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Frontignan

Thau : la mobilisation de solidarité pour l’Ukraine à toutes les échelles

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©Ville de Mèze

Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, une vague de solidarité internationale s’est déclenchée. À petite échelle – particuliers qui accueillent des familles de réfugiés de guerre – ou à plus grande échelle. Par exemple, beaucoup de villes ont débloqué des aides financières d’urgence pour faire parvenir des ressources aux Ukrainiens.

La Région Occitanie a deux priorités : recueillir des dons pour les Ukrainiens et accueillir des réfugiés. Pour l’accueil des réfugiés, la Région sera aux côtés des collectivités, universités et associations grâce au fonds régional d’un million d’euros dédié. La Région recensera également les initiatives, associations et structures volontaires. « L’Occitanie a une tradition d’accueil forte, je ne doute pas que la mobilisation sera importante », a déclaré Carole Delga, présidente de la Région.

Mobilisation départementale

Le Département a mis à disposition des communes un hangar de 4000 m2. Localisé à Saint-Jean-de-Védas, les dons de matériel médical et de produits d’hygiène des héraultais y ont été déposés. Ils ont ensuite été transportés par les camions du Département à Narbonne, au siège social de la protection civile. Elle les transfère ensuite à la frontière Ukraine-Pologne. 100 000 € seront également débloqués par le Conseil départemental.

« Dans cette tragédie, notre priorité est de veiller à proposer notre soutien pour aider les réfugiés sur place, mais aussi les accueillir sur notre territoire, dans la dignité » a annoncé Kléber Mesquida, Président du Département de l’Hérault.

Mobilisation locale

Les maires des 14 communes et membres du bureau de Sète Aggolopôle Méditerranée, sensibles à la situation tragique et aux drames humains engendrés par la guerre en Ukraine, ont voté le 10 mars, un financement d’urgence d’un montant de 50 000 €. Les villes de l’Agglo ont lancé des appels aux dons. Les habitants, très réceptifs, se sont largement mobilisés pour venir en aide aux Ukrainiens.

À Sète, une quarantaine de familles se sont proposées pour accueillir des réfugiés. Si vous souhaitez être répertoriés, vous pouvez contacter la mairie au 04 99 04 70 00. La Ville de Sète met également ses établissements scolaires à disposition pour assurer l’accueil de familles ukrainiennes. Elle appelle également les citoyens ayant des compétences en traduction anglaise, russe ou ukrainienne à se manifester auprès de la mairie, pour faciliter la prise en charge des familles. Enfin, l’association Filomer a organisé un gala de solidarité. Une estampe de Robert Combas, réalisée en soutien à l’Ukraine sera tirée à 125 exemplaires, signés par l’artiste. Vous avez jusqu’au 30 avril pour en commander une, en remplissant ce bulletin. L’intégralité des fonds recueillis seront reversés à la Croix Rouge Ukrainienne.

À Frontignan, une multitude de vêtements, couvertures, couettes et sacs de couchage a été récoltée. La Ville de Frontignan oriente les citoyens qui veulent accueillir des réfugiés vers la Maison des projets, rue Victor-Anthérieu, que vous pouvez contacter au 04 67 18 50 03 ou via accueil.ccas@frontignan.fr.

Le secours populaire de Mèze a organisé une vente de jouets, livres et pâtisseries maison au profit de l’Ukraine. L’argent collecté sera reversé à la Pologne pour l’achat de vivres, d’articles de première nécessité et de médicaments à destination des Ukrainiens. En parallèle, la ville a lancé un appel aux dons, qui sont collectés au rez-de-chaussée du château de Girard. Les jeunes sapeurs-pompiers du bassin de Thau ont aidé Annick Galibert, adjointe de Mèze à l’action sociale, à collecter ces dons. Consultez la liste des contributions que vous pouvez apporter ici.

Nous vous invitons à consulter les sites des communes du bassin de Thau pour déterminer où est le point de collecte le plus proche de chez vous et être informé des actions solidaires à venir.

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Bouzigues

Revivez la semaine des 350 ans de la Ville de Sète

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Revivez la semaine des 350 ans de la Ville de Sète
©Kok

La semaine des 350 ans de la Ville de Sète a été marquée par une série de révélations et de rebondissements qui ont secoué le paysage politique local. Voici un résumé des événements marquants de cette semaine chargée, présentés par notre rédaction.

1.Affaire mystérieuse autour du directeur des HLM de Sète :

L’accord de départ mystérieux de Jean-Paul GIRAL, ancien directeur de l’Office Public de Sète Thau Habitat, a soulevé des questions troublantes concernant la transparence financière au sein de cette institution publique. Les détails de cet accord intriguent la communauté locale.

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2.Pratiques de censure sur les réseaux sociaux :

Une enquête de notre rédaction révèle des pratiques de censure sur les réseaux sociaux de la ville de Sète, laissant les citoyens privés de leur droit à la liberté d’expression. Cette révélation remet en question la transparence de l’administration locale et suscite des inquiétudes quant à la communication publique.

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3.Tensions au Conseil Municipal à Sète :

Un coup de théâtre au Conseil Municipal de la ville de Sète, où deux élus ont quitté la séance, accusant François Commeinhes d’espionnage. Les dissensions politiques et les allégations explosives ont ébranlé la scène politique locale.

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4.Désaveu du président de Sète Agglopôle :

Au sein de Sète Agglopôle, le président fait face à un désaveu notable malgré les vents contraires. François Commeinhes peut néanmoins compter sur le soutien indéfectible du maire de Frontignan, Michel Arrouy, dans un contexte politique tendu.

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5.L’Ombre de François Commeinhes sur Bouzigues :

La crise politique secouant le paisible village de Bouzigues est marquée par des accusations de clientélisme, des divisions au sein de la majorité, et une opposition qui semble ne pas être à la hauteur. L’influence de François Commeinhes plane sur cette situation complexe.

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Frontignan

Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy

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Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy
©SèteAgglopôleMéditerranée

Malgré les vents contraires, François Commeinhes peut compter sur l’appui indéfectible du maire de Frontignan, Michel Arrouy.

Ce jeudi, à 17 heures, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) se réunira à Villeyrac, marquant ainsi la rentrée politique pour les élus communautaires. Cependant, les mois récents ont été tumultueux au sein de la SAM, avec un désaveu significatif de la part de certains de ses vice-présidents et des critiques grandissantes envers François Commeinhes, son président.

Au cœur de la controverse se trouve une augmentation de 75 % de la taxe foncière que quatre vice-présidents de la SAM ont rejetée en bloc. De plus, un événement majeur, passé quasiment inaperçu cet été, a exposé la fragilité de la direction de François Commeinhes au sein de cette assemblée communautaire.

En juin 2023, François Commeinhes a demandé aux communes affiliées à la SAM de soumettre au vote de leurs conseils municipaux le transfert de la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC), qui relève actuellement de leur compétence, vers la communauté d’agglomération. Ce transfert a été l’occasion d’évaluer le sentiment général à l’égard de la présidence de François Commeinhes parmi les conseillers municipaux n’appartenant pas à la SAM.

Dans la lignée du mécontentement général envers la gestion de François Commeinhes, les conseillers municipaux des communes ont exprimé ouvertement leur désaccord et ont rejeté ce transfert de compétences. Sur les 14 communes concernées, 6 ont opposé leur refus. Soit quasiment la moitié des communes qui sont contre ce nouveau transfert de compétences à la SAM.

Les conseils municipaux de Mèze, Mireval, Montbazin, Balaruc-le-Vieux, Loupian et Bouzigues se sont tous prononcés contre la volonté de François Commeinhes, généralement en accord avec leur maire. Cependant, à Bouzigues, un fait notable s’est produit lorsque Cédric Raja a cherché à suivre la ligne du président de la SAM. Sa tentative a été violemment rejetée par une courageuse majorité municipale, isolant ainsi le maire de Bouzigues dans sa décision.

Selon nos informations, le motif avancé dans le refus des communes concernées est que de nombreux transferts de compétences profitent à la ville de Sète au détriment des autres communes. De plus, de nombreux problèmes de fonctionnement persistent au sein de la SAM. Ainsi, l’heure ne semble pas venue d’accorder un transfert supplémentaire qui pourrait une fois de plus défavoriser les communes qui se considèrent comme invisibles. Il reste à observer si ce transfert de compétences vers la SAM est juridiquement possible désormais, quand un grand nombre s’y oppose.

Malgré ces revers, François Commeinhes fera sa rentrée rentrée politique à la SAM avec confiance. Le maire affairiste de Sète garde toujours une faible majorité pour faire passé les délibérations discutable dans cette assemblée grâce au soutien indéfectible du maire socialiste de Frontignan, Michel Arrouy, et des conseillers communautaires frontignans qui l’accompagnent. Cette solidarité persistante soulève des questions sur les liens entre les politiciens locaux, en particulier lorsque leurs antécédents politiques sont variés.

Bien que François Commeinhes ait bénéficié du soutien de Robert Ménard lors des élections sénatoriales de 2014, il semble que le maire socialiste de Frontignan n’ait aucun problème à collaborer avec des individus ayant des liens passés avec l’extrême-droite. Il est à rappeler que le maire de Béziers avait annoncé, lors d’un meeting en soutien à Sébastien Pacull à Sète le 21 janvier 2020, qu’il avait contribué à mobiliser les voix des environs de Béziers afin de garantir à François Commeinhes un siège au Palais du Luxembourg. Manifestement, cela ne semble pas poser de problème au maire socialiste de Frontignan quand il s’agit de faire des affaires politiques, bien qu’il soit très enclin à dénoncer la montée de l’extrême droite dans sa commune.

Alors que la SAM traverse une période d’incertitude politique, l’énigme persistante demeure : jusqu’où ira le soutien indéfectible de Michel Arrouy envers François Commeinhes, quel que soit le prix à payer sur le plan politique ? Le conseil communautaire de ce jeudi pourrait donner quelques éléments de réponse à cette énigme politique.

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Frontignan

Hérault : le député Nupes, Sylvain Carrière, dénonce les atteintes aux libertés publiques

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Hérault : le député Nupes, Sylvain Carrière, dénonce les atteintes aux libertés publiques
©SylvainCarrière

Sylvain Carrière s’insurge contre les restrictions de la liberté de rassemblement et les accusations de sortie de l’arc républicain.

Dans une déclaration sans équivoque, Sylvain Carrière, député NUPES de l’Hérault, s’est exprimé avec véhémence contre les récentes accusations portées à l’encontre des députés Insoumis, les accusant de sortir de « l’arc républicain ».

« Après avoir bafoué pendant des mois la représentativité nationale, bâillonnant notamment les députés sur leur droit d’amendement, voilà que Mme Borne se permet d’accuser depuis la tribune de l’Assemblée les députés Insoumis de sortir de ‘l’arc républicain' », a déclaré Sylvain Carrière avec indignation.

Il a poursuivi en affirmant : « Se mobiliser contre l’interdiction d’un rassemblement en mémoire d’Adama Traoré serait donc un crime de lèse majesté ? Appeler à une réponse politique après le tragique épisode qui a suivi la mort du jeune Nahel ne serait donc pas une posture républicaine ? Petit à petit, les libertés publiques perdent du terrain. Ne plus pouvoir manifester contre un pouvoir, c’est en accepter le discours. Là est la pente autoritaire. »

Dans sa prise de parole, le député de l’Hérault fait référence à la présence de députés NUPES lors de la manifestation en mémoire d’Adama Traoré qui avait été interdite.

Sylvain Carrière a souligné le caractère symbolique de ses propos en cette période, déclarant : « A quelques jours du 14 juillet, jour de fête Nationale, jour anniversaire de la prise de la Bastille, les Insoumis ont autant leur place dans l’arc républicain que les sans-culottes ! Leur engagement en faveur des libertés individuelles et de l’égalité est essentiel dans notre démocratie. »

Avec cette déclaration, le député de la 8e circonscription de l’Hérault se positionne en défenseur des libertés publiques et critique la tendance autoritaire qu’il perçoit dans les restrictions imposées aux rassemblements et les accusations portées contre les députés Insoumis.

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