Sète
Sète : la panne d’un feu piéton pénalise le quartier de La Plagette
Depuis bientôt six mois, un feu piéton est en panne au niveau du boulevard de Verdun. Bien que commandée, la pièce tarde à arriver. Cette panne marque un réel problème pour les habitants du quartier de La Plagette et surtout les enfants qui traversent régulièrement à cet endroit.
À Sète, le quartier de La Plagette se trouve coincé derrière la ligne de chemins de fer. L’unique accès se fait via la rue de la Clavière. Toutefois, pour les piétons, il existe un accès plus direct. Bon nombre des habitants de ce quartier rejoignent le cœur de la ville en empruntant un passage sous la voie ferrée, proche de la rue des Anguilles et se retrouvent sur le boulevard de Verdun, qu’il faut traverser. Jusqu’à il y a un an, il y avait un feu piéton classique : les piétons appuyaient sur un bouton et le feu routier passait au rouge afin de laisser traverser les piétons. Depuis, il a été décidé de moderniser le feu et il a été automatisé. De ce fait, la détection se fait avec des capteurs au sol, et lorsqu’un piéton est détecté, le feu routier fait passer au rouge afin de laisser passer les piétons.
Mais depuis bientôt six mois, le feu est en panne. Pour les habitants de ce quartier insulaire, c’est un vrai problème qui pénalise tout le monde. Rappelons que le boulevard de Verdun accueille près de 25 000 véhicules quotidiennement. Les enfants et adolescents empruntent ce chemin tous les jours avec notamment l’école Hélène Boucher qui se trouve à proximité. Une habitante explique : « Depuis qu’il est en place, ce feu ne fait que tomber en panne… Ils auraient mieux fait de nous laisser le feu comme avant. C’est un passage incontournable pour les habitants du quartier. Il y a les enfants, les familles, les personnes âgées qui empruntent quotidiennement ce passage piéton. »
Un service public délégué
La gestion des feux tricolores est un domaine généralement du ressort de la municipalité. Néanmoins, en 2013, il a été décidé que ce service public serait délégué à un prestataire de service. Contacté par notre rédaction, le prestataire explique : « Les pièces sont commandées chez notre fournisseur et malheureusement, on attend la réception de cette commande. Malgré les relances qui sont effectuées deux fois par semaine, nous n’avons pas de retour. Il y a une réelle pénurie mondiale, que ce soit au niveau des composants électroniques, mais aussi des matières premières, notamment à cause de la crise sanitaire. » Le prestataire de service est ainsi dépendant de son fournisseur.
C’est une panne très gênante, car elle compromet la sécurité des piétons. Il est avant tout dommageable qu’aucune autre solution n’ait été trouvée. Une habitante expliquait : « Il y a eu deux enfants qui ont failli se faire renverser, c’est irresponsable. J’ai contacté la police municipale afin qu’ils positionnent un agent pour faire traverser les enfants. On m’a simplement répondu qu’il n’y avait pas de personnel disponible. » En attendant la réparation, il faudrait rapidement apporter une solution avant qu’un accident n’arrive.
Contactée par notre rédaction la ville de Sète n’a pas souhaité répondre à nos questions.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Sète
Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée
Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.
Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.
L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.
Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.
⚠️🚨🌊 Alerte | Très forte houle sur le littoral de l’#Hérault !
La mer est particulièrement agitée, avec formation de vagues dangereuses jusqu’à 2m. Le risque de noyade est très élevé.👉 Selon un premier bilan, 3 bateaux ont chaviré dans les secteurs de @villedesete et… pic.twitter.com/JnAHMU27L9
— Préfet de l’Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) October 9, 2024
Sète
Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou
Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.
Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.
La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.
Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.
L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.
Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)
Sète
Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles
La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant.
L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.
Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.
Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.
Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.
Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?
La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.
Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.
Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.
-
SportsEn Ligne 5 jours
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
-
ÉconomieEn Ligne 4 jours
Les salaires des patrons du CAC 40 explosent : une hausse de 6 % en 2023, avec des rémunérations record
-
FranceEn Ligne 5 jours
Fonction publique: Les fonctionnaires ont été absents 12 jours en moyenne en 2023
-
FranceEn Ligne 4 jours
En 2024, la meilleure station de ski du monde est de nouveau française
-
FranceEn Ligne 6 jours
Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement « salue » les accords des partenaires sociaux
-
SociétéEn Ligne 6 jours
C8 face à l’Arcom : un combat judiciaire pour sa survie
-
FranceEn Ligne 3 jours
La colère des agriculteurs gronde à nouveau, à quoi faut-il s’attendre en ce début de semaine ?
-
EuropeEn Ligne 6 jours
Le ministre de la Santé croate arrêté, soupçonné de corruption
jean claude reilles
22 septembre 2021 at 18 h 15 min
une fois de plus la ville a privatisé le service municipal au prive qui nous coutes tres chers,et a chaque fois c prestataires dis »c pas ma faute c l’autre » » c comme le parking du veradier a l ile de thau ca fait 4 ans qui a plus de lampadaire.