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Économie

Quatre mille postes d’enseignants menacés de suppression en 2026

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Le ministère de l’Éducation nationale évoque une baisse des effectifs scolaires pour justifier cette mesure, tandis que les organisations syndicales dénoncent une politique de rigueur déguisée.

Le gouvernement envisage la suppression de près de 4 000 emplois d’enseignants dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2026. Cette décision intervient malgré une légère augmentation du budget global de l’Éducation nationale, qui s’élèverait à 64,5 milliards d’euros. Le ministère justifie ces suppressions par la diminution prévisible du nombre d’élèves dans le système scolaire.

La répartition concernerait 2 373 postes dans le premier degré et 1 645 dans le second degré. Pour compenser partiellement ces réductions, l’exécutif prévoit la création de 7 900 postes de professeurs stagiaires dans le cadre de la réforme de la formation, ainsi que 1 200 emplois d’accompagnants d’élèves en situation de handicap.

Les organisations syndicales contestent vigoureusement cette orientation. Elles estiment que les créations annoncées masquent mal une politique d’austérité. Le Snes-FSU dénonce une réduction massive des effectifs sous prétexte de baisse démographique, tandis que le SE-Unsa fustige ce qu’il qualifie d’abandon de l’école. Le SNUipp-FSU parle quant à lui de chiffres trompeurs qui ne répondent pas aux besoins réels du système éducatif.

Cette annonce survient dans un contexte déjà tendu pour l’Éducation nationale, marqué par des difficultés persistantes de recrutement et des conditions de travail dégradées. La contradiction apparente entre l’augmentation budgétaire et la diminution des postes d’enseignants suscite de vives interrogations sur la politique éducative du gouvernement.

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