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Mondiaux sur piste: Mathilde Gros décroche les étoiles

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Attendue depuis des années, enfin au rendez-vous, Mathilde Gros a apporté vendredi à la France sa première médaille d’or aux Championnats du monde sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines dans le même vélodrome où auront lieu les Jeux Olympiques dans moins de deux ans.

C’est le premier sacre mondial pour la Provençale de 23 ans, grand espoir du sprint depuis les juniors, et elle l’a décroché dans l’épreuve-reine: la vitesse, dans laquelle aucune Française n’avait plus gagné depuis Félicia Bellanger il y a 23 ans.

« C’est un rêve. C’est incroyable. J’ai tout donné, le public a été incroyable. Entendre les ‘Mathilde, Mathilde’ dans tout le vélodrome, c’était magique », a-t-elle exulté.

Et ce triomphe, elle ne l’a pas volé, après avoir dominé à elle seule la puissante équipe allemande. D’abord, en demi-finales, en éjectant du tournoi la double tenante du titre, Emma Hinze, malgré la perte de la première manche.

Elle a remis ça pour l’or en ne laissant aucune chance à Lea Sophie Friedrich, cette fois en deux matches secs pour vivre le plus beau jour de sa vie sur un vélo.

Mathilde Gros, née dans le Pas-de-Calais mais qui a grandi dans les Bouches-du-Rhône, a découvert le cyclisme par hasard il y a huit ans alors qu’elle était apprentie basketteuse de haut-niveau et rêvait de paniers à trois points.

« Je prends des claques »

Surdouée, elle s’est rapidement affirmée comme un grand espoir du sport français en enchaînant les titres chez les juniors, certains lui prédisant alors un destin à la Félicia Ballanger, la grande dame du sprint français, triple championne olympique.

Cette pression, elle a eu du mal à l’encaisser, enchaînant les revers après une prometteuse troisième place aux Mondiaux 2019, souvent par manque de confiance en elle.

« Je prends des claques mais un jour j’aurai un déclic », disait-elle l’an dernier après deux contre-performances successives aux Jeux de Tokyo (9e de la vitesse individuelle et 13e du keirin) et aux Championnats du monde à Roubaix (9e du keirin).

Le déclic est venu vendredi, sur le vélodrome où elle rêve de gagner l’or olympique dans moins de deux ans et où elle a su se faire violence pour croire davantage en elle.

Et jouer les yeux dans les yeux avec les championnes qu’elle admire, comme elle l’a montré en défiant ses adversaires du regard pendant de longues secondes.

« Depuis son arrivée en janvier, Grégory Baugé me répète qu’à la base je fais ça pour prendre du plaisir et j’essaie d’appliquer ça », disait-elle avant les Mondiaux, au sujet de l’ancien champion et nouveau entraîneur national.

« Le rejoindre sur cette planète »

Un plaisir que la troisième Française à gagner ce titre (après aussi Isabelle Nicoloso en 1985) a partagé avec le public, nombreux et survolté, du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines qui a fini sur une belle Marseillaise en toute fin de soirée.

Il avait été échauffé par la belle médaille d’argent décrochée plus tôt dans la soirée de Melvin Landereau, qui était alors la deuxième breloque pour la France après le bronze déroché la veille par l’équipe féminine de poursuite.

Le champion d’Europe du kilomètre en août à Munich n’a certes rien pu faire face au surpuissant Néerlandais Jeffrey Hoogland qui a conservé son titre avec une marge supérieure à 1 sec 4/10.

Mais il s’est ouvert lui aussi, à 24 ans, l’appétit en vue des JO-2024.

« C’est une belle performance, a-t-il commenté. Dès le départ je savais que ça allait être très difficile d’aller le chercher. L’objectif c’est de combler ce ‘gap’ avec lui d’ici les Jeux. On va retourner au travail pour tenter de le rejoindre sur cette planète. »

Une planète où habite aussi l’Italien Filippo Ganna qui a remporté un cinquième sacre mondial sur la poursuite individuelle, nouveau record du monde à la clé.

Le meilleur rouleur de la planète est pourtant arrivé fatigué sur ces Mondiaux après avoir battu samedi dernier un autre record, celui, mythique, de l’heure en parcourant 56,792 kilomètres sur la piste de Granges, en Suisse.

Mais il a su trouver les ressources pour battre son compatriote Jonathan Milan en finale et enrichir sa vitrine à trophées qui compte aussi deux titres mondiaux dans le contre-la-montre sur route.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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