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Sports – Ligue Europa: maintenant l’OM doit gagner
Seulement troisième du groupe E de la Ligue Europa, mais pas décroché pour autant, Marseille a désormais besoin d’un succès face à la Lazio Rome jeudi au Stade Vélodrome (21h00) pour garder ses chances de qualification pour les 8e de finale.
Avec trois matches nuls en trois journées, l’OM n’avance pas beaucoup en C3.
Mais le 0-0 ramené de Rome il y a deux semaines a de nouveau montré que l’équipe de Jorge Sampaoli avait le niveau dans un groupe pourtant relevé. A Moscou face au Lokomotiv (1-1) puis à domicile contre Galatasaray (0-0), l’OM a en effet nettement dominé ses adversaires.
Mais cela ne s’est pas traduit au score et sans une victoire jeudi contre les Romains, la perspective de la première place, la seule à envoyer directement en 8e finale dans la nouvelle formule de la C3, s’éloignerait considérablement.
Contre la très irrégulière Lazio, capable au mois d’octobre de battre nettement (3-1) l’Inter Milan, championne d’Italie, comme de chuter lourdement face à l’Hellas Vérone (4-1) ou Bologne (3-0), la mission n’est pas simple mais pas impossible.
« On a bien joué il y a deux semaines à Rome, les deux équipes pouvaient gagner. Je m’attends encore à un match difficile », a résumé mercredi le défenseur de l’OM Duje Caleta-Car, redevenu titulaire après un début de saison aux oubliettes.
Victoire obligatoire
« On sait ce que ces trois points signifient pour nous, pour se rapprocher de Galatasaray (premier avec sept points, ndlr) et de la tête du groupe. Peu importe comment on les prend, beau match ou pas beau match », a ajouté le Croate.
Pour gagner, Sampaoli pourra compter sur un groupe au complet et devrait aligner une équipe de titulaires. L’Argentin a toujours assuré qu’il accordait une grande importance à la Ligue Europa et fait régulièrement référence à l’histoire européenne du club.
Il a aussi procédé récemment à un turn-over important mais maîtrisé, qui a permis à l’OM de passer sans trop de dégâts un mois d’octobre surchargé. Mais son équipe ne gagne pas très souvent – six matches nuls lors des 10 dernières rencontres – et devra y parvenir jeudi.
« On n’a pas le nombre de points qui correspond à nos performances. On doit en récupérer le plus possible pour atteindre notre objectif qui est la qualification », a-t-il dit mercredi.
« La situation comptable est ce qu’elle est. Donc ce match est plus vital encore que celui contre Galatasaray. Nous avons l’obligation de gagner, mais contre un adversaire très difficile, on le sait. »
« Offense gratuite »
De leur côté, les Romains ne sont pas non plus en situation idéale (deuxièmes avec quatre points) et arrivent à Marseille avec quelques inquiétudes liées à la santé de leur buteur et capitaine Ciro Immobile, incertain, et à la sécurité.
Le précédent affrontement entre les deux équipes en 2018 au Vélodrome avait en effet été marqué par de graves incidents et le déplacement des tifosi laziali a été interdit par le ministère de l’Intérieur, qui a évoqué dans son arrêté « l’interprétation répétée de chants fascistes et la réalisation de saluts nazis » de la part de certains supporters romains.
Le club de la capitale italienne n’a pas apprécié et a regretté une « offense gratuite », rappelant de son côté les débordements ayant eu lieu cette saison au Vélodrome.
Après les incidents ayant marqué le match contre Galatasaray, l’OM a d’ailleurs été sanctionné avec la fermeture du Virage Nord pour celui contre la Lazio. Finalement, en accord avec l’UEFA, la tribune sera remplie par presque 10.000 personnes, des enfants des clubs partenaires de l’OM dans le projet « Next Gen » et leurs éducateurs.
« C’est une initiative que j’apprécie énormément. Cela va créer un sentiment d’appartenance chez ces jeunes et cela nous donne une responsabilité. C’est un geste très noble », a jugé Sampaoli.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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