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Sète

Mode : Lacoste et le Sétois Julien Boudet lancent la collection « Lacoste by Blue Mode »

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©Lacoste by Bleu Mode

Le 24 juin 2021, Lacoste lancera à Paris « Lacoste by Blue Mode ». Une collection créée en collaboration avec le prestigieux photographe de mode Julien Boudet, natif de Sète.

Un polo, deux pull-overs, quatre survêtements, cinq casquettes et deux paires de chaussettes, c’est ce que contient la collection Lacoste by Blue Mode. L’artiste sétois Julien Boudet a voulu, avec cette ligne, remettre au goût du jour le streetwear des années 90. Une époque qui lui tient à coeur : « Je suis un peu nostalgique de cette époque où Lacoste était au top, faisait des vêtements magnifiques, notamment avec Roland-Garros. J’avais 13 ans, ça me faisait rêver. Du coup, je voulais les ressortir pour que tout le monde puisse revivre ça ».

Si c’est lui qui a été choisi pour lancer une collection, ce n’est donc pas un hasard.

 

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« Je suis un admirateur de la marque depuis que je suis ado, comme tout le monde »

Le photographe aime le crocodile depuis toujours. Il lui rend hommage dans ces oeuvres, ce qui n’est pas passé inaperçu. Julien Boudet nous raconte le premier rendez-vous : « Ils étaient intéressés tout de suite, ils connaissaient mon travail. La directrice artistique Louise Trotter m’a rapidement proposé une collaboration, elle savait que je connaissais bien les vintages Lacoste ». Si la collaboration s’est faite naturellement, la rencontre entre Blue Mode et Lacoste a été pensée par une tierce personne : « J’ai rencontré l’équipe de Lacoste via une amie qui est dans la mode et qui savait que j’étais passionné par la marque. Elle était étonnée que je ne sois pas en contact avec eux, du coup on a pris rendez-vous ».

C’est aujourd’hui, ce jeudi 24 juin, que les premières éditions limitées pourront être acquises par les aficionados de la marque, de la mode, ou encore par les nostalgiques de cette époque.

Accessible pour tous dès vendredi

« On fait un pop-up shop uniquement sur Paris. Vendredi matin, à partir de 6h, ce sera disponible sur le site de Lacoste », nous informe Julien Boudet. Ce n’est pas le seul événement qu’il y aura en cette fin de semaine pour la collection Lacoste by Blue Mode, puisque, comme il l’ajoute : « Vendredi soir et samedi à Marseille on fait un autre événement avec un petit stock en physique. J’aurais voulu en faire un à Sète, mais c’était compliqué. »

Pour les intéressés, les prix seront plus ou moins semblables à ceux des autres collaborations Lacoste, avec environ 200 euros pour un pull et 80 euros la casquette. Un prix qui pourrait en rebuter plus d’un, mais qui valorise aussi une fabrication écoresponsable. Un thème important pour l’artiste sétois : « Que la collection soit écoresponsable c’est important pour moi, on est obligé d’être au courant de tous ces problèmes. Il faut s’engager ».

La volonté de continuer les collaborations

Dans ses photographies, Julien Boudet aime intégrer des marques prestigieuses. C’est ce qui a plu à la marque Lacoste qui l’a choisi pour lancer une collection. D’ailleurs, ce ne sera peut-être pas la seule : « De futures collaborations ? Ça dépend d’eux (Lacoste), mais il devrait y en avoir une autre normalement. Moi, bien sûr je suis partant ! » Lacoste n’est pas la seule marque que le photographe met en avant, ce qui laisse imaginer d’autres associations possibles : « Je n’ai rien pour l’instant, mais c’est clair que ça me ferait plaisir de faire ça avec d’autres marques. Je pense que cet événement, ça va débloquer d’autres projets du genre ».

Julien Boudet, n’oublie pas sa ville natale. Très attaché à Sète, il nous dit : « Ça m’a fait plaisir de shooter la campagne à Sète, avec mes amis, des Sétois qui ont fait modèles. Ça me tenait à coeur de faire ça dans ma ville ».

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Économie

Journée morte au port de Sète : les marins pêcheurs crient leur détresse face aux réglementations

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Sète : les marins pêcheurs crient leur colère face aux réglementations et à la hausse des carburants

Aucun bateau n’est sorti du port de Sète. Les marins pêcheurs ont lancé une opération inédite « filière morte ». Ils protestent contre les réglementations européennes qu’ils jugent inadaptées et la hausse des carburants, qui fragilisent leur secteur.

La pêche, qui ne représente plus que 25% du poisson vendu sur les étals de l’hexagone, est en danger. Dans ce contexte, les professionnels ont décidé de faire entendre leur voix en organisant une journée morte dans les ports de pêche de France, de Boulogne-sur-Mer à Sète en passant par Brest.

Les marins pêcheurs de Sète ont dénoncé le plan d’action présenté par la commission européenne, qui prévoit l’interdiction de certains de leurs outils, comme les chaluts et les dragues, dans les aires marines protégées en 2030. Ils ont également critiqué la décision du Conseil d’État qui impose la fermeture de certaines zones de pêche en Atlantique afin de préserver les dauphins dont les échouages se sont multipliés dans le golfe de Gascogne.

Près de 100 marins pêcheurs de l’Occitanie ont rejoint le mouvement pour exprimer leur détresse et leurs difficultés au quotidien. Les empilements administratifs et la restriction des zones de pêche sont autant de freins qui fragilisent le secteur. Les marins pêcheurs sont inquiets pour leur avenir.

« Si on n’a plus de poissons, c’est toute la filière qui coule », a déclaré un marin pêcheur. Cette journée morte vise à alerter l’opinion publique sur la situation difficile que traverse le secteur de la pêche en France.

Les pêcheurs ont pu bénéficié du soutien du député de la 7e circonscription de l’Hérault, Aurélien Lopez-Liguori, présent jeudi matin aux côtés des manifestants pour soutenir leurs revendications lors de l’opération « filière morte ».

La flotte française a diminué d’un quart en 20 ans. Face à cette situation, les marins pêcheurs ont adressé une lettre ouverte au président de la République pour réclamer une audience à l’Élysée. Ils souhaitent être reçus pour discuter des mesures à mettre en place pour soutenir leur secteur et garantir leur avenir.

Malgré les difficultés, les marins pêcheurs ont affirmé leur détermination à continuer à exercer leur métier et à défendre leur filière

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Bassin de Thau

Sète : la justice annule le permis de construire pour l’extension du village vacances du Lazaret

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Sète : la justice annule le permis de construire pour l'extension du village vacances du Lazaret
©LazaretSète

La Cour administrative d’appel de Toulouse a annulé le permis de construire de l’extension du village vacances Le Lazaret, inauguré le 26 juin 2019.

En juin dernier, la Cour administrative d’appel de Toulouse a pris une décision concernant une affaire opposant la commune de Sète et l’association village vacances du Lazaret, face à trois résidents.

Cette décision portait sur l’extension du village vacances du Lazaret, pour laquelle le tribunal administratif de Montpellier avait déjà annulé le permis de construire le 18 mars 2021. La Cour d’appel a confirmé cette décision en jugeant que l’extension était illégale, et a annulé le permis de construire délivré par François Commeinhes à l’association du Centre familial du Lazaret.

Une infraction au Plan Local Urbanisme (PLU)

Dans cette affaire, le litige porte essentiellement sur le non respect des dispositions de l’article 1 du Plan Local Urbanisme (PLU) de la ville de Sète dans la zone UCI qui interdit la création et l’extension des villages de vacances dans cette zone où se situe la parcelle d’implantation de la construction litigieuse.

La Cour d’appel considère que le nouveau bâtiment, bien qu’il ne comporte aucune liaison bâtie avec les autres constructions existantes, constitue une extension du centre de vacances existant. Pour le tribunal, la parcelle d’implantation de la construction appartient à l’association qui gère le village de vacances, et les personnes hébergées dans ce nouveau bâtiment auront accès aux équipements, espaces et services communs du village de vacances.

Par conséquent, le tribunal estime que la ville de Sète et l’association du Centre familial du Lazaret ne sont pas fondées à soutenir que la construction litigieuse ne constitue pas une extension du centre de vacances et qu’elle ne méconnaît pas les dispositions du plan local d’urbanisme.

Une modification du PLU pour contourner une décision de justice ?

La majorité municipale mise en difficulté par l’annulation du permis de construire ne semble pas vouloir renoncer. D’après les derniers mouvements observés, il n’y a pas de volonté de se soumettre à cette décision de justice.

Dans le but de trouver une porte de sortie dans cette affaire, la majorité municipale a proposé, lors du conseil municipal du 13 mars 2023, une modification du PLU dans la zone où la construction illégale a eu lieu. Cette proposition a été adoptée et devra maintenant faire l’objet d’une enquête publique.

Cependant, cette stratégie comporte des risques, car une enquête publique est une procédure de participation qui permet au public de formuler des observations auprès d’un commissaire enquêteur indépendant et impartial. Les nombreux citoyens mécontents de la politique d’urbanisation de la ville de Sète pourraient contester la modification du PLU dans ce secteur, ce qui condamnerait définitivement l’extension du Lazaret, jusqu’à envisager sa destruction.

Par ailleurs, cette enquête publique soulève des questions juridiques. Comment une enquête publique pour la modification d’un PLU peut-elle être légale et aboutir sur un périmètre où se trouve déjà une construction illégale ?

D’autres questions restent en suspens, notamment le permis de construire accordé au groupe Arrelia dans le même secteur pour la construction d’un hôtel 4 étoiles de 65 chambres en lieu et place de l’ancien hôtel La Conga. Considéré lui aussi comme une résidence de tourisme, le permis de construire est-il conforme aujourd’hui pour cet hôtel ? Si la modification du PLU n’aboutit pas, qu’en sera-t-il de cet hôtel ?

Cette décision de la Cour administrative d’appel de Toulouse rappelle l’importance de respecter les dispositions du PLU lors de la délivrance de permis de construire. Pour rappel, les travaux nécessaires à l’extension du Lazaret ont coûté environ 4,5 millions d’euros et ont été financés par des subventions provenant de la Ville de Sète.

À LIRE AUSSI > Sète Agglopôle Méditerranée : 2M€ de statues, est-ce bien raisonnable ?

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Bassin de Thau

Réforme des retraites : Sète rassemble plus de 4000 manifestants

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Ce mardi 28 mars, la ville de Sète a vu déferler une marée de plus de 4000 manifestants contre la réforme des retraites. Cet événement s’inscrit dans la continuité du mouvement de protestation entamé depuis plusieurs mois, avec ce dixième acte de mobilisation.

Sur la place de la Mairie de Sète, ce matin, la foule a écouté attentivement les discours de l’intersyndical CGT, CFDT, FO et FSU. Cette mobilisation est l’occasion pour les manifestants de faire entendre leur voix et de réclamer le retrait de cette réforme des retraites.

Les autorités, quant à elles, ont prévu entre 650 000 et 900 000 manifestants dans toute la France, dont 70 000 à 100 000 à Paris. Les syndicats, déterminés à poursuivre leur lutte, ont choisi de perturber les secteurs de transport et de carburant.

Par ailleurs, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) a signalé que plus de 500 lycées étaient bloqués ce mardi en fin de matinée. Ces chiffres sont en hausse par rapport à la dernière grève du 23 mars, où le syndicat lycéen avait annoncé plus de 400 lycées bloqués. Le ministère de l’Education nationale a également indiqué que 8,37% d’enseignants étaient en grève, avec 7,60% dans le primaire et 9,13% dans le secondaire.

Dans un contexte de tensions entre les manifestants et les forces de l’ordre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé hier un dispositif de sécurité « inédit ». Au total, 13 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont 5 500 à Paris, pour garantir la sécurité publique et éviter tout débordement.

Ce nouveau rassemblement à Sète, montre une fois de plus que la réforme des retraites suscite des inquiétudes et des mécontentements dans la population française.

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