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Mélenchon dénonce le réalignement politique des socialistes
Le leader de La France insoumise constate avec amertume le rapprochement du Parti socialiste avec la majorité présidentielle, marquant selon lui une rupture définitive avec le camp de la gauche.
Jean-Luc Mélenchon a vivement critiqué l’évolution stratégique du Parti socialiste lors d’un déplacement à Choisy-le-Roi. Le fondateur de LFI a estimé que les socialistes avaient opéré un revirement d’alliance significatif, abandonnant leur ancrage à gauche pour se tourner vers le camp du Premier ministre Gabriel Attal. Cette analyse intervient dans un contexte de négociations budgétaires où le PS chercherait des compromis avec la majorité gouvernementale.
Le leader insoumis a rappelé que les socialistes étaient traditionnellement alliés aux autres formations de gauche, incluant son mouvement, les communistes et les écologistes. Il déplore leur orientation actuelle vers ce qu’ils qualifient eux-mêmes de centre gauche. Concernant les conséquences électorales de ce repositionnement, Mélenchon a affirmé que son mouvement appliquerait la même logique d’exclusion lors des futures municipales.
Sur le plan budgétaire, le député a jugé sévèrement les récents amendements adoptés. Il a particulièrement fustigié la réforme de l’impôt sur la fortune immobilière, qualifiant ses effets de préoccupants pour les finances publiques. Selon lui, cette mesure aboutirait à une diminution de la contribution fiscale des patrimoines les plus importants. Aux côtés de la députée Clémence Guetté, il a également dénoncé le caractère socialement dur du budget de la sécurité sociale.
Le vote de vendredi dernier a en effet rassemblé socialistes, centristes du MoDem et élus du Rassemblement national autour d’un amendement modifiant l’IFI. Ce texte élargit l’assiette de cet impôt tout en ajustant son barème et en instaurant un abattement pour la résidence principale. Les conséquences financières de cette disposition font actuellement l’objet d’évaluations.
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JY2M
3 novembre 2025 at 0 h 40 min
Ce qui serait presque amusant si ce n’était dangereux c’est que Jean-Luc Mélenchon qui baigne dans la politique depuis des décennies n’a pas compris une chose pourtant évidente qui est que sa candidature à la présidentielle, en 2027 ou avant, si elle décollait et qu’il se qualifiait pour le second tour, permettrait au RN d’obtenir à coup sûr une victoire facile tandis qu’avec d’autres candidats d’autres partis ce serait beaucoup moins évident car le second tour serait alors disputé. En toute logique s’il comprenait ça il devrait choisir de ne pas se présenter pour ne pas porter au pouvoir l’extrême droite mais cela lui demanderait sûrement un effort trop grand car « être au second tour de la présidentielle » doit être pour lui le rêve de toute une vie.