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Tour de France: Pogacar rafle tout dans les Pyrénées

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Tout pour Tadej Pogacar ! Le Slovène, porteur du maillot jaune, a remporté la 18e étape du Tour de France, la dernière de montagne, jeudi à Luz-Ardiden, confirmant sa mainmise totale sur l’épreuve.

Vainqueur pour la deuxième fois en deux jours dans les Pyrénées, Pogacar a battu le Danois Jonas Vingegaard et l’Equatorien Richard Carapaz, ses suivants au classement général.

Sous les yeux du président de la République Emmanuel Macron, venu assister aux 52 derniers kilomètres à partir du Tourmalet, le tenant du titre a enlevé son troisième succès depuis le départ. Il a porté son avance à près de six minutes sur Vingegaard et Carapaz, qui devraient compléter le podium dimanche à Paris.

Pogacar, qui est également le meilleur jeune de l’épreuve, a aussi endossé le maillot à pois du meilleur grimpeur.

Avant de monter à plusieurs reprises sur le podium protocolaire (étape, général, jeune et montagne !), Pogacar a refusé de considérer la course gagnée. « On peut avoir une mauvaise journée, et perdre six minutes », a déclaré le jeune Slovène (22 ans), qui avait déjà cumulé les mêmes maillots distinctifs l’an passé.

La défaillance d’Uran

A l’inverse des deux étapes alpestres et même de l’étape du col du Portet (mercredi), Pogacar a attendu longtemps avant de prendre les commandes. Il a accéléré une première fois à l’approche des 3 derniers kilomètres et a distancé ses derniers compagnons (Vingegaard, Carapaz, Mas, Kuss) dans les 600 derniers mètres.

« C’est un jeu pour moi, je prends du plaisir à le jouer. Mais c’était super dur, déjà dans le Tourmalet », a commenté le vainqueur du Tour 2020, qui a surtout compté sur le Polonais Rafal Majka dans l’ascension finale.

Pogacar a bénéficié du travail de l’équipe Ineos qui a roulé derrière l’échappée crâne de David Gaudu, parti à l’avant dans la longue ascension du Tourmalet (17 km) menant à l’altitude de 2115 mètres.

Au sommet, à la sortie des nappes de brouillard, Gaudu a basculé juste derrière Pierre Latour, mais sans avoir pu creuser un écart conséquent (50 sec). Entre-temps, le Colombien Rigoberto Uran, 4e au départ de Pau, avait donné des signes de défaillance qui ont incité ses adversaires à le distancer un peu plus.

« Si Uran n’avait pas donné des signes de fatigue, c’était jouable », a regretté Marc Madiot, le patron de l’équipe Groupama-FDJ de Gaudu. « Mais c’est la course ! »

Grands numéros et suspicion

Distancé de près de neuf minutes, Uran, deuxième du Tour 2017, a chuté à la 10e place du classement de ce Tour qui a retrouvé son public toujours chaud à Luz-Ardiden et ses habitudes de suspicion.

Mercredi soir, les gendarmes spécialisés de l’Oclaesp, l’office français compétent sur le sujet, ont perquisitionné à son hôtel des environs de Pau l’équipe Bahrain, très performante depuis le mois de mai. Les deux étapes gagnées au Dauphiné par l’Ukrainien Mark Padun, auteur d’impressionnants numéros, la troisième place du champion d’Italie Sonny Colbrelli dans l’étape de Tignes de ce Tour, ont durablement marqué les esprits.

Une enquête préliminaire a été ouverte le 3 juillet « des chefs d’acquisition, transport, détention, importation d’une substance ou méthode interdite aux fins d’usage par un sportif sans justification médicale », afin de déterminer la réalité ou non des infractions.

Vendredi, la 19e étape s’adresse aux sprinteurs pour la sortie des Pyrénées entre Mourenx et Libourne. Un cinquième succès pour Mark Cavendish ? Le Britannique a rallié l’arrivée à Luz-Ardiden dans les délais. Pour lui aussi, l’essentiel est fait dans la perspective du maillot vert (classement par points) à Paris.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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