Économie
L’intersyndicale somme le gouvernement de revoir sa copie budgétaire
Après une mobilisation d’ampleur dans toute la France, les organisations syndicales adressent un avertissement sans équivoque à l’exécutif et réclament des réponses concrètes.
La journée de mobilisation du 18 septembre a confirmé l’ancrage d’un mécontentement social profond à travers le pays. Selon les estimations des syndicats, plus d’un million de personnes ont défilé dans les rues, quand le ministère de l’Intérieur en dénombrait plus de 500 000. À Paris, le cortège a rassemblé 55 000 participants, une affluence notable bien qu’en retrait par rapport à la manifestation de la semaine précédente.
Plusieurs secteurs ont été significativement touchés par le mouvement. Près d’un enseignant sur six était en grève dans les premier et second degrés, avec des blocages complets ou partiels dans plusieurs dizaines de lycées. Les perturbations dans les transports, bien que prévues, n’ont pas paralysé le réseau national. Du côté d’EDF, la production électrique a enregistré une baisse équivalente à celle de quatre réacteurs nucléaires. Les pharmaciens ont également fermé massivement leurs officines pour protester contre la baisse des remises sur les génériques.
L’intersyndicale, réunissant huit organisations, a salué une mobilisation « grande réussite » et pose désormais un ultimatum au Premier ministre. Les syndicats exigent un budget aligné sur des principes de justice fiscale, sociale et écologique, et rejettent les mesures annoncées cet été, jugées incompatibles avec les attentes des manifestants. L’abandon de la suppression de deux jours fériés n’a pas suffi à apaiser la colère.
Sur le terrain, les cortèges ont exprimé un ras-le-bol général face aux politiques économiques actuelles. De nombreux manifestants dénoncent un système fiscal qui, selon eux, favorise les plus aisés et fragilise les classes populaires. Des incidents localisés ont émaillé certaines manifestations, conduisant à plusieurs interpellations. À Marseille, Rennes ou Lyon, des heurts ont opposé forces de l’ordre et groupes radicaux, occasionnant quelques blessés parmi les policiers et les journalistes.
La balle est désormais dans le camp de l’exécutif. Les syndicats se réuniront ce vendredi pour décider de la suite à donner au mouvement, laissant planer la menace de nouvelles actions si leurs demandes restent sans réponse.
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