Sports
Ski alpin: Pinturault et les Bleus finissent en beauté
Au lendemain de son sacre historique, Alexis Pinturault a reçu officiellement son gros globe cristal juste après avoir signé un nouveau podium (3e) sur le slalom des finales de la Coupe du monde de ski alpin dimanche à Lenzerheide, dernière course de la saison.
Il a en plus été accompagné sur le podium par Clément Noël (2e), la course ayant été remportée par l’Autrichien Manuel Feller.
Chez les femmes c’est la Néo-Zélandaise Alice Robinson qui a dominé le géant, devant l’Américaine Mikaela Shiffrin et la Slovène Meta Hrovat.
Il n’était pourtant pas en manque de podiums protocolaires… Au lendemain de sa victoire sur le géant, lui assurant le petit globe de la spécialité et surtout la victoire au classement général, Alexis Pinturault, sans aucune pression, a trouvé les ressources pour monter sur le podium du slalom à la faveur d’une superbe deuxième manche.
Sous les flocons, il a ensuite pu soulever son gros globe de cristal, le premier de sa carrière, aboutissement d’années de travail au lendemain de ses 30 ans, devant quelques proches dont son papa.
« J’avais à coeur de faire le mieux possible. Je ne voulais pas jeter cette course, juste parce que tout était fait samedi. Il y avait des enjeux, comme garder ma place dans le top-7 en slalom. C’est une super manière de finir l’hiver », a savouré le Français.
Il y avait même un peu d’ambiance dans le canton des Grisons! Quelques dizaines de bruyants supporters slovaques plus ou moins au courant du huis clos ont en effet investi les limites de la zone protocolaire pour chanter l’hymne slovaque en l’honneur de leur championne Petra Vlhova.
Devant sa famille, qui fait partie de son équipe privée, Vlhova est devenue la toute première Slovaque à soulever le trophée.
Fatiguée, elle n’a pas fait de miracle sur le géant, terminant 11e.
« C’était super d’avoir quelques fans, en plus de ma famille, pour célébrer ce jour incroyable pour mon équipe et pour moi. Aujourd’hui la course a été dure. Hier tout a été validé donc aujourd’hui ça a été dur de courir, après toutes ces émotions », a-t-elle indiqué.
Les adieux de Grange
La prodige néo-zélandaise Alice Robinson a elle lancé sa saison un peu tard: avec sa victoire, la 3e de sa carrière à 19 ans, elle signe un 2e podium consécutif après un hiver raté.
Elle a privé pour 28/100 l’Américaine Mikaela Shiffrin d’une 70e victoire en Coupe du monde.
Sur le slalom, disputé sous une neige qui tombait de plus en plus fort, Manuel Feller a été le plus solide pour aller chercher à 28 ans la 2e victoire de sa saison, également la 2e de sa carrière.
Grâce à sa 2e place à 08/100, Clément Noël a pris la 2e place du classement de la spécialité pour la 3e saison consécutive, à seulement 23 ans.
Il termine bien un hiver étrange où il aura été irrégulier, avec cinq podiums dont deux victoires mais aussi trois gros ratés en Coupe du monde et un échec aux Mondiaux de Cortina d’Ampezzo (21e après une énorme erreur).
Avec Alexis Pinturault, 3e à 11/100, ce sont de nouveau deux Bleus qui montent sur le podium pour la 5e fois de l’hiver, et la 3e fois consécutive sur les trois dernières courses masculines. Victor Muffat-Jeandet a pris la 8e place.
Ils ont ainsi rendu un bel hommage à leur coéquipier Jean-Baptiste Grange, le double champion du monde de slalom, qui a disputé à Lenzerheide la dernière course de sa carrière à 36 ans, avant d’être attendu et célébré dans l’aire d’arrivée.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
-
FranceEn Ligne 6 jours
Angélique Angarni-Filopon, première Miss France de l’histoire trentenaire
-
Faits DiversEn Ligne 6 jours
Cinq personnes tuées près de Dunkerque : qui sont les victimes ?
-
FranceEn Ligne 6 jours
Cyclone: les autorités redoutent des centaines de morts à Mayotte, dévasté
-
SociétéEn Ligne 5 jours
Une autorité de santé suggère à Nestlé d’envisager un arrêt de la production d’eau minérale Perrier
-
Faits DiversEn Ligne 4 jours
Paris : un adolescent tué après une rixe à proximité d’un lycée du 13e arrondissement, un jeune homme interpellé
-
PolitiqueEn Ligne 3 jours
Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy définitivement condamné à un an de prison
-
MondeEn Ligne 4 jours
Les fosses communes, dernier espoir pour des Syriens de retrouver leurs proches
-
PlanèteEn Ligne 2 jours
Gâter ses animaux à Noël, une tendance qui perdure