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Trente ans de réclusion requis contre Cédric Jubillar pour le meurtre de son épouse
Le parquet a conclu à la culpabilité de l’accusé après des réquisitoires détaillés, dénonçant une défense fondée sur la théorie du complot et soulignant la cohérence des preuves accumulées.
Les magistrats du parquet ont demandé mercredi une peine de trente ans de réclusion criminelle à l’encontre de Cédric Jubillar, jugé pour l’assassinat de son épouse Delphine. Les deux avocats généraux ont développé des argumentaires distincts mais convergents, l’un retraçant la logique de l’enquête, l’autre démontant point par point l’hypothèse de l’innocence. L’un d’eux a lancé à l’accusé, impassible, que « le crime parfait attendra », soulignant que la perfection en la matière consiste à éviter la condamnation, ce qui ne sera pas son cas.
L’avocat général Pierre Aurignac a également annoncé son intention de requérir le retrait de l’autorité parentale lors de l’audience civile à venir. Il a critiqué la ligne de défense, qu’il a qualifiée d’obsédée par l’idée d’un « complot » et tombée dans les excès médiatiques qu’elle dénonçait. Reprenant l’hypothèse de l’innocence pour mieux la déconstruire, il a énuméré les éléments du dossier qui, selon lui, rendent cette version intenable. Il a estimé que pour y croire, il faudrait ignorer les conclusions de quatre experts, écarter dix-neuf témoignages et remettre en cause les indications fournies par le chien pisteur, qui a établi que l’infirmière n’était pas sortie vivante de son domicile.
Le magistrat a reconnu les difficultés personnelles de l’accusé, évoquant son enfance marquée par l’abandon et la violence, mais il a aussi décrit un individu arrogant et vulgaire, se vantant de son forfait auprès de codétenus et de nouvelles compagnes. Il a déploré que le procès ne permette pas de retrouver le corps de la victime, désormais « à lui pour l’éternité ». Son collègue Nicolas Ruff a abondé dans le même sens, affirmant n’avoir « aucun doute » sur la culpabilité de Cédric Jubillar et appelant les jurés à résister aux influences médiatiques et aux certitudes paresseuses.
La défense, qui s’exprimera jeudi, avait jusqu’ici maintenu le silence depuis le début de l’interrogatoire récapitulatif. Les avocats des parties civiles ont salué des réquisitoires complets et complémentaires, soulignant la solidité des charges malgré les affirmations répétées sur un dossier vide. Me Malika Chmani, représentant les enfants du couple, a jugé la peine requise adaptée à la gravité des faits, compte tenu de la disparition et de l’absence de remords de l’accusé. Le verdict est attendu vendredi.
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