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Le cauchemar des quarts de finale, une malédiction qui perdure pour les Bleues

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Pour la troisième fois consécutive, l’équipe de France féminine de football a vu son parcours en compétition majeure s’arrêter au même stade, malgré des circonstances favorables et un renouvellement de l’encadrement.

L’élimination en quarts de finale de l’Euro 2025 face à l’Allemagne vient s’ajouter à une liste déjà trop longue de désillusions. Un an après la déception des Jeux Olympiques de Paris et deux ans après la Coupe du monde, le scénario s’est répété, confirmant une difficulté persistante à franchir ce cap décisif. La prise de fonction du nouveau sélectionneur, Laurent Bonadei, et les changements opérés dans le groupe n’ont pas suffi à inverser la tendance.

Dès son arrivée, le technicien a imprimé sa marque en procédant à un important turnover, écartant plusieurs cadres expérimentés au profit d’un collectif renouvelé. Cette volonté de tourner la page et d’instaurer une nouvelle dynamique s’est traduite par des performances convaincantes en phase de groupes du tournoi continental. L’équipe, alignée dans un dispositif en 4-3-3, a enchaîné les succès avec autorité, dominant notamment l’Angleterre et les Pays-Bas.

Pourtant, le vieux démon est réapparu lors du match crucial face à la Mannschaft. Les Françaises ont pourtant bénéficié d’un avantage numérique pendant la majeure partie de la rencontre, après l’expulsion précoce d’une défenseure adverse. Malgré l’ouverture du score sur penalty, elles n’ont pas réussi à concrétiser cette supériorité, butant sur une défense allemande résolue et une gardienne inspirée. Après un match acharné et une prolongation infructueuse, le sort s’est finalement joué aux tirs au but, une épreuve toujours cruelle.

Cette nouvelle sortie prématurée interroge sur la capacité de l’équipe à gérer la pression des moments décisifs. Elle laisse un goût d’inachevé pour une génération talentueuse qui accumule les performances solides en phase de poule mais bute systématiquement au même écueil. Le projet de reconstruction engagé devra désormais intégrer la résolution de cette équation psychologique et sportive pour enfin briser ce plafond de verre et viser les sommets.

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