Les riverains de Roissy exigent une trêve nocturne face au trafic aérien incessant

Un élu du Val-d’Oise plaide pour l’instauration d’un couvre-feu aérien, à l’image de celui déjà en vigueur à Orly, afin de préserver la qualité de vie des habitants exposés aux nuisances sonores.

La pression monte autour de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, où le trafic aérien se poursuit sans interruption, générant des nuisances sonores persistantes pour les communes avoisinantes. Un maire du Val-d’Oise a pris publiquement position pour réclamer des mesures immédiates, dont l’interdiction des vols nocturnes.

L’élu a souligné l’impact quotidien de cette activité aéronautique sur les populations riveraines, dénonçant une situation qui affecte durablement leur cadre de vie. Il propose l’instauration d’un couvre-feu semblable à celui appliqué sur l’aéroport d’Orly, où les mouvements d’appareils sont interdits entre 23h15 et 6 heures du matin.

Cette revendication s’inscrit dans une dynamique plus large portée au niveau parlementaire. Une proposition de loi transpartisane a été déposée afin de renforcer les prérogatives de l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires. Le texte vise également à encadrer plus strictement les impacts environnementaux et acoustiques du transport aérien, en France comme en Europe.

Les discussions se poursuivent entre élus locaux, parlementaires et gestionnaires aéroportuaires, alors que la question des nuisances sonores demeure un enjeu de conciliation entre impératifs économiques et bien-être des populations.