter d’un moment à l’autre, et si ça pète, tu coules. J’ai réparé une première fois, après ça a re-pété. Arrêt une deuxième fois, réparation. Et là chaque jour, chaque heure, tu te dis +faut pas que ça tape+. Hubert (le nom qu’il donne à son bateau, ndlr) m’a ramené et moi je l’ai aidé à me ramener. Voilà pourquoi j’ai dit que c’était très difficile ».

Q: N’est-ce pas le Vendée Globe de trop ?

R: « Je n’en sais rien. Tu me dis +je repars demain?+, (je réponds) non. Maintenant, c’est à chaud. Cette question-là, on me la pose à chaque fois. En fait, je n’en sais rien. J’ai passé la ligne d’arrivée il y a cinq, six heures, je suis content d’être arrivé, ma vie va continuer, elle va changer, il va se passer autre chose ».

Q: Est-ce que vous avez pris du plaisir ?

R: « Quand t’es stressé du matin au soir pour savoir si tu vas arriver ou pas, le plaisir, il n’y en pas beaucoup ».

Q: Vous terminez quatrième, vous aviez déjà dit que c’était la « place du con »…

R: « Les +places du con+, j’en ai fait un paquet en Figaro. J’étais huit(ième), finalement c’était bien, les choses sont ainsi faites que je finis 4, à la place du +con+ ! En fait, ce que j’ai fait, c’est que j’ai soulagé l’éventuel +con+ qui aurait pu être à ma place ».

Q: Pourquoi revenir sur le Vendée Globe ?

R: « Quand t’es dans le sud, t’as froid et que tu remontes sur la mer plate, là c’est le rêve, c’est des choses inatteignables au quotidien. Sur ce Vendée Globe, je viens de très bas et je monte très haut… Le différentiel, il est très grand… (il tente de lever son bras assez haut mais n’y arrive pas, ndlr) Je peux pas aller plus loin parce que je me suis pété une côte! J’étais en train de pisser dans le seau, j’avais une main pour m’accrocher et une main au seau et puis là, un coup de machin, je vois le seau partir, j’enlève la deuxième main comme un crétin et puis le seau valdingue ! »

Q: Y-a-t-il des marins qui vous ont enthousiasmé ?

R: « Ah oui ! Il y a déjà Benjamin (Dutreux, qui devrait arriver vendredi et finir 9e, ndlr), on s’est fricoté ensemble pendant des jours et des jours. Et évidemment il y a Damien (Seguin, marin handisport qui a terminé 7e, ndlr). Parce qu’avec tout ça, on a quand même le vieux con, l’handicapé et le branleur ! J’ai trouvé dommage que Isabelle (Joschke, contrainte à l’abandon, ndlr) soit pas là, ça aurait fait la gonzesse ! »

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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