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Faits Divers

Un mégot livre l’ADN du suspect d’un meurtre vieux de 23 ans

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Une avancée scientifique majeure a permis d’identifier et d’interpeller un quinquagénaire dans le Rhône, plus de deux décennies après la mort par arme à feu d’un artisan isérois.

La résolution d’une affaire criminelle non élucidée depuis plus de deux décennies illustre la persistance de la justice face au temps. Un homme de 50 ans, domicilié à Décines-Charpieu, a été placé en détention après sa mise en examen pour un homicide remontant à février 2002. L’enquête, relancée cette année, a connu un tournant décisif grâce à l’exploitation d’un élément matériel retrouvé sur les lieux à l’époque.

Fulvio Petrozzi, un artisan de soixante ans, avait été mortellement blessé par un coup de fusil de chasse sur la terrasse de son domicile de Seyssuel, en Isère. Malgré les investigations initiales, l’affaire était progressivement tombée dans l’oubli. La création récente du pôle national dédié aux crimes non résolus a permis une réouverture du dossier.

L’analyse génétique a joué un rôle central dans la progression des recherches. Un mégot de cigarette, prélevé près du lieu du drame il y a vingt-trois ans, a fait l’objet de nouvelles expertises. Les techniques actuelles ont permis d’y isoler un profil ADN, qui a été rapproché avec succès du Fichier national automatisé des empreintes génétiques. L’individu correspondant, déjà fiché pour des faits de stupéfiants, a ainsi pu être formellement identifié.

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que la victime et le suspect mis en cause ne se connaissaient pas. L’interpellation, intervenue début décembre, marque une étape cruciale dans la recherche de la vérité sur cette affaire, démontrant l’importance des avancées scientifiques et de la révision systématique des dossiers anciens.

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