Nous rejoindre sur les réseaux

Économie

L’économie mondiale affiche une résilience inattendue en 2025

Article

le

Malgré un contexte commercial tendu et des incertitudes politiques persistantes, la croissance des principales puissances économiques se maintient, selon les dernières prévisions de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

L’économie mondiale démontre une solidité remarquable pour l’année en cours. Cette tenue survient dans un environnement marqué par le renforcement des mesures protectionnistes et une forte instabilité politique. L’institution parisienne attribue cette résistance à plusieurs facteurs. Les anticipations de hausses tarifaires ont initialement stimulé les flux commerciaux, tandis que les investissements massifs dans les technologies d’intelligence artificielle et l’assouplissement monétaire de plusieurs banques centrales ont soutenu l’activité.

La croissance du produit intérieur brut mondial est confirmée à 3,2% pour 2025, après 3,3% l’année précédente. Un léger ralentissement à 2,9% est toutefois anticipé pour 2026, avant une reprise modérée à 3,1% en 2027. Les perspectives se sont améliorées pour plusieurs grandes économies. Les États-Unis devraient enregistrer une expansion de 2% cette année, bénéficiant d’investissements soutenus dans le secteur technologique et de la robustesse des marchés financiers, qui compensent en partie l’impact des mesures douanières et un marché du travail moins dynamique.

Dans la zone euro, la croissance est révisée légèrement à la hausse, à 1,3%. La France, malgré des tensions budgétaires, verrait son activité progresser de 0,8%, portée par les commandes dans l’aéronautique et l’investissement des entreprises. L’Allemagne, en revanche, connaîtrait une croissance atone à 0,3% avant un rebond attendu les années suivantes. Du côté des économies émergentes, la Chine maintient un rythme soutenu, avec une prévision de 5% pour 2025.

Néanmoins, l’OCDE souligne une fragilité grandissante. Les principaux risques identifiés concernent une possible escalade des tensions commerciales, avec de nouvelles hausses de droits de douane ou des restrictions à l’exportation de matières premières critiques. Une telle évolution pourrait entraîner des perturbations coûteuses dans les chaînes d’approvisionnement mondiales et alimenter les pressions inflationnistes. L’institution alerte également sur les valorisations élevées des entreprises du secteur de l’intelligence artificielle, susceptibles de corrections soudaines, et sur les vulnérabilités financières de certains États.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus