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Les partenaires sociaux reçus à l’Elysée, les retraites en toile de fond

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Une « réunion d’écoute », avant de possibles annonces plus tard en juillet: les partenaires sociaux seront reçus mardi à l’Elysée pour faire le point sur la relance, le contexte sanitaire et la vaccination, sans oublier l’explosif sujet des retraites, que l’exécutif n’entend pourtant pas « dramatiser ».

Les huit chefs de file des grandes centrales syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC) et patronales (Medef, CPME, U2P) ont été conviés à l’Elysée à 11H00, en présence aussi du Premier ministre Jean Castex ainsi que des ministres Bruno Le Maire (Economie) et Elisabeth Borne (Travail).

Ils échangeront selon l’Elysée « sur la situation économique et sanitaire après plus d’un an de crise » et, « à la suite notamment du rapport Blanchard-Tirole », sur « les solutions devant être apportées aux grands défis tels que la croissance durable et la transition écologique, la lutte contre les inégalités économiques ou encore le défi démographique ».

Manière de dire, sans prononcer le mot, que les retraites seront en filigrane des discussions, alors que le rapport estime « inévitable » de réformer le système français de retraites, notamment en retardant l’âge de départ.

La réunion ne devrait pas donner lieu à des annonces. « C’est vraiment une réunion d’écoute sur plusieurs sujets », souligne-t-on de source gouvernementale.

Une prise de parole du président de la République est attendue d’ici la mi-juillet, qui doit permettre de définir le cap de la fin du quinquennat, en particulier sur les réformes qu’il souhaite lancer et éventuellement sur un remaniement « technique ».

Emmanuel Macron « s’exprimera prochainement », « probablement » avant le 14 juillet, a confirmé dimanche sur Radio J le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

Parmi les sujets d’actualité les plus brûlants, la question de la vaccination obligatoire ou non des soignants, sur laquelle le Premier ministre Jean Castex consultera les élus locaux jeudi, à l’heure où plane la menace du variant delta.

Les patrons du Medef et de la CFDT, Geoffroy Roux de Bézieux et Laurent Berger, s’en sont déclarés partisans, dans une tribune conjointe publiée dans le JDD dimanche.

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez n’y est au contraire « pas favorable », préférant « convaincre plutôt que contraindre » ceux qui « s’interrogent ou hésitent ».

Réformer « sans brutalité »

Mais l’éléphant dans la pièce sera la réforme des retraites, remise sur la table par Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans le Lot début juin, mais que l’exécutif ne semble plus si pressé de pousser.

Gabriel Attal a ainsi souligné dans une interview aux Echos mercredi qu’une décision politique sur le sujet devrait être prise « notamment en fonction de l’épidémie et de l’ampleur de la reprise de l’économie ».

« Si le redécollage économique se confirme cet été et à la rentrée, et que la situation épidémique est maîtrisée, il est possible d’agir et d’enclencher un mouvement », a-t-il insisté.

Le président de la République pourrait poser le principe de la réforme, et renvoyer au mois de septembre la définition de ses contours précis.

Les opposants à l’adoption d’une réforme avant la présidentielle de 2022 sont nombreux, des syndicats, unanimes, au patronat, en passant par quelques ténors de la majorité: le patron du MoDem François Bayrou a souligné dimanche sur RTL que « la période électorale n’était pas favorable pour faire passer à la va-vite une réforme », tandis que le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) estimait dans le JDD que se précipiter serait « une folie ».

Les Français se disent quant à eux majoritairement opposés (57%) à une réforme avant la fin du quinquennat, selon un sondage publié vendredi.

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, partisan d’une réforme rapide, a lui-même invité dimanche sur LCI à « dédramatiser » le sujet, à procéder « sans brutalité » et à se pencher davantage sur l’éducation, « le grand sujet qui doit démarrer le prochain quinquennat ».

Pour Philippe Martinez, interrogé sur RTL lundi, les discussions de mardi devraient porter sur « l’emploi des jeunes », les « salaires des (travailleurs) de deuxième ligne », la réindustrialisation, les services publics, plutôt que de « remettre de l’huile sur le feu avec la question des retraites ».

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Météo : sept départements placés en vigilance dimanche

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Météo : sept départements placés en vigilance dimanche

Sept départements sont sous haute surveillance ce dimanche en raison de conditions météorologiques variées et potentiellement dangereuses.

Le dimanche 22 décembre s’annonce sous le signe de la prudence pour de nombreux territoires français. Météo-France a émis une vigilance orange pour sept départements, chacun confronté à des phénomènes météorologiques distincts.

Dans le nord-ouest du pays, les Côtes-d’Armor, l’Ille-et-Vilaine et la Manche sont concernés par une alerte aux vents violents. À partir de 10h et jusqu’à 16h, les habitants de ces régions devront faire face à des rafales atteignant jusqu’à 120 km/h, voire 130 km/h sur les côtes de la Manche. La dépression Enol, en marge de la perturbation, est à l’origine de ces conditions tempétueuses.

Simultanément, les départements alpins de l’Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie sont placés en vigilance orange pour des risques de neige-verglas et avalanches. Dès les premières heures de la matinée, ces zones montagneuses ont commencé à recevoir d’importantes quantités de neige, rendant les conditions routières et de circulation difficiles. À Chamonix et Bourg-Saint-Maurice, plusieurs centimètres de neige ont déjà été mesurés, et le risque d’avalanche est jugé « fort » par Météo-France.

L’Ain, quant à lui, a été ajouté à la liste des départements en vigilance orange pour neige-verglas en milieu de matinée, soulignant l’ampleur et la diversité des phénomènes météorologiques sur le territoire français.

La vigilance pourrait également s’étendre à d’autres départements, tels que le Finistère, le Calvados et la Seine-Maritime, où des rafales violentes sont également attendues. Une potentielle aggravation de la situation est envisagée, nécessitant une attention particulière des habitants de ces zones.

Ce dimanche, la diversité des alertes météorologiques reflète la complexité des conditions atmosphériques qui traversent le pays. Les autorités appellent à la vigilance et à la prudence, recommandant aux résidents des zones concernées de limiter leurs déplacements et de se tenir informés des évolutions météorologiques.

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Dominique Pelicot condamné à 20 ans de prison, les autres accusés jugés coupables

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Dominique Pelicot condamné à 20 ans de prison, les autres accusés jugés coupables

Le tribunal d’Avignon a rendu son verdict dans l’affaire des viols de Mazan, marquant un tournant dans la lutte contre les violences conjugales.

La cour criminelle de Vaucluse a statué jeudi sur le sort de Dominique Pelicot, un septuagénaire accusé de viols aggravés et de tentatives de viol sur son ex-épouse, Gisèle. Durant une décennie, cet homme a administré des anxiolytiques à son épouse avant de la violer et de l’exposer à des inconnus recrutés via internet, une pratique qui a marqué les esprits par sa cruauté.

Lors de l’énoncé du verdict, le président de la cour, Roger Arata, a déclaré Pelicot coupable, soulignant ainsi la gravité des faits. « Monsieur Pelicot, vous êtes déclaré coupable de viol aggravé sur la personne de Gisèle Pelicot », a-t-il précisé, avant de réserver la lecture de la peine pour plus tard dans la matinée. Pelicot, impassible, a écouté sans broncher la sentence qui le condamne potentiellement à 20 ans de réclusion criminelle.

Outre les viols, l’accusé a également été reconnu coupable de détention et enregistrement d’images prises à l’insu de sa femme, de sa fille et de ses belles-filles. La salle d’audience était comble, la famille au complet, témoin silencieux d’une justice qui se rend.

Au cours du procès, Dominique Pelicot avait exprimé des regrets, demandant pardon à sa famille et reconnaissant le courage de son ex-épouse. « On m’a affublé de titres, j’ai plutôt l’intention de me faire oublier », avait-il déclaré, conscient de l’image monstrueuse qu’il projetait. Caroline, sa fille, n’a plus que des mots durs pour lui, le qualifiant de « géniteur » et le décrivant comme un des plus grands criminels sexuels des vingt dernières années.

L’affaire de Mazan, par son horreur et sa médiatisation, est devenue un symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle met en lumière la nécessité d’une justice ferme et sans complaisance face à de tels actes. La condamnation de Pelicot, bien que ne pouvant réparer les traumatismes infligés, envoie un message fort : la société ne tolère pas l’impunité pour ces crimes odieux.

La peine de Dominique Pelicot, qui sera probablement lourde, ne sera pas seulement une punition, mais aussi une tentative de restauration de la confiance dans la justice par les victimes et la société.

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Cyclone: les autorités redoutent des centaines de morts à Mayotte, dévasté

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Cyclone: les autorités redoutent des centaines de morts à Mayotte, dévasté

Le cyclone Chido, le plus violent en 90 ans, a dévasté Mayotte, laissant derrière lui des scènes de désolation et une estimation de plusieurs centaines, voire milliers de victimes.

Mayotte, département français le plus pauvre, a été frappé par le cyclone Chido, entraînant une dévastation sans précédent. Les autorités locales, sous la direction du préfet François-Xavier Bieuville, redoutent un bilan humain extrêmement lourd. « Nous envisageons un nombre de victimes qui pourrait s’élever à plusieurs centaines, voire atteindre le millier ou quelques milliers », a-t-il déclaré sur Mayotte la 1ère. La violence du cyclone rend le décompte final très compliqué, notamment en raison des traditions locales qui prévoient des inhumations rapides.

Les zones les plus touchées sont les bidonvilles où vivent une population estimée à plus de 100.000 personnes en situation irrégulière. Ces zones, déjà fragiles, ont été totalement anéanties, rendant les opérations de secours particulièrement difficiles. Les infrastructures en dur n’ont pas été épargnées non plus : hôpitaux, écoles, commerces, et même les bâtiments administratifs ont subi de graves dommages.

Face à l’urgence, un pont aérien et maritime a été mis en place depuis La Réunion pour acheminer du matériel et des secours. Dimanche, les premiers avions ont atterri à Mayotte, apportant une aide précieuse pour rétablir l’approvisionnement en eau, nourriture et électricité. Les forces de l’ordre, au nombre de 1.600, sont également sur le terrain pour prévenir les pillages.

L’ampleur des dégâts a suscité une réaction internationale. La Commission européenne, par la voix de sa présidente Ursula von der Leyen, a exprimé sa solidarité et sa volonté d’apporter un soutien dans les jours à venir. En France, les ministres de l’Intérieur et des Outre-mer, Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, ainsi que le ministre de la Francophonie, Thani Mohamed-Soilihi, sont attendus sur place pour coordonner les efforts de secours.

Le pape François, en visite en Corse, a également exprimé son soutien aux victimes de cette tragédie. Le président Emmanuel Macron, rencontré par le souverain pontife, a réaffirmé l’engagement de la France à agir pour les habitants de Mayotte.

La députée Estelle Youssouffa a appelé à la déclaration de l’état d’urgence pour protéger les personnes et les biens. Bien que l’alerte cyclonique ait été abaissée de rouge à orange, la situation reste critique, avec des opérations de recherche de survivants encore en cours.

Le cyclone Chido, après avoir ravagé Mayotte, a poursuivi sa route vers le nord du Mozambique, causant au moins trois morts. Les îles des Comores, voisines de Mayotte, ont été relativement épargnées, enregistrant seulement des dégâts mineurs.

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