Thau
Le Département de l’Hérault soutient les conchyliculteurs et étudie les mouvements dunaires

Les mesures adoptées lors de l’Assemblée départementale du 17 avril visent à protéger les 90 km de côtes et soutenir les activités littorales face aux évolutions climatiques.
Le Département de l’Hérault a pris des mesures importantes lors de son Assemblée départementale du 17 avril pour protéger les 90 km de côtes de la région face aux évolutions climatiques qui ont un impact croissant sur le littoral. Cette stratégie a pour objectif de soutenir les activités littorales tout en préservant l’environnement. Deux mesures ont été votées pour atteindre ces objectifs : un soutien à la filière conchylicole et le suivi annuel des mouvements du trait de côte.
Le soutien aux conchyliculteurs touchés par le norovirus
La filière conchylicole de la région a subi une crise sanitaire due à la présence du norovirus dans la lagune de Thau. Cela a entraîné une interdiction de la commercialisation des coquillages entre décembre 2022 et janvier 2023, causant des pertes importantes pour les professionnels. Pour les soutenir, le Département a voté une aide d’1 million d’euros en février 2023. Cette aide se déclinera en trois dispositifs cumulables avec les aides de la Région Occitanie et de Sète Agglopôle Méditerranée : une participation de 35 000 € à une campagne de communication pour relancer la consommation de coquillages, une exonération de la redevance des professionnels exerçant dans les ports départementaux du Barrou à Sète, du Mourre Blanc à Mèze et des Mazets à Marseillan (pour un total de 90 000€), et une aide à l’achat de nouveaux naissains pour relancer la production pour un budget total de 875 000 €. Les dossiers sont instruits par le Département avec l’aide du Comité régional de la Conchyliculture en Méditerranée (CRCM), et 500 structures bénéficieront de cette aide.
Le suivi annuel du littoral du Département
Le suivi annuel du littoral est crucial pour mieux protéger la région. Pour ce faire, le Département a confié cette tâche à l’Observatoire Départemental Climatologie Eau Environnement et Littoral (ODCEEL), qui recense et analyse les données permettant de comprendre les changements littoraux. Ce suivi est réalisé par l’Entente Interdépartementale de la Démoustication, au travers d’une convention annuelle. Le Département a alloué un budget de 40 000 € pour cette action, qui comprend la réalisation d’un suivi photographique de l’ensemble des plages, la réalisation d’une synthèse des connaissances sur la dynamique du littoral sableux, le suivi de la recolonisation des dunes par l’espèce protégée « euphorbe pepl» suite aux travaux menés sur le cordon dunaire de Fleury d’Aude et le suivi morphologique du golfe d’Aigues-Mortes.
Le Département a ainsi pris des mesures concrètes pour soutenir les professionnels de la filière conchylicole et pour mieux connaître l’évolution du littoral de la région. Ces décisions témoignent de la prise de conscience de l’importance de la préservation de l’environnement et de la nécessité de soutenir les activités littorales dans un contexte économique difficile.
Ces mesures vont permettre aux conchyliculteurs de surmonter la crise sanitaire qu’ils ont traversée et de relancer leur production. Le suivi annuel du littoral va quant à lui permettre de mieux comprendre les évolutions climatiques et les conséquences qu’elles peuvent avoir sur l’environnement.
Le Département de l’Hérault se positionne ainsi comme un acteur engagé dans la protection de l’environnement et le soutien des activités économiques de la région.
Frontignan
Mi-mandat à Frontignan : l’opposition dresse le bilan de la gouvernance Michel Arrouy

L’opposition à Frontignan fait le bilan de la gestion à mi-mandat du maire Michel Arrouy, pointant les failles en matière de sécurité et les promesses non tenues.
Samedi 3 juin, le groupe minoritaire de la ville de Frontignan a tenu une conférence de presse de mi-mandat pour faire le point sur la gouvernance du maire socialiste, Michel Arrouy. Gérard Prato, fer de lance de l’opposition, a initié cette conférence, insistant sur une approche honnête pour évaluer le bilan actuel de la majorité municipale.
Inquiétudes grandissantes sur la sécurité
Au cœur des discussions, la sécurité. Gérard Prato, ancien candidat aux élections municipales, a regretté le faible effectif de la police municipale, comptant seulement 15 officiers au lieu des 25 annoncés par le maire. Il a exprimé ses doutes sur les horaires d’intervention de cette police, insistant sur l’importance d’une présence policière 24/7 pour lutter contre la petite délinquance et le trafic de drogues. « Frontignan est la plaque tournante du trafic de drogue du bassin de Thau », a-t-il déploré. « Pour une ville comptant 24 000 habitants, il est insuffisant de compter uniquement sur la Police Nationale, qui est chargée d’intervenir sur une zone étendue et ne peut pas tout gérer. Cela laisse le champ libre à la petite délinquance. Les nuits à Frontignan sont compliquées », explique-t-il.
Pôle d’échange multimodale : un investissement inutile ?
L’opposition a également exprimé des réserves sur le projet du pôle d’échange multimodale de la gare de Frontignan, critiquant son coût croissant qui devrait atteindre 45M€ grâce à un financement de la région Occitanie. Gérard Prato a soutenu qu’une rénovation de la gare actuelle aurait été plus appropriée et aurait permis de réaliser d’importantes économies. Il a également exprimé des inquiétudes concernant le déplacement de la gare et les retards dans l’accessibilité pour les personnes handicapées.
Promesses non tenues et financements discutables
Plusieurs promesses de campagne non tenues par Michel Arrouy ont été énumérées, notamment l’aménagement d’aires de jeu, la plantation de 1000 arbres par an, l’installation de composteurs publics et la construction d’un port de plaisance. Gérard Prato a critiqué l’attribution de subventions publiques au Festival International Du Roman Noir (FIRM), suggérant que ces fonds pourraient être mieux utilisés pour soutenir d’autres associations culturelles de Frontignan.
Gestion autoritaire et absence de débat
De son côté, Gilles Ardinat a reproché à Michel Arrouy sa gestion autoritaire, l’accusant d’éviter les débats et de se soustraire aux questions directes. « Nous avons un maire qui fait preuve d’autoritarisme pour compenser, dans une certaine mesure, son flagrant manque de charisme et de compétence », déclare-t-il.
L’élu affirme que Michel Arrouy refuse fréquemment à l’opposition de s’exprimer et écarte les questions et les requêtes qui lui sont adressées. « Il a esquivé le débat sur la question de l’enseignement de la langue arabe dans les écoles de Frontignan », dit l’élu. « Il a également refusé que nous bénéficions de formations pour les élus, nous obligeant à faire appel à la Chambre Régionale des Comptes pour obtenir ce droit à la formation, » précise-t-il.
Gilles Ardinat accuse le maire Michel Arrouy de masquer les affaires au sein de sa majorité. Il fait remarquer que « le beau-frère de Michel Arrouy a été accusé de malfaçon dans les halles de Frontignan. Il est impossible pour l’opposition d’évaluer cette erreur et de la faire reconnaître. » Gilles Ardinat mentionne également l’affaire du NOF pour laquelle le Procureur de la République de Montpellier a ouvert une enquête. « Nous ne pouvons pas déterminer combien l’adjointe aux finances a détourné », ajoute-t-il.
Enfin, Gilles Ardinat dénonce la propagande du maire socialiste. Il dénonce l’hypocrisie d’un maire qui pratique la politique depuis 30 ans et le qualifie d’idéologue au service de la gauche nationale. Il dénonce notamment les subventions accordées à SOS Méditerranée, à l’instar de ce qui se passe dans plusieurs municipalités de gauche à l’échelle nationale.
La conférence a pris fin sur un appel à une gouvernance plus transparente et un meilleur respect des promesses de campagne. « Un bilan où tout reste à faire », selon l’opposition qui demeure vigilante.
Gigean
Gigean : le premier adjoint dénonce la gestion autoritaire et réclame le respect de la démocratie

Malgré une « perte de confiance » et la révocation de ses délégations par le maire, Marc Gonzalez reste déterminé à défendre les intérêts de la population.
Marc GONZALEZ, premier adjoint de la ville de Gigean, a émis un communiqué fort en réaction à la récente décision du maire, Marcel STOECKLIN, de lui retirer ses délégations pour « perte de confiance ». Malgré cette situation préoccupante, ce dernier a réussi à maintenir sa position de premier adjoint, lors du conseil municipal du 16 mai, avec le soutien de 15 élus, tandis que 2 se sont abstenus et 12 ont voté contre.
Dans ce communiqué, Marc GONZALEZ, rappelle son parcours professionnel de 41 ans chez les Sapeurs-Pompiers et sa victoire aux élections municipales de juin 2020. Il souligne son rôle actif dans la lutte contre l’indifférence et l’injustice, et son engagement en faveur d’une politique tournée vers l’humain et le bien-être de la population.
Face à la situation actuelle, il dénonce les manœuvres politiques déloyales et une gestion autoritaire qui l’ont acculé. « Il était impératif de réagir », affirme-t-il. « Je refuse de rester passif et de tolérer les dérives autoritaires et antidémocratiques qui affectent notre cité. »
Lors des réunions du groupe majoritaire, le premier adjoint indique avoir exprimé à plusieurs reprises son opposition à un mode de gouvernance qui ne correspond pas aux aspirations d’une société moderne, soulignant « un fonctionnement défectueux qui manque de confiance envers les représentants élus par le peuple ».
Il rappelle que le 14 mars 2023, « sans aucune concertation avec les conseillers municipaux, mes délégations m’ont été révoquées par un arrêté municipal émis par le maire ». Il considère cette action comme une violation de la confiance des électeurs envers lui.
Réaffirmant son engagement envers la population de Gigean, l’élu mentionne qu’une nouvelle tentative a été faite en conseil municipal pour le démettre de ses responsabilités de premier adjoint. Cependant, il souligne que « cette fois, la majorité des conseillers municipaux a voté pour mon maintien ». Il voit cela comme une preuve que la démocratie est encore vivante et que la volonté des élus qui l’ont soutenu ne peut être ignorée.
Marc GONZALEZ exprime aussi sa préoccupation quant aux dérives antidémocratiques et à la gestion autoritaire qui ternissent l’image de la politique locale et sapent la confiance des administrés envers leurs représentants élus. « Je refuse de rester spectateur face à une gestion commune de plus en plus endettée », déclare-t-il, « et je continuerai à défendre les intérêts de la population ».
Il lance un appel à Marcel STOECKLIN, demandant de respecter le choix démocratique de ses pairs et de la population de Gigean, en lui permettant de poursuivre son travail en tant que premier adjoint. « Je reste un homme de proximité à votre disposition », affirme-t-il.
Le premier adjoint toujours en poste conclut en affirmant son engagement indéfectible envers la population de Gigean et en exprimant sa volonté de surmonter les défis actuels, tout en travaillant pour que Gigean soit une commune juste, responsable et démocratique, où la confiance envers les représentants élus prévaut.
En dépit de la révocation de ses délégations et des manœuvres politiques à son encontre, Marc GONZALEZ demeure fermement attaché à ses valeurs et à sa vision d’une politique centrée sur l’humain. Sa détermination à lutter contre les dérives autoritaires et à préserver la démocratie locale reste intacte.
Sète
Azais-Polito remporte le bronze aux Épicures 2023 : un élan pour la gastronomie sétoise

La soupe de Poisson à la Sétoise de la conserverie Azais-Polito remporte la médaille de bronze lors de l’évènement culinaire annuel de Paris.
Lundi 5 juin, lors d’une cérémonie prestigieuse au Pavillon Gabriel à Paris, la Conserverie Artisanale Azais Polito a été récompensée par le monde de l’Epicerie Fine lors des Épicures 2023. L’événement a marqué le dixième anniversaire de ces récompenses culinaires annuelles.
Chaque année, les Épicures de l’Épicerie fine rassemblent l’élite de la profession à Paris. Les produits sont sélectionnés pour leur qualité et leur originalité, et sont évalués par un jury d’experts. Les lauréats sont répartis dans 17 catégories, récompensant les produits innovants et traditionnels. Ce prix Épicure 2023 a été parrainé par Éric Frechon, le chef triplement étoilé du Bristol à Paris.
Cette année, plus de 450 produits ont été présentés au jury. Les prix ont été répartis en Epicures d’or, d’argent et de bronze dans chaque catégorie. Azais-Polito a remporté la 3ème place dans la catégorie « meilleurs plats cuisinés Français », avec sa Soupe de Poisson à la Sétoise. Cette dernière s’est inclinée devant les Tripes de Caen et les Ris de Veau à la Béarnaise, un résultat dont la conserverie Azais-Polito peut être fière.
Véronique BRITTO, directrice commerciale de la conserverie, et sa plus proche collaboratrice, Morgane APARICIO, étaient présentes à la cérémonie pour recevoir ce prestigieux prix.
La médaille de bronze remportée par la Soupe d’Azais-Polito la place parmi les 51 meilleurs produits français primés. « La conserverie est fière de s’être encore distinguée sur la place parisienne dans le monde de l’épicerie fine française, portant dans les plus hautes sphères son terroir sétois. », a déclaré la conserverie sétoise.
Un bel hommage pour cette Entreprise du Patrimoine Vivant et membre du Collège Culinaire de France, qui continue de porter haut les couleurs de la cuisine traditionnelle sétoise en France et à l’échelle internationale.
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