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Marine Le Pen condamnée : la guerre des mots s’enflame entre l’extrême droite et la majorité

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La dirigeante du RN dénonce une « décision politique », tandis que Gabriel Attal rétorque avec fermeté : « Qui vole, paie ».

La cheffe de file du Rassemblement national a vivement réagi à sa condamnation pour détournement de fonds publics, qualifiant le verdict de « politique » et dénonçant une atteinte à l’État de droit. Lors d’un meeting improvisé près des Invalides, Marine Le Pen a affirmé être la cible d’une « chasse aux sorcières », promettant de ne pas reculer. Elle s’est comparée à Martin Luther King, invoquant un combat pour l’égalité devant la loi.

Son bras droit, Jordan Bardella, a renchéri en dénonçant une décision « scandaleuse », tandis que les soutiens du RN se sont rassemblés en nombre limité, selon les estimations des forces de l’ordre. La peine prononcée – quatre ans de prison, dont deux sous surveillance électronique, une amende de 100 000 euros et cinq ans d’inéligibilité – pourrait compromettre ses ambitions présidentielles en 2027. Le parti a immédiatement annoncé son intention de faire appel, tout en mobilisant ses sympathisants contre ce qu’il qualifie de « dictature des juges ».

Du côté de la majorité présidentielle, la réponse a été cinglante. Gabriel Attal, secrétaire général de Renaissance, a fustigé l’attitude du RN, accusant l’extrême droite de s’en prendre aux institutions judiciaires. « Nous, nous ne remettons jamais en cause une décision de justice », a-t-il martelé lors d’un meeting à Saint-Denis, avant d’ajouter : « Qui vole, paie, surtout quand on est un élu. » Il a également dénoncé les soutiens étrangers à Marine Le Pen, évoquant une « ingérence inacceptable » de la part de dirigeants comme Donald Trump ou Viktor Orban.

La gauche, quant à elle, a organisé un rassemblement place de la République pour défendre l’indépendance de la justice, en opposition aux attaques du RN. Des figures comme Manuel Bompard (LFI) et Marine Tondelier (EELV) y ont dénoncé la « violence » des propos tenus par l’extrême droite. En revanche, le Parti socialiste a choisi de ne pas participer, estimant qu’une manifestation partisane n’était pas appropriée.

Alors que les tensions montent, le prochain rendez-vous est déjà fixé : le 1er mai, où une mobilisation plus large est prévue. Entre condamnations judiciaires et affrontements politiques, l’affaire continue de diviser profondément le paysage français.

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