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Sports / Ligue 1 : Service minimum pour Marseille qui n’est plus maudit à Bordeaux

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Après 44 ans d’attente et 36 tentatives infructueuses, Marseille a mis fin à la période d’invincibilité la plus médiatique de L1 en s’imposant à Bordeaux (1-0) vendredi soir au terme d’un classique tronqué par le Covid-19 et disputé à huis clos.

Toutes les séries ont une fin, il faut juste trouver le scénario. Un cluster, de la positivité à géométrie variable, des polémiques, des pressions, une menace de report, quelques actions de supporters mécontents à l’extérieur du stade et puis cette mauvaise relance de Benoît Costil en fin de première période parfaitement exploitée par Cegiz Ünder pour le seul but du match (37e).

Les mauvaises langues, surtout bordelaises, diront qu’il aura fallu qu’un virus s’invite dans le vestiaire aquitain pour que la malédiction soit brisée. Mais les Phocéens, aux trois cas positifs recensés, n’en auront cure, tout heureux de conforter leur place sur le podium de la L1, de nouveau dauphins du Paris SG, et de confirmer leur bonne passe actuelle.

La domination des hommes de Jorge Sampaoli a été sans partage le plus clair du temps face à des Bordelais accusant physiquement le coup pour certains. Sauf que les tentatives visiteuses étaient trop lointaines ou pas cadrées pour inquiéter Costil, sauvé par son poteau sur une reprise de Duje Caletar-Car suite à un corner de Dimitri Payet dévié de la tête par Boubacar Kamara (11).

Puis il y a ce renvoi aux six mètres mal assuré par le portier bordelais directement sur l’excentré gaucher turc, véloce et au dessus du lot, qui a grillé en vitesse toute l’arrière garde locale et marquer son 7e but de la saison, le 5e en L1, le second face aux Girondins.

Dérogations de la LFP

Ce sera la seule erreur du gardien international qui aura ensuite été vigilant à la reprise sur une tête de Caleta-Car (52), un rush rageur et une frappe sèche de Matteo Guendouzi (55) et enfin qui sera vainqueur de son face-à-face avec Ünder (62), puis plus tard devant Dimitri Payet ou Guendouzi.

Dans le camp d’en face, on se souviendra longtemps de cette semaine noire. Déjà en conflit avec la Fédération à leur retour des fêtes de Noël qui l’a obligé à disputer son 16e de finale de Coupe de France à Brest (0-3) malgré 23 absents dans ses rangs (dont 21 testés positifs au Covid-19), le club au scapulaire a fait connaissance avec l’intransigeance de la Ligue de football professionnel, qui a refusé mercredi leur demande de report de match par manque de cas positifs.

Un peu plus conciliante ces dernières heures, l’instance a finalement accordé plusieurs dérogations, ce qui a permis à Costil de débuter, Fransérgio et Yacine Adli de rentrer en cours de match.

Mais cela n’a pas suffi pour relancer une machine fébrile et poreuse lors de la phase aller. En manque de rythme avec six +ex-covidés+ alignés d’entrée, les hommes de Vladimir Petkovic ont beaucoup couru, beaucoup subi, ne s’approchant véritablement qu’une seule fois de la cage de Pau Lopez avant la pause, mais Hwang Ui-jo, idéalement lancé par Tom Lacoux, a vu sa frappe du gauche s’envoler.

Dans le sillage d’un Issouf Sissokho plus qu’à la hauteur dans l’intensité, il y a eu du mieux dans leur production après la pause. Mexer sur corner (47), Hwang pas assez clinique à cinq mètres (69) auront eu deux situations pour égaliser et préserver cette invincibilité qui devrait longtemps faire causer, autant sur les bords de la Garonne que sur la Canebière.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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