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La HAS préconise l’abandon d’un examen sanguin traditionnel

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La Haute Autorité de santé remet en cause l’utilité médicale de la vitesse de sédimentation, un test réalisé des millions de fois chaque année en France, au profit d’analyses plus modernes.

La vitesse de sédimentation, mesure courante du degré inflammatoire, fait l’objet d’une recommandation de non-prescription par les autorités sanitaires. Cette procédure, effectuée environ seize millions de fois l’an dernier pour un coût de douze millions d’euros, présente selon les experts une utilité clinique limitée au regard des techniques diagnostiques contemporaines.

L’évaluation réalisée à la demande de l’assurance maladie a révélé plusieurs limitations substantielles. Le manque de précision apparaît comme le premier écueil, avec des résultats variables sur un même échantillon. La lenteur de réaction constitue un autre inconvénient majeur, l’élévation de la sédimentation survenant avec retard par rapport au début du processus inflammatoire. Enfin, l’influence de paramètres étrangers à l’inflammation, comme l’âge ou le sexe, en réduit la spécificité.

Cette analyse traditionnelle, qui consiste à mesurer la descente des globules rouges dans un tube de sang, conserve pourtant des indications variées allant du bilan systématique chez des patients sans symptômes au suivi de pathologies spécifiques. Les experts soulignent la disponibilité d’alternatives plus fiables, notamment le dosage de la protéine C-réactive, déjà pris en charge par le système de santé. La transition vers ces méthodes plus performantes s’inscrit dans une démarche d’optimisation des pratiques médicales et des dépenses de santé.

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