Sports
Sports – C3: Milik, enfin de retour avec l’OM
Le retour du grand attaquant ! Stoppé depuis le mois de mai par une blessure au genou gauche, Arkadiusz Milik va faire son retour jeudi avec l’OM face à Galatasaray en Ligue Europa (21h00), au moment où l’équipe de Jorge Sampaoli doit trouver un second souffle.
« Loading », chargement en cours. En postant lundi sur Twitter une photo d’entraînement accompagnée de ce simple mot, Milik avait fait comprendre aux supporters marseillais qu’après presque deux semaines d’entraînement collectif il était désormais prêt à retrouver la compétition.
Mercredi en conférence de presse, Sampaoli est ensuite resté évasif, maintenant un dernier et léger suspense: « Il est à disposition. Mais pour l’équipe, rien n’est encore décidé », a simplement expliqué le technicien argentin.
La confirmation du retour de Milik est arrivée quelques heures plus tard quand le groupe des 21 convoqués a été publié. Le nom du Polonais y figurait, pour la première fois depuis quatre mois.
A Marseille, on a tout de même trouvé le temps de chargement un peu long. Car la blessure de Milik remonte à loin, à la dernière journée du dernier championnat, lors d’un match contre Metz.
Le Polonais boucle alors une demi-saison marseillaise réussie, avec 10 buts en 16 matches. Il s’est bien relancé dans la perspective de l’Euro et les supporters de l’OM craignent même qu’il y soit trop en vue et file vers un club d’un autre calibre.
Mais la fragilité récurrente des genoux de l’ancien buteur de l’Ajax Amsterdam et de Naples, qui lui avait déjà coûté quatre puis cinq mois d’indisponibilité lors de ses années italiennes, a changé le programme. Milik n’a pas joué l’Euro et il est resté à l’OM, qui espère désormais en profiter.
Car si c’est sans avant-centre que Marseille a réussi son début de saison, Dimitri Payet et Amine Harit se relayant en position de « faux N.9 », le profil du grand gaucher a manqué. Par moments, notamment à Moscou face au Lokomotiv (1-1) lors de la première journée de C3, quand les Marseillais dominaient et revenaient en vagues incessantes vers les buts adverses, c’est bien d’un « vrai N.9 » dont l’OM avait besoin.
« Here we go »
« Il va apporter beaucoup à l’équipe », a ainsi estimé mercredi l’ailier turc Cengiz Ünder, qui a croisé Milik en Serie A quand il jouait à l’AS Rome. « Il est très volontaire, très bien à l’entraînement. Il va nous apporter beaucoup de qualité et d’énergie. »
Déjà la semaine dernière, Pol Lirola avait rappelé l’importance de Milik dans le groupe marseillais, où le seul autre attaquant de pointe est le jeune Bamba Dieng (21 ans), efficace (trois buts et un penalty provoqué en cinq matchs), mais encore tendre.
« On sait quel genre de joueur est +Arek+. Il n’a besoin que d’une demi-occasion pour marquer. Il sait où attaquer le ballon et ça facilite les choses pour faire la bonne passe. On a besoin de lui. Il nous a manqué », avait expliqué l’Espagnol.
Le retour de Milik intervient aussi à un moment où l’OM semble un peu moins saignant qu’en tout début de saison. Battus dimanche par Lens (3-2) au terme d’un beau combat, les Provençaux n’ont gagné qu’un seul de leurs quatre derniers matches.
La réintégration du Polonais, probablement progressive, pose aussi la question de l’organisation tactique, qui évoluera forcément, même si Sampaoli a assuré que Milik n’allait pas tout bouleverser.
« On l’a vu saison dernière, il peut redescendre un peu ou prendre la profondeur. Je crois que ça ne changera pas la structure de l’équipe ou l’idée de jeu. Mais peut-être un peu la hauteur de l’équipe », a expliqué l’Argentin.
L’intéressé, lui, est impatient. Après son « Loading » de lundi, c’est un « Here we go » (« On y va ») décidé que le Polonais a posté mercredi sur Twitter. Milik est prêt.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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