Un commissaire de justice, accompagné d’un hydrogéologue, a pénétré ce matin à 10h30 sur le chantier du parking souterrain de la Place Aristide Briand à Sète. Une ordonnance rendue le 19 mars par la présidente du tribunal judiciaire de Montpellier autorise cette intervention exceptionnelle dans le cadre d’une procédure en cours devant le tribunal correctionnel.
Ce lundi 24 mars, à 10h30 précises, une opération judiciaire rare mais décisive se déroule en ce moment même en toute discrétion sur l’un des chantiers les plus sensibles de la ville de Sète. Mandaté par la justice, un commissaire de justice, est sur place, assisté d’un hydrogéologue. Leur mission repose sur une ordonnance rendue quelques jours plus tôt, le 19 mars, par la présidente du tribunal judiciaire de Montpellier.
Cette décision s’appuie sur une série de fondements juridiques parmi lesquels les articles L.210-1 et L.214-8 du Code de l’Environnement, qui reconnaissent le droit de chacun à vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. Elle invoque en outre les articles 2 et 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, relatifs respectivement au droit à la vie et au respect de la vie privée et familiale, des fondements régulièrement mobilisés lorsqu’il s’agit de la protection des ressources naturelles et de la santé publique.
Cette mesure exceptionnelle est liée à une procédure actuellement en cours devant le tribunal correctionnel de Montpellier. Dans ce cadre, la présidente a jugé indispensable d’ordonner ces constatations sans avertissement préalable, afin de garantir l’intégrité des éléments relevés sur site.
La mission judiciaire prévoit d’obtenir une copie photographique du registre environnemental prévu par l’article L.214-8 du Code de l’Environnement. Ce registre consigne l’ensemble des prélèvements d’eau souterraine réalisés par pompage depuis le 21 novembre 2024. Ces informations sont cruciales pour évaluer l’impact du chantier sur la nappe phréatique.
En parallèle, un prélèvement d’eau est en cours sur le site. Il sera transmis au laboratoire public Terana Drôme, basé à Valence, spécialisé dans les analyses sanitaires. L’objectif est d’y déterminer le taux de chlorure ainsi que d’autres paramètres environnementaux listés à l’article R.122-2 du Code de l’Environnement, afin de mesurer tout risque potentiel pour la santé publique ou les équilibres naturels.
Le commissaire est également chargé de constater, à l’aide des instruments de mesure installés sur le chantier, le volume réel de pompage des eaux souterraines, ainsi que la capacité des pompes utilisées pour capter l’eau de la nappe phréatique. Des données techniques précises, susceptibles de peser dans l’analyse judiciaire en cours.
Enfin, l’ordonnance prévoit, si nécessaire, le concours de la force publique et d’un serrurier afin de garantir l’accès au chantier. Cette clause démontre la fermeté avec laquelle la justice entend faire respecter ses décisions et assurer la transparence de cette opération.
Le collectif Bancs Publics, en première ligne depuis des mois sur la question de l’eau liée à ce chantier controversé, ne manquera sans doute pas de saluer cette intervention judiciaire. Pour ses membres, c’est une première victoire concrète dans un combat de longue haleine. Et si la citation est bien datée du 19 mars, tout porte à croire qu’une accélération s’est produite depuis la diffusion du reportage de l’émission Capital sur M6, qui a mis un coup de projecteur national sur les inquiétudes soulevées à Sète.
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reilles jean claude
24 mars 2025 at 10 h 55 min
une fois de plus la mauvaise image de sete, avec un maire qui n’écoute personne dont bancs public, le seul qui écoute le maire c’est les promoteurs hélas après sa population il fait la sourde oreilles. merci au singulier pour les infos.
Auré
24 mars 2025 at 11 h 38 min
Heureusement que le singulier est là Midilibre vient de communiquer une semaine après sur le reportage de M6 🤣
Toff
24 mars 2025 at 14 h 21 min
Les gens ont le droit de râler , le maire n’en fait qu’à sa tête , ne tient compte de rien ni personne. Je suis gérant Rue Victor Hugo , c’est une catastrophe , on nous enlève le marché sur l’avenue pour le coller sur la place ou tout le monde se plaint , les stationnements longues durées , plus qu’un seul arrêt de bus , sans parler du prix des stationnements pour les commerçants, aucun effort , c’est une honte !!! Sortez de chez vous un peu et arrêtez de vous regarder le nombril, il tue les petits commerces surtout ceux qui ne sont pas de Son côté !!!!!
Heymann KATALIN
24 mars 2025 at 18 h 09 min
BRAVO!
ciffo
25 mars 2025 at 14 h 10 min
Ca serait bien que les vendeurs de légumes puissent s’installer le long de l’avenue entre la rue Voltaire et la rue Longuyon. Rue Raspail, il n’y a pas assez de place quand il y a monde. Les gens qui font leurs courses n’arrivent pas à circuler, c’est insupportable ! Le marché du vendredi était très important pour les commerces du secteur V. Hugo, commme le marché aux puces le dimanche pour les commerces du quartier Révolution. Et avec les travaux si mal gérés, en ce moment, c’est difficile même d’accéder à la pharmacie et au magasin de presse. Totalement impossible de circuler pour PMR et personnes ayant du mal à marcher ou une valise. Pas de rampes là où il faudrait, etc. Que fait Sabatier, adjoint à la voirie, à la MOBILITE = pour pmr etc, et à l’urbanisme, et aux travaux ? Rien, il fait surtout l’arrogant… Diplômes, brevet capitaine 200 qui l’autorise à aller jusqu’à 20 milles de la côté et BAT NAVIT. Aucune comptétence pour son poste à la mairie de Sète ! et les habitants subissent! Et en novembre 2022 il a dit que par la suite le quartier Mas Coulet était voué à devenir le centre-ville, donc, les commerçants actuels qui, comme les riverains, subissent des années de travaux, parking Aristide Briand alors que V Hugo est à 2/3 vide, et autres travaux mal encadrés même quand ils sont nécessaires ex ave V Hugo(trottoirs réseaux), risquent de perdre encore plus leurs clients. Mais, heureusement, l’équipe actuelle de la mairie Commeinhes, Clair, etc, ne sera plus là. Espérons qu’une autre équipe fera mieux ! Mais ça ne ramènera pas l’accès naturel des arbres à l’eau place Aristide Briand en ne remboursera pas les environ 30M€ TTC que vont coûter la construction du parking est l’aménagement de la place, et au moins 5 ans sans esplanade en centre-ville. Ils ont prévu 2 ans pour l’aménagement de la place, (ça devait aller de janvier 2024 à décembre 2026) mais au bout de 22 mois de travaux béton, ils viennent tout juste de commencer le radier en mars 2025. Pour rappel, place interdite d’accès depuis septembre 2022, puis détruite, et logiquement, on n’y aura pas accès avant 2028 sauf sauf escaliers et ascenseurs pour accéder au parking et à condition que le parking soit terminé fin 2025.
ciffo
25 mars 2025 at 14 h 17 min
Faute de frappe, parking ET et pas est l’aménagement… J’espère qu’il n’y en a pas d’autres.
ET ça fera (qui manque) au moins 5 ans sans esplanade…
Sanchez Bouali
25 mars 2025 at 14 h 52 min
Soutien inconditionnel !
Roger
25 mars 2025 at 17 h 57 min
et POURTANT le MAIRE A ete elu? Attention je dit pas que le maire a raison mais je pense que vous êtes pas du bord de l actuel maire ? Donc ca aurai été un maire de l autre bord est ce qu il l aurai pas fait aussi lol
TOUFOULECAM
26 mars 2025 at 15 h 11 min
Sans soutenir Commeinhes, à l’époque (1972) quand la mairie communiste à fait construire la station d’épuration, elle en a entendu de toutes les sortes( gaspillage, sert à rien, utopie de croire que cela va améliorer l’image de la ville).
Pourtant, l’eau des canaux ne transportait plus les déchets des égouts, ni les matières fécales, les rejets de l’ancien hôpital(actuelle médiathèque)juste sous le nez du grand hôtel.
Et j’ai lu dans ML, que des rougets avaient été aperçu dans les canaux, ce qui était impensable dans les années 60.
Nene
24 mars 2025 at 12 h 07 min
Chaque semaine une révélation, une perquisition ou une condamnation. C’est une ville maudite
Nini
24 mars 2025 at 13 h 07 min
C’est un maire incompétent !
Pierine
24 mars 2025 at 12 h 58 min
Ils n ont qu à demander à V Sabatier c est un expert , il va tout leur expliquer !
TAKANG
24 mars 2025 at 14 h 11 min
A Nini , Néné et autres consorts ,
Sète pâtit tout autant de votre vindicte .
Dommage que vous n’ayez pas la réaction inverse :
Améliorer la situation au lieu de dénigrer .
Selon vous , il faudrait donc un maire , à Sète, de la » trempé » de Madame Hidalgo , que je ne vous ai pas entendu condamner….balayez devant votre part…les Sétois sauront » régler » leur compte eux mêmes…
Alain
24 mars 2025 at 14 h 21 min
Mme Hidalgo est à Paris, que vient-elle faire dans une ville qui ne la regarde pas ? Pour ce qui est de régler les problèmes, Sètois ou autres, ce sera avec nos impôts et on le paye déjà au prix fort.
Régis
24 mars 2025 at 14 h 41 min
Les requérants de cette intervention policière sont plus nombreux que ce qui est dit.
Personnes physiques, comité des usagers du bassin de Thau du cycle de l’eau, prud’homie des étangs de Thau et d’Ingril, Bancs Publics Sète.
Motifs, atteinte à l’environnement et mise en danger du cycle de l’eau et du milieu naturel.
Laurent
24 mars 2025 at 17 h 31 min
Bla bla bla
Georges
24 mars 2025 at 14 h 43 min
Je serais curieux de connaître les surcoûts engendrés par les multiples procédures engagées à l’encontre de cette opération
Elle est peut-être criticable au sens de son utilité publique mais au stade où nous en sommes est-ce pertinent et raisonnable de continuer ce combat ?
Qui va payer finalement ces multiples procédures retards recours et pénalités diverses ?
Si vous ne trouvez pas la réponse je vous la donne : les contribuables setois 🥲
Jean-Marc Mandrin
24 mars 2025 at 15 h 45 min
Encore un raisonnement à la Poutine. Si le maire corrompu avait respecté les règles, il n’y aurait pas eu de recours. C’est aussi simple. Même Balkany et Médecin ont été rattrapés par la patrouille…
toufoulecam
24 mars 2025 at 18 h 02 min
Déjà, regardez le surcoût alors que le chantier n’est pas terminé, et que les principaux intéressés ne peuvent pas encore chiffrer, car c’est un chantier au jour, le jour et que la facture sera définitive qu’a la fin.
Le chantier devait coûter 9 millions d’euros et on en est a 14,5.
la ville est endettée à 90 millions, fallait-il faire ce parking, alors que si on avait fait un bon béton sur le parking du mas Coulet en le rendant payant, cela n’aurait pas coûté 9 millions et il aurait rapporté à la ville.
Bibi
24 mars 2025 at 14 h 48 min
Il ne faut pas inverser les rôles, la puissance publique représentée par ses édiles locaux est seule responsable.
La seule est juste sanction, est la confiscation des biens personnels des élues et élus hors la loi, pour payer l’addition.
Lino
24 mars 2025 at 15 h 10 min
Pourtant sabatier le marin en mocassin a dis qu’il y avait pas d’eau et que ses mocassins étaient sec. Honte à toi marin de roseaux que tu es. Reste sur ton bateau de promenade au lieu de faire celui qui c’est tout et qui ment sur tout.
Xavier
24 mars 2025 at 15 h 14 min
François commeihnes a un casier judiciaire plus charger que certain dealers de rue sa commence a bien faire …
Chere setois reveillons nous ….
Prochaine election faut sortir l’équipe a commeihne
MOBH
24 mars 2025 at 16 h 10 min
Voilà ce qui se passe quand on donne des responsabilités à des irresponsables ! Incompétence et/ou malhonnêteté ??? Il y en a qui cumule !