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Thau

Sète Agglopôle : le recours à un emprunt de 4M€ confirme la mauvaise gestion financière

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Sète Agglopôle : le recours à un emprunt de 4M€ confirme la mauvaise gestion financière
©SèteAgglopôle

La souscription d’une ligne de trésorerie de quatre millions d’euros par François Commeinhes, président de Sète Agglopole Méditerranée, met en lumière les graves difficultés financières de l’agglomération.

Les augmentations d’impôts, de taxes et de charges n’auront pas suffi à masquer les difficultés financières que traverse Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), présidée par François Commeinhes. La méthode semble immuable : alléger les finances de Sète, faire peser le poids sur la SAM et continuer de voir trop grand, creusant davantage le déficit au détriment des habitants du bassin de Thau.

Face à ces difficultés financières, la SAM a récemment souscrit une ligne de trésorerie de quatre millions d’euros auprès de sa banque, une décision prise unilatéralement par François Commeinhes. Concrètement, cette ligne de trésorerie permet à la SAM de fonctionner à découvert, révélant une gestion budgétaire laxiste.

Trésorie Sète Agglo

Cette décision, prise sans consulter les vice-présidents de l’agglomération et les conseillers communautaires, suscite des inquiétudes. Sébastien Pacull, conseiller communautaire de Sète, déclare : « Cet acte est inquiétant et anormal, mais pas surprenant. D’une part, à cause de la hausse massive des impôts et des tarifs en 2023 ; d’autre part, nous alertons depuis longtemps sur l’endettement croissant. Ces alertes, souvent moquées par le président de l’agglomération, s’avèrent malheureusement fondées. Dans cette folie dépensière, nous avons également découvert que François Commeinhes a commandé, par simple décision, pour plus d’un million d’euros de statues. Jusqu’où nous mènera cette gouvernance peu soucieuse de l’avenir de son territoire ? »

François Commeinhes persiste dans sa politique budgétaire, transférant depuis sa prise de fonction une grande partie des charges de la ville de Sète à la SAM, qui avait frôlé la mise sous tutelle avant cette prise en charge. Il persiste également dans des dépenses parfois contestables, telles que les deux millions d’euros investis dans des statues [lire ici], ce qui continue de susciter des critiques.

En conséquence, le taux d’endettement en forte hausse freine considérablement la capacité d’investissement de la SAM. Plusieurs projets, comme la construction de la nouvelle piscine de Frontignan, sont reportés. En avril 2023, Michel Arrouy, maire de Frontignan, avait voté, avec l’ensemble de sa majorité, une augmentation d’impôts en échange de cet investissement. Cependant, malgré cette hausse fiscale touchant l’ensemble des habitants du bassin de Thau, la piscine ne verra pas le jour. Plusieurs vice-présidents de la SAM avaient alerté Michel Arrouy sur les promesses non tenues de François Commeinhes, et aujourd’hui, les conséquences de cette gestion se font sentir.

La gestion de François Commeinhes et de son équipe continue de peser lourdement sur l’ensemble du bassin de Thau, laissant peu de marge de manœuvre. La justice pourrait être la seule solution pour libérer les habitants du bassin de Thau de cette mauvaise gestion. Il est à rappeler que François Commeinhes a été condamné par la Cour d’Appel de Montpellier à un an de prison avec sursis, une amende de 15 000 €, et une inéligibilité de cinq ans [lire ici]. Bien que la situation semble presque normale pour certains, les jours du maire affairiste de Sète sont comptés.

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Thau

Thau : Restriction sur les moules, palourdes et gastéropodes

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Thau : Restriction sur les moules, palourdes et gastéropodes

Le préfet de l’Hérault a décidé d’interdire la pêche, la récolte et la commercialisation des moules, palourdes et gastéropodes de l’étang de Thau en raison d’une contamination par des toxines lipophiles. Les huîtres ne sont pas concernées par ces restrictions.

Le phytoplancton, élément naturel de l’écosystème marin, peut parfois produire des toxines qui s’accumulent dans les coquillages, les rendant dangereux pour la consommation humaine. Les résultats des prélèvements de moules effectués le 17 juin 2024 dans l’étang de Thau ont révélé une contamination par des toxines lipophiles au-delà du seuil réglementaire. En revanche, les huîtres n’ont montré aucune trace de contamination.

En conséquence, le préfet de l’Hérault a annoncé l’interdiction immédiate de la pêche récréative et professionnelle, du ramassage, du transport, de la purification, de l’expédition, de la distribution et de la commercialisation des moules en provenance de l’étang de Thau. Par mesure de précaution, ces restrictions sont également appliquées aux palourdes et aux gastéropodes en l’absence de résultats spécifiques pour ces espèces.

Il est important de noter que les huîtres ne sont pas concernées par cette mesure et peuvent être consommées sans restriction. Cette interdiction temporaire sera levée lorsque deux séries consécutives de résultats d’analyse seront favorables pour chaque espèce de coquillages.

Les coquillages récoltés dans l’étang de Thau avant le 17 juin 2024 ne sont pas soumis à ces restrictions. Une carte actualisée des interdictions sanitaires de récolte de coquillages est disponible sur le site internet de l’OIEAU : ici

Les personnes ayant consommé des moules, palourdes ou gastéropodes provenant de l’étang de Thau après le 17 juin et présentant des symptômes tels que vomissements, diarrhées, nausées, maux de tête persistants ou vertiges, sont invitées à consulter leur médecin.

Il est rappelé que la cuisson ne détruit pas les toxines produites par les phytoplanctons. Par conséquent, même après cuisson, les coquillages restent impropres à la consommation. Il est demandé aux personnes détenant ces produits de ne pas les consommer.

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Balaruc-le-Vieux

Thau – Législatives : un duel de revanche sur la 8e circonscription de l’Hérault

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Thau - Législatives : un duel de revanche sur la 8e circonscription de l’Hérault
Sylvain Carrière(g) - Sabria Bouallaga (c) - Cédric Delapierre (d)

Un affrontement politique se profile sur la 8e circonscription de l’Hérault, où Sylvain Carrière (LFI) et Cédric Delapierre (RN) se préparent à une nouvelle bataille électorale.

Un vent de revanche souffle sur la 8e circonscription de l’Hérault, où les habitants de Frontignan, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Mireval et Vic-la-Gardiole se préparent à vivre une campagne électorale des plus animées. Deux figures politiques bien connues de notre territoire, Sylvain Carrière du Nouveau Front Populaire (NFP) et Cédric Delapierre du Rassemblement National (RN), se retrouvent face à face pour un duel électoral qui promet d’être aussi serré que passionné.

Lors des législatives de 2022, Sylvain Carrière avait remporté la victoire avec une avance ténue de 458 voix sur son rival Cédric Delapierre. Ce dernier avait toutefois su mobiliser fortement dans les communes du bassin de Thau de la circonscription, laissant les bureaux de vote côté Montpellier donner la victoire au député sortant. Aujourd’hui, les deux candidats se retrouvent pour un nouvel affrontement, chacun plus déterminé que jamais.

Sylvain Carrière a annoncé sa candidature au lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale, critiquant avec véhémence cette décision du président de la République, qu’il a qualifiée d’irresponsable et dangereuse. Il a souligné l’importance de renforcer l’Union populaire autour du programme du NFP, mettant en avant les progrès réalisés par la France Insoumise qui est passée de 6 % à 10 % lors des dernières élections européennes. Le député sortant appelle à une mobilisation massive pour constituer une alternative crédible face à la montée du RN sur le bassin de Thau.

Cédric Delapierre, de son côté, a également confirmé sa candidature en fin de semain dernière, mettant en avant le projet du RN pour la France. Il a exhorté les électeurs à se mobiliser pour construire une nouvelle majorité sous la direction de Jordan Bardella, qu’il voit comme le prochain Premier Ministre. Cédric Delapierre insiste sur la nécessité de poursuivre le combat initié lors des dernières législatives, en capitalisant sur le soutien massif reçu dans les communes du bassin de Thau.

Un récent sondage national, réalisé par Elabe pour La Tribune Dimanche, place le RN en tête du premier tour des élections législatives avec 31 % des voix, suivi du NFP à 28 %, et la majorité présidentielle sortante à 18 %. Selon ce sondage, le RN obtiendrait entre 220 et 270 sièges, tandis que l’alliance de gauche en décrocherait entre 150 et 190, laissant présager une majorité relative pour le parti de Jordan Bardella.

Ces prévisions renforcent l’urgence pour le NFP de mobiliser ses électeurs. Les habitants de Frontignan, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Mireval et Vic-la-Gardiole seront donc au cœur de cette bataille électorale, où chaque voix pourrait faire la différence.

À noter également sur cette circonscription la candidature de la sétoise Sabria Bouallaga qui est sans doute la candidate qui connaît le mieux le territoire, vu qu’elle y a grandi. L’ancienne conseillère municipale de la ville de Montpellier (2014-2020) présente une liste alternative pour les indécis. Lors de sa déclaration de candidature, Sabria Bouallaga a expliqué sa décision de ne pas s’allier avec le NFP, malgré des objectifs communs de barrer la route au RN. Elle a justifié cette position par la volonté de maintenir une vision écologiste indépendante, refusant de compromettre ses valeurs écologiques en s’alignant automatiquement avec d’autres forces politiques. Elle appelle ainsi à soutenir une voix authentiquement écologiste, engagée sans compromis pour la planète et pour les générations futures.

Avec ces déclarations passionnées, la campagne électorale dans la 8e circonscription de l’Hérault s’annonce intense et décisive. Dans un contexte politique de plus en plus polarisé, les électeurs seront appelés à voter les 30 juin et 7 juillet pour faire des choix clairs.

Les autres candidats en lice dans la 8e circonscription de l’Hérault sont Isabelle Autier, Bérangère Dubus et Thomas Garnier.

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Thau

Thau : Deux chauffeurs contrôlés positifs aux stupéfiants suspendus

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Thau : Deux chauffeurs contrôlés positifs au cannabis et à la cocaïne suspendus
©SèteAgglopôleMéditerranée

Deux chauffeurs contrôlés positifs au cannabis et la cocaïne suspendus par la société Keolis après dépistage salivaire surprise.

Un vent de panique a soufflé lors des premières heures de la journée du mardi 11 juin au sein de l’entreprise Keolis, responsable du réseau de bus sur tout le bassin de Thau, à la suite d’une série inattendue de tests antidrogue sur le personnel. Jean-François Buisson, directeur de Keolis, a lancé, avec l’aide d’un laboratoire privé spécialisé, une opération de dépistage salivaire sur les chauffeurs de bus avant leur prise de service.

Les tests ont révélé que deux chauffeurs ont été testés positifs au cannabis et la cocaïne, ce qui a conduit à la suspension immédiate des employés concernés. L’annonce de ces résultats a contraint l’entreprise à recourir à des intérimaires pour pallier l’absence soudaine et maintenir le service sans perturbation.

Il faut savoir que la fenêtre de détection pour le cannabis est de 6 à 10 heures après consommation avec un dépistage salivaire, tandis que celle de la cocaïne s’étend de 24 à 48 heures, confirmant ainsi que la consommation avait eu lieu peu avant le contrôle.

Selon nos informations, des tests supplémentaires sur les deux chauffeurs contrôlés positifs ont été effectués afin d’obtenir une confirmation, comme le veut la procédure. Les résultats devraient être connus cette semaine afin de procéder à leur licenciement si les tests confirment le dépistage salivaire positif.

Le profil des chauffeurs contrôlés positifs a particulièrement étonné la direction : l’un d’eux, âgé de plus de 50 ans, compte près de 20 ans d’ancienneté dans l’entreprise, tandis que l’autre, dans la quarantaine, a plus de dix ans de service chez Keolis.

La nouvelle du contrôle a rapidement provoqué la panique chez le personnel, entraînant une réaction en chaîne d’absentéisme dans la même journée. Plusieurs chauffeurs qui devaient prendre leur service en fin de matinée et début d’après-midi ont opté pour des arrêts maladie, évitant ainsi potentiellement leur propre détection de stupéfiants. Six chauffeurs et une contrôleuse du réseau ont donc échappé à ce dépistage ce jour-là, préférant l’absence à un test positif.

Selon une source interne à la direction, le directeur de Keolis a décidé de procéder à ce contrôle surprise à la suite de prélèvements effectués le mois dernier dans les vestiaires du personnel, où des traces de cocaïne avaient été détectées sur les poignées. Cette découverte l’a poussé à intensifier les contrôles pour garantir la sécurité des usagers du réseau.

Cet incident met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de dépistage pour protéger la sécurité des usagers et maintenir un environnement de travail sûr et responsable. La consommation de stupéfiants par des conducteurs représente un danger significatif, augmentant le temps de réaction, diminuant la capacité de prise de décision et altérant la conscience de l’environnement. En France, la conduite sous l’influence de stupéfiants est responsable de 21% des décès annuels sur la route.

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