Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

Tournoi des six nations: douche écossaise pour les Bleus, le pays de Galles sacré

Article

le

tournoi-des-six-nations:-douche-ecossaise-pour-les-bleus,-le-pays-de-galles-sacre

Retour sur terre. Le XV de France, qui devait inscrire quatre essais et s’imposer avec 21 points d’écart pour remporter le Tournoi des six nations, a chuté devant l’Ecosse (27-23), samedi au Stade de France.

Le pays de Galles, qui a remporté quatre de ses cinq rencontres, est sacré avec quatre points d’avance sur la France. L’Irlande complète le podium.

Un essai de l’ailier Duhan van der Merwe en toute fin de rencontre a fait basculer le match pour l’Ecosse, qui s’impose en France pour la première fois depuis 1999.

Les Bleus de Fabien Galthié ont inscrit trois essais, par l’arrière Brice Dulin (36e), l’ailier Damian Penaud (46e) et le deuxième ligne Swan Rebbadj (66e) mais se sont inclinés de justesse après le carton jaune de Baptiste Serin (73e).

Ils ont surtout été incapables de creuser l’écart face à des Ecossais désinhibés: avec un Finn Russell XXL et deux essais de Duhan van der Merwe (15e, 80e+5) et un autre de David Cherry (61e). L’ailier finit meilleur marqueur d’essais (5).

Et dire qu’ils ont été en infériorité numérique à deux reprises, sur les cartons jaune de Stuart Hogg (40e) et rouge de Finn Russell (71e)…

Le XV de France termine donc l’édition 2021 à la deuxième place, juste derrière les Gallois, donc, sacrés pour la 28e fois dans le Tournoi, la sixième dans l’ère Six nations.

« Après la défaite, il faut faire preuve d’humilité. Mais nous terminons deuxièmes de cette compétition pour la deuxième fois et dans une compétition acharnée. Il faut aussi le signaler », a réagi, déçu, Fabien Galthié après la rencontre.

Les tenants du titre anglais glissent, eux, à une bien triste 5e place, juste devant l’éternelle Cuillère de bois italienne, qui ne s’est pas imposées dans le Tournoi depuis 2015, soit une série de 32 défaites consécutives.

5e titre pour Alun Wyn Jones

Il s’agit du cinquième titre dans la compétition pour l’éternel capitaine gallois Alun Wyn Jones. Le légendaire deuxième ligne aux 157 sélections, dont 9 avec les Lions britanniques et irlandais, devra néanmoins attendre samedi après-midi pour soulever le trophée, lors d’une cérémonie organisée au centre d’entraînement du XV du Poireau.

Comme en 2020, les Français terminent deuxièmes en ayant fait tomber le futur vainqueur au Stade de France (Angleterre 24-17 l’an dernier, pays de Galles 32-30 cette année). Avec des joueurs du calibre d’Antoine Dupont ou Romain Ntamack, les Bleus peuvent voir la vie en rose mais cela reste à nouveau insuffisant pour remporter un premier Tournoi des six nations depuis 2010.

La France reculera de la troisième à la cinquième place au classement mondial lundi.

Galthié, lui, se consolera peut-être en se disant que, avec deux deuxième places de rang dans le Tournoi, il a effectué les meilleurs débuts d’un sélectionneur depuis Jean-Claude Skrela (3e en 1996 mais Grand Chelem en 1997).

Assis sur le banc des Bleus, l’ancien demi de mêlée n’a perdu que quatre de ses quinze premières rencontres. Mais ces défaites, 28-17 en Ecosse puis 22-19 après prolongation et 23-20 en Angleterre, leur on coûté trois titres: le Tournoi 2020, la Coupe d’automne des nations et le Six nations 2021.

La revanche des Pictes

Ses prédécesseurs, Jacques Brunel (4e en 2018 et 2019), Guy Novès (5e en 2016, 3e en 2017), Philippe Saint-André (4e en 2012, 6e en 2013) et Marc Lièvremont (3e en 2008 et 2009), n’avaient pas fait mieux lors de leurs deux premiers Tournois.

Même Bernard Laporte, actuel président de la FFR, a certes débuté par une 2e place en 2000, mais ses Bleus avaient terminé l’édition 2001 à la 5e et avant-dernière place.

Pas sûr que cette régularité suffise à rendre le sourire aux Bleus. Ils ont inscrit trois essais samedi, autant que lors de leurs deux derniers matches face au XV du Chardon. Mais ils se sont pris les pieds dans le tapis à Twickenham, contre l’Angleterre (23-20).

Dommage pour un XV de France capable de s’adapter à tout: l’équipe de contre qui a profité de la moindre brèche devant l’Italie (50-10) s’est transformée en monstre froid de réalisme en Irlande (15-13), avant de se montrer plus joueuse en Angleterre (23-20). Et, enfin, de faire montre d’un caractère incroyable pour faire dérailler le pays de Galles (32-30) sur la route de son Grand Chelem.

Contre l’Ecosse, les coéquipiers de Charles Ollivon ont une nouvelle fois fait preuve d’abnégation, mais ils n’ont pas pu (su?) aller chercher ce premier trophée qu’ils réclamaient dans la semaine.

La jeune équipe de France, un peu moins de 26 ans et 24 sélections de moyenne au coup d’envoi, a encore des progrès à faire.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sports

Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Article

le

Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

Lire Plus

Sports

France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Article

le

France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

Lire Plus

Sports

Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

Article

le

Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

Lire Plus

Les + Lus