Nous rejoindre sur les réseaux

Faits Divers

Perquisitions chez la ministre de la Culture dans une enquête pour corruption

Article

le

_**Des opérations judiciaires ont été conduites ce jeudi au domicile de Rachida Dati et à la mairie du 7e arrondissement de Paris, dans le cadre d’une procédure pour des soupçons de corruption.**_

Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ont procédé à ces perquisitions. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 14 octobre dernier et confiée à des magistrats parisiens. La procédure vise la ministre de la Culture, également candidate Les Républicains à la mairie de Paris.

Les investigations portent sur des versements d’un montant de 299 000 euros, perçus entre 2010 et 2011 par Rachida Dati alors qu’elle était députée européenne. Ces fonds, émanant de l’entreprise GDF Suez, auraient transité par un cabinet d’avocats avant d’être crédités sur ses comptes. Le Parlement européen n’aurait pas été informé de l’origine de ces sommes, une obligation destinée à prévenir les conflits d’intérêts.

L’entourage de la ministre n’a pas souhaité s’exprimer sur ces nouvelles opérations judiciaires. Rachida Dati avait précédemment qualifié ces allégations de diffamatoires, affirmant que les documents évoqués avaient déjà été examinés dans le cadre d’une autre affaire. Elle maintient que l’ensemble de ses revenus a été déclaré conformément à la loi.

Cette procédure s’ajoute à d’autres dossiers judiciaires concernant l’élue. Elle doit notamment être jugée à l’automne prochain dans une affaire distincte de corruption et de trafic d’influence, aux côtés de l’ancien dirigeant de Renault-Nissan, Carlos Ghosn. Par ailleurs, une enquête préliminaire est en cours pour une possible omission dans la déclaration de bijoux de valeur.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus