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Économie

Lecornu campe sur ses positions face aux exigences de la gauche

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Le Premier ministre a présenté ses orientations budgétaires en rejetant plusieurs revendications des partis de gauche et des syndicats, tout en maintenant le cap des équilibres financiers.

Le gouvernement a dévoilé vendredi ses principales orientations économiques pour le prochain budget, marquant une nette distance avec les demandes formulées par la gauche. Le Premier ministre a écarté plusieurs propositions emblématiques, dont le rétablissement de l’impôt sur la fortune ou la suspension de la réforme des retraites, tout en maintenant l’objectif de réduction des dépenses publiques.

Les réactions politiques n’ont pas tardé. Le Parti socialiste a immédiatement dénoncé l’absence de concessions, brandissant la menace d’une motion de censure dès la rentrée parlementaire. La France insoumise a d’ores et déjà annoncé qu’elle déposerait une telle motion, appelant l’ensemble de la gauche à la soutenir. Du côté syndical, la CFDT a jugé les annonces insuffisantes et prévu une nouvelle journée de mobilisation.

Le chef du gouvernement a pourtant assuré vouloir construire un budget sans austérité, promettant une augmentation de six milliards d’euros pour les retraites et cinq milliards pour la santé. Il a annoncé l’abandon du plan d’économies de son prédécesseur et proposé une réflexion à partir d’une feuille blanche, invitant les parlementaires à s’en saisir.

Les économies budgétaires passeront principalement par une réduction de six milliards du train de vie de l’État, une meilleure maîtrise des dépenses sociales et locales, ainsi qu’un projet de loi contre les fraudes. Le Medef s’est félicité de cette priorité donnée à la rationalisation des finances publiques.

Concernant le déficit public, l’exécutif table désormais sur 4,7% du PIB pour l’année à venir, tout en maintenant l’objectif de 3% à l’horizon 2029. Le Premier ministre a par ailleurs évoqué un examen de l’Aide médicale d’État, sujet sensible qui pourrait constituer un terrain d’entente avec la droite. La feuille de route énergétique reste quant à elle inchangée, sans moratoire sur les énergies renouvelables.

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