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Faits Divers

Un casse à dix millions de dollars ourdi depuis la France

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Quatre ressortissants français ont été interpellés en Australie après le vol spectaculaire d’une collection de bijoux et de montres de luxe. Leur arrestation a eu lieu dans un restaurant de fast-food, mettant fin à une enquête internationale.

Les faits remontent à la mi-octobre dans une résidence cossue du sud de Canberra. Selon les éléments de l’enquête, deux individus ont pénétré par effraction dans la propriété et se sont emparés de plus de soixante-dix articles de grande valeur. Le butin comprendrait des montres de marques prestigieuses comme Richard Mille et Patek Philippe, ainsi que des bijoux signés Hermès ou Van Cleef & Arpels. L’estimation des dommages avoisinerait les dix millions de dollars australiens.

Les investigations ont rapidement établi que les auteurs présumés, âgés de 28 à 37 ans, avaient séjourné sur le territoire australien depuis peu. Ils auraient utilisé un véhicule de location aux plaques modifiées et effectué plusieurs repérages, des manœuvres filmées par des systèmes de sécurité. Leur plan aurait inclus l’expédition d’une partie des objets volés vers la France par fret aérien.

Le dénouement est survenu quatre jours après le méfait dans la banlieue de Sydney. Les forces de l’ordre australiennes ont localisé et appréhendé les quatre hommes dans un établissement de restauration rapide. Une perquisition consécutive dans leur logement temporaire a permis la découverte de plusieurs sacs de marque de luxe. Grâce à une coopération avec les autorités françaises, une partie des biens dérobés a pu être récupérée en France.

Cependant, plusieurs pièces majeures demeurent introuvables à ce jour. Parmi elles figurent une montre Richard Mille d’une valeur exceptionnelle et des bijoux rares. Les enquêteurs estiment que la singularité de ces objets rend leur revente particulièrement difficile.

Les quatre individus, déférés à la justice australienne, ont comparu devant le tribunal de Canberra. Leurs avocats n’ont formulé aucune demande de mise en liberté. L’affaire a été renvoyée à une audience ultérieure prévue pour le début de l’année 2026. Les investigations se poursuivent pour retrouver l’intégralité du butin.

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