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Les joueurs de Rolland-Garros 2023 dénoncent la présence de spectateurs alcoolisés et irrespectueux

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Les joueurs de Rolland-Garros 2023 dénoncent la présence de spectateurs alcoolisés et irrespectueux

Le tournoi de Roland-Garros aborde dimanche 4 juin les huitièmes de finale, avec chez les hommes l’un des favoris, le numéro 3 mondial Novak Djokovic, opposé au Péruvien Juan Pablo Varillas. Le Serbe est plutôt malmené par les spectateurs parisiens : sifflé, hué, critiqué… et il n’est pas le seul.

Quand le kinésithérapeute arrive sur le court, vendredi 2 juin, pour masser la cuisse de Novak Djokovic, le Serbe mène deux sets à zéro face à l’Espagnol Davidovitch Fokina. Face à un public hostile, Djokovic, jusque-là impassible, fait un signe pour inciter à faire encore plus de bruit.

Après sa victoire, le numéro 3 mondial revient sur l’incident lors de sa conférence de presse :   » Il y a des gens qui aiment siffler tout ce que tu fais. C’est quelque chose que je trouve irrespectueux. Franchement, je ne comprends pas. Mais c’est leur droit : ils ont acheté un billet, ils peuvent faire ce qu’ils veulent. » 

Mais celui qui subit sans doute le plus l’ire du public, c’est Taylor Fritz. L’Américain, tête de série numéro 9, a eu le tort d’éliminer le dernier Français en lice, Arthur Rinderknech, et de conclure la rencontre en posant son doigt sur la bouche. Si bien que son interview sur le court, après le match, s’est transformée en bronca. Arthur Rinderknech, qui assure avoir déjà connu ça ailleurs, avance un début d’explication : « J’ai eu trois ou quatre fois, en Australie, des grosses ambiances contre des Australiens. Je pense qu’ils étaient encore plus bourrés que les Français ce soir ! » 

Et c’est vrai que dans les allées du stade Roland-Garros, les spectateurs ont le choix entre champagne, rosé, Pim’s, Spritz… Il y a même cette année un tout nouveau stand « bières express », où chacun se sert sa bière pression. Le stand remporte un franc succès, et on retrouve ensuite ces consommateurs euphoriques en tribune, comme ce jeune homme qui avoue être « arrivé à 10h30 » et en être à « la quatrième » bière à 15h. Ravi, dit-il, de retrouver une ambiance qui rappelle les grands stades : « Au foot, c’est toujours un peu fou. Au tennis, pour moi, c’est très calme. Cette année, c’est un peu différent. »

Cette évolution est liée à la hausse de la fréquentation à Roland-Garros. Les chiffres définitifs ne sont pas encore connus, mais pendant les qualifications, par exemple, il y a eu une augmentation de 75% par rapport à l’an dernier.

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