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Le dernier suspect présumé du cambriolage du Louvre écroué

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Un quatrième homme, soupçonné d’avoir participé à l’intrusion du 19 octobre dernier, a été incarcéré mardi. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour retrouver les bijoux, toujours portés disparus.

L’individu, âgé de 39 ans et originaire de Seine-Saint-Denis, a été placé en détention provisoire à l’issue d’une audience devant le juge des libertés. Il avait été interpellé la semaine précédente sur un chantier à Laval, puis mis en examen vendredi pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs en récidive. Ses avocates ont immédiatement annoncé faire appel de cette décision, contestant la nécessité de l’incarcération et dénonçant les conditions de détention à l’isolement dans l’établissement pénitentiaire de Fresnes.

Selon la défense, aucun élément matériel ne permettrait à ce stade d’établir la présence de leur client sur les lieux du forfait. Le parquet de Paris a pour sa part rappelé le lourd passé judiciaire de l’intéressé, condamné à six reprises pour des délits variés, dont du proxénétisme et du recel. Cette incarcération porte désormais à quatre le nombre de suspects détenus dans cette affaire, tous poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation.

Les investigations, menées conjointement par la Brigade de répression du banditisme et l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels, ont permis d’identifier deux hommes soupçonnés d’être entrés dans la galerie d’Apollon, et deux autres, dont celui écroué mardi, qui seraient restés en périphérie pour assurer la logistique et la fuite. Une cinquième personne, compagne de l’un des principaux suspects, a été mise en examen pour complicité mais a pu quitter la détention sous le régime du contrôle judiciaire.

L’opération, d’une audace rare, s’était déroulée en pleine journée. Les auteurs, cagoulés et équipés d’un monte-charge et d’outils de force, avaient réussi à pénétrer dans l’enceinte du musée avant de prendre la fuite. Près d’un mois après les faits, le butin, constitué de pièces joaillières d’une valeur estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros, n’a toujours pas été localisé. L’identité et la localisation des éventuels commanditaires restent également inconnues des services d’enquête.

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