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Sète : Appel à un rassemblement « pour les libertés et contre les idées d’extrême droite »

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©Lionel Bonaventure

Début mai 2021, un collectif composé de 60 syndicats, partis, associations et médias se sont rassemblés afin d’appeler à une « journée nationale de manifestation », le 12 juin, « pour les libertés et contre l’extrême droite ».

Un collectif composé militants politiques, d’associations, et de syndicalistes appelle à une grande manifestation pour s’opposer à l’extrême-droite et à ses idées qui se propagent jusqu’au gouvernement. Le collectif affirme : « Nous constatons toutes et tous que le climat politique et social en France, comme partout en Europe et dans le monde est de plus en plus imprégné par l’extrême droite et ses idées. Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement. » Ainsi, le rassemblement du 12 juin devrait permettre de montrer que la France se mobilise et reste unie face aux idées d’extrême-droite. Reste à voir si les Français seront au rendez-vous.

Pour ce qui est de Sète, un collectif local organise un rassemblement le samedi 12 juin, sur la place la mairie, à 10h30. Parmi les premiers signataires, on retrouve : La Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Sète Terre d’accueil, le DAL, Sète Arc en Ciel, la CNL, la Cimade, le 51, Alternatiba, Visa 34, Attac, CGT, FSU, PCF, FI, EELV et les Radicaux de Gauche. Pierre Confavreux, est membre de LDH Sète, ancien président de cette association, il représente LDH Sète au sein du collectif. « C’est à l’origine parti à l’échelle nationale et à Sète, on relaye avec les signataires nationaux. On est la déclinaison locale de l’organisation nationale. L’intérêt de cet appel n’est absolument pas politique, on ne vise pas le Rassemblement national. Certes, on est en campagne électorale mais on est en marge de cette politique. On souhaite surtout alerter la population sur les idées d’extrême-droite, c’est avant tout un combat idéologique », explique-t-il.

Avant d’ajouter, « c’était des idées qui, à l’origine étaient réservées à un nombre restreint de personne mais qui, aujourd’hui, s’amplifient de plus en plus. On est plus en train de dire que le problème des idées d’extrême-droite, ce n’est plus seulement le RN, c’est malheureusement bien plus large que ça. » Pour ce rassemblement, le collectif vise un idéal de 300 personnes qui viendrait manifester. 

Le RN, toujours un parti d’extrême droite ?

Depuis des années maintenant, Marine Le Pen a entamé une sorte de dédiabolisation de son parti. En 2011, elle prend la tête du parti. En 10 ans, beaucoup de choses ont changées : le Front national a vu son créateur, Jean-Marie Le Pen partir, s’est renommé Rassemblement national, a clarifié ses positions sur les accusations de racisme et d’antisémitisme… Résultat, aujourd’hui, chez les 25-34 ans, le Rassemblement national est le choix numéro un selon selon des données des instituts Ipsos et Ifop, rapportées par Le Monde.

Gérard Prato, élu d’opposition au Conseil municipal de Frontignan et membre du RN explique : « L’idée, c’est que je n’en pense pas grand-chose (Concernant le rassemblement du 12 juin, Ndlr). Pour ma part, je ne me considère pas comme quelqu’un d’extrême-droite. S’ils mènent un combat contre les idées d’extrême-droite sans inclure le RN dedans, ça me va très bien. Je ne considère par le Rassemblement National comme un parti d’extrême-droite. Mais ce débat restera éternel. »

Laura Seguin, conseillère municipale d’opposition et membre d’Ensemble pour Sète affirme : « Je pense que cette journée nationale de mobilisation est très importante, on a besoin de rappeler notre attachement à nos libertés. Elles sont menacées, que ce soit par certaines décisions gouvernementales ou même à travers certains discours politiques. Les idées d’extrême-droite se répandent de plus en plus dans la société. Selon moi, le RN est un parti d’extrême-droite, de par son histoire, sa constitution, il entre dans cette catégorie. »

Enfin, selon les électeurs, le RN est le parti le plus à droite du clivage politique. Il est donc sociologiquement encré comme un parti d’extrême-droite. Jean-Yves Camus, politologue et co-auteur de Les Droites extrêmes disait : « Il ne surtout pas s’arrêter au discours des diabolisés. »

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Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée

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Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée

Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.

Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.

L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.

Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.

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Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou

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Sète : Un vautour fauve s'invite sur les toits du quartier du Barrou
©OC

Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.

Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.

La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.

Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.

L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.

Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.

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Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles

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Sète : La justice fait obstacle à l'expulsion d'un commerçant des Halles
©VilledeSète

La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant. 

L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.

Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.

Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.

Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.

Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?

La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.

Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.

Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.

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