Sports
L1: Sergio Ramos s’offre un dernier défi au PSG
Sergio Ramos, l’expérience européenne au service de Paris: quatre fois sacré en Ligue des champions, l’emblématique défenseur espagnol a rejoint jeudi le PSG pour deux saisons, s’offrant un dernier défi à 35 ans après avoir quitté le Real Madrid à contrecoeur.
Avec l’ancien capitaine merengue, qui arrive libre, le club de la capitale s’offre à la fois un état d’esprit de gagneur et un vécu à toute épreuve pour essayer d’atteindre enfin le Graal d’un sacre en C1, après une finale perdue en 2020 puis une élimination en demi-finale en 2021.
C’est une nouvelle recrue de choix pour le directeur sportif Leonardo après le milieu néerlandais Georginio Wijnaldum et le latéral marocain Achraf Hakimi, en attendant probablement le gardien italien Gianluigi Donnarumma après la finale de l’Euro… Des renforts peut-être susceptibles de convaincre la superstar parisienne Kylian Mbappé de prolonger son contrat actuel au delà de 2022.
« C’est un grand changement dans ma vie, un nouveau défi et un jour que je n’oublierai jamais », s’est ému dans un communiqué du club parisien le joueur qui retrouvera son N.4 fétiche.
Ramos, c’est un palmarès hors norme dans le football mondial avec une Coupe du monde (2010), deux Euros (2008, 2012), plus ses quatre Ligue des champions donc, mais aussi cinq titres de champion d’Espagne (2007, 2008, 2012, 2017, 2020) avec le Real Madrid.
C’est aussi une fiabilité reconnue dans les matches couperets pour ce meneur d’hommes au tempérament de feu, qui avait par exemple sonné la charge d’une tête égalisatrice dans le temps additionnel de la finale de Ligue des champions 2014 contre l’Atlético, finalement remportée 4-1 après prolongations par le Real Madrid.
Défenseur-buteur
En 16 ans sous le maillot merengue, Ramos (1,84 m) s’est affirmé comme l’un des meilleurs défenseurs centraux du monde pour sa présence aérienne, sa puissance dans les duels et son sens de l’anticipation, malgré une fâcheuse tendance aux fautes de concentration, notamment dans les matches moins exposés.
C’est aussi un rare défenseur-buteur, qui assumait dernièrement la responsabilité de tirer les penalties au Real, et compte 101 buts inscrits en 671 matches avec le club madrilène.
C’est néanmoins à contre-coeur que l’Andalou a été contraint de quitter le Real cet été, après avoir refusé une offre de prolongation d’un an accompagné d’une baisse de salaire.
« Une page merveilleuse de ma vie se tourne mais une autre s’ouvre, faite de rêves, d’avenir », avait déclaré Ramos lors de ses adieux au Real. Le défenseur a assuré vouloir « montrer son meilleur niveau pendant plusieurs années » et gagner « d’autres titres ».
L’ancien latéral droit, reconverti central, est l’un des défenseurs les plus prolifiques de l’histoire, avec 23 buts avec la sélection espagnole dont il est le joueur le plus capé: 180 sélections, un record en Europe.
Nombreuses blessures
Originaire de Camas, dans la banlieue de Séville en Andalousie (sud), Ramos a été formé au Séville FC. Il y a fait ses débuts professionnels en 2004-2005 avant de rejoindre à 19 ans le Real Madrid, qui l’avait acquis pour 27 millions d’euros.
Seule ombre au tableau pour le néo-Parisien: son état physique, et sa capacité à enchaîner les matches à 35 ans.
Sa dernière saison au Real a été perturbée par de nombreuses blessures, à la cuisse droite, au mollet gauche et aux ischio-jambiers, au point que le sélectionneur espagnol Luis Enrique a choisi de se passer de son capitaine pour l’Euro, à la grande déception de l’intéressé.
A l’image des recrutements de superstars en fin de carrière comme David Beckham, Dani Alves ou Gianluigi Buffon ces dernières années, c’est un joli coup marketing.
C’est peut-être aussi un bon choix sportif pour Paris qui dispose désormais avec Ramos, Marquinhos et Presnel Kimpembe de trois défenseurs centraux de niveau international… et d’un argument supplémentaire pour convaincre Mbappé de rester.
L’attaquant superstar n’a pas donné son accord pour poursuivre au-delà de son bail expirant en 2022, faisant planer la menace d’un départ dès cet été, peut-être au Real Madrid.
Selon la presse, Mbappé voulait voir comment l’effectif parisien allait être renforcé avant de se décider. Avec l’arrivée de l’ancien capitaine madrilène Sergio Ramos, le voilà servi.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
-
SportsEn Ligne 6 jours
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
-
ÉconomieEn Ligne 5 jours
Les salaires des patrons du CAC 40 explosent : une hausse de 6 % en 2023, avec des rémunérations record
-
FranceEn Ligne 4 jours
Santé : la ministre annonce une baisse du remboursement des médicaments par la Sécurité sociale en 2025
-
FranceEn Ligne 6 jours
Fonction publique: Les fonctionnaires ont été absents 12 jours en moyenne en 2023
-
FranceEn Ligne 5 jours
En 2024, la meilleure station de ski du monde est de nouveau française
-
FranceEn Ligne 4 jours
L’Unicef alerte sur les privations matérielles et sociales des jeunes générations en France
-
ÉconomieEn Ligne 5 jours
Climat, guerres, Trump: le G20 sous pression en sommet à Rio
-
FranceEn Ligne 5 jours
La colère des agriculteurs gronde à nouveau, à quoi faut-il s’attendre en ce début de semaine ?