Sports
Ligue 1: Paris freiné par Nice, Marseille nouveau dauphin
Le septuple Ballon d’Or Lionel Messi n’aura pas suffi, le Paris SG a concédé le nul 0-0 face à Nice (4e) au Parc des Princes mercredi lors de la 16e journée alors que Marseille, vainqueur à Nantes (1-0) est désormais dauphin de son éternel rival.
Rennes, deuxième avant cette soirée, a chuté au Roazhon Park face au champion de France en titre Lille (2-1) alors que Lens a fait match nul à Clermont (2-2) et que Lyon a été battu sur le fil chez lui face à Reims (2-1).
Lionel Messi qui présente son septième Ballon d’or, le champion du monde de MotoGP Fabio Quartararo qui donne le coup d’envoi : le Parc des Princes avait pourtant mis les petits plats dans les grands pour la réception de Nice.
Sur le terrain, sans Neymar et avec un Messi discret, Paris n’a pas trouvé la faille face à l’une des équipes en forme du début de saison. Le PSG devra un peu patienter pour savourer le titre de champion d’automne, pas encore tout à fait acquis.
Souvent décevant avec l’OM, Gerson a offert la victoire et une place de dauphin aux Olympiens, à douze points des Parisiens mais un match en moins. La recrue brésilienne a inscrit son deuxième but en Ligue 1 d’une belle frappe en pivot sur un service de Dimitri Payet (30e).
Rennes surpris par Lille
Rennes rétrograde à la troisième place, surpris à domicile par Lille. Après trois matches nuls de suite, les Lillois (12e) renouent avec le succès chez des Rennais pourtant irrésistibles ces dernières semaines. Xeka (31e) et Renato Sanches (45e) ont marqué les buts du Losc contre une réalisation de Benjamin Bourigeaud (85e).
Dans un match à rebondissements, Lens (5e) a concédé le nul 2-2 à Clermont après avoir mené 2-1. Yohann Magnin (40e), de retour après une rupture des ligaments croisés du genou droit, et Mohamed Bayo (65e) ont permis aux Auvergnats de sauver un point.
Dans son stade sanctionné d’un huis clos après le jet d’une bouteille d’eau sur Dimitri Payet lors du match face à l’OM, Lyon s’est incliné dans le temps additionnel face à Reims (2-1). Signe de la fébrilité trop souvent constatée cette saison chez les Lyonnais, Anthony Lopes a relâché le ballon après une frappe lointaine d’Alexis Flips, reprise par Hugo Ekitik (90e+3).
Battus à Brest et accrochés par Reims, Lille et Strasbourg, les Monégasques (7e) ont parfaitement négocié leur match (3-1) face aux Angevins (8e). Le jeune Néerlandais de 20 ans Myron Boadu a notamment inscrit son premier but en Ligue 1, après une déviation de Kevin Volland (25e).
Bordeaux coule à Strasbourg
Comme face à Metz et Brest, Bordeaux a mené contre Strasbourg (6e) avant de perdre le fil de la rencontre. Dès la 7e minute, Hwang Ui-Jo a ouvert le score de la tête pour les Girondins, mais Adrien Thomasson a remis les deux équipes à égalité, de la tête également (22e).
Puis Kevin Gameiro (43e) sur penalty, Ludovic Ajorque (45e+1) et Dimitri Liénard (48e) ont mis au supplice les Bordelais. Alberth Elis a eu beau réduire le score (57e), Ajorque s’est offert un doublé pour le 5-2 (64e).
Avec ces cinq buts encaissés, Bordeaux, désormais à la place de barragiste (18e), a plus que jamais la plus mauvaise défense de Ligue 1 (37 buts pris).
Le chef d’oeuvre de Savanier
Un coup franc excentré et plongeant de toute beauté : suspendu face à Lyon après un carton rouge, Téji Savanier a signé un retour remarqué en ouvrant la marque à Metz (37e). Stephy Mavididi (45e) et Sepe Elye Wahi (48e) ont donné un peu plus d’ampleur au succès des Montpelliérains (3-1).
Les Grenats sont toujours avant-derniers devant les Stéphanois, à nouveau battus à Brest (1-0) sur un penalty de Romain Faivre (64e). En pleine forme, les Bretons (11e) enchaînent une cinquième victoire consécutive, un record en Ligue 1 dans l’histoire du club.
Troyes, grâce à Renaud Ripart (7e) et Rominigue Kouamé (34e) a infligé une cinquième défaite de suite à Lorient (2-0) et s’éloigne de la zone rouge. Les Troyens (15e) passent juste devant leurs adversaires du jour.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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