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Économie

Lecornu enterre la suppression des jours fériés et ouvre le dialogue avec l’opposition

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Le nouveau Premier ministre opère un revoir stratégique sur le budget 2026 tout en esquissant une méthode de gouvernance fondée sur la concertation.

Le gouvernement a acté l’abandon de la mesure phare de son prédécesseur concernant la suppression de deux jours fériés. Cette décision, annoncée lors d’un entretien accordé à la presse régionale, marque un infléchissement notable dans l’approche budgétaire de l’exécutif. Le Premier ministre a souligné sa volonté de privilégier d’autres leviers de financement, tout en maintenant l’objectif d’équilibre des comptes publics.

Sébastien Lecornu a par ailleurs insisté sur sa méthode de dialogue, tant avec les partenaires sociaux qu’avec les formations politiques représentées à l’Assemblée nationale. Il a expressément mentionné son intention de collaborer avec le Parti socialiste, Les Écologistes et le Parti communiste, qualifiant ces courants de « gauche républicaine », tout en excluant tout accord politique avec le Rassemblement national. Cette orientation traduit une recherche de compromis afin d’éviter l’impasse parlementaire.

Sur le plan fiscal, le chef du gouvernement s’est montré ouvert à discuter de questions de justice fiscale, tout en appelant à la prudence concernant d’éventuels impacts sur l’investissement et l’emploi. Il n’a en revanche pas fermé la porte à l’usage de l’article 49.3 pour l’adoption du budget, estimant que doter le pays d’une loi de finances restait une priorité absolue.

Parallèlement, le Premier ministre a annoncé le lancement imminent de consultations sur un vaste projet de décentralisation et de simplification administrative, évoquant possiblement une rationalisation du paysage institutionnel. Cette annonce s’inscrit dans une volonté affichée de modernisation de l’action publique.

Les réactions politiques sont demeurées contrastées, entre satisfaction mesurée du côté syndical et critiques plus marquées dans les rangs de l’opposition radicale. La démarche du gouvernement semble chercher à concilier impératifs économiques et nécessité d’apaisement social, dans un contexte parlementaire particulièrement complexe.

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