Sports
L1: l’ère Pochettino a commencé au PSG
L’ère Mauricio Pochettino, 30e entraîneur du Paris SG, s’est ouverte dimanche pour la reprise, au Camp des loges, avec pour mission immédiate de ramener le club à la première place de la Ligue 1, puis de briller en Ligue des champions.
Hors du champ des caméras, « Poche » a fait ses premiers pas, qui doivent le mener au « Chaudron » de Geoffroy-Guichard, mercredi, pour Saint-Étienne-PSG, comptant pour la 18e journée de L1.
Le champion de France n’est que 3e, un point derrière Lyon et Lille, un classement qui a précipité le départ anticipé de Thomas Tuchel, prédécesseur de l’Argentin.
Puis, après la réception de Brest le 9 janvier, il aura l’occasion d’ouvrir son palmarès de coach, toujours vierge, avec le Trophée des champions contre l’Olympique de Marseille, le 13 janvier à Lens.
Mais la vraie première grosse échéance pour jauger Pochettino sera le 8e de finale de Ligue des champions contre le FC Barcelone (16 février-10 mars).
« Ses débuts seront durs: tu reprends le 3, tu joues le 6… » rappelle à l’AFP Luis Fernandez, qui avait nommé Pochettino capitaine au PSG en 2002.
« Qu’on ne commence pas à le juger tout de suite, qu’on ne s’attende pas à voir déjà +son+ équipe. Faites-moi plaisir, attendez qu’il ait travaillé avec ses joueurs et récupéré tous les blessés », plaide le champion d’Europe 1984.
« Ce club, il l’aime »
« Avant de parler de système de jeu, il faut d’abord qu’il récupère les blessés », insiste Fernandez. « Quand il aura le groupe en mains, et au complet, là on pourra donner un premier avis. Mais j’ai une totale confiance en lui ».
Fernandez est déjà « très content de le voir arriver à la tête du PSG » et estime que Pochettino, « c’est peut-être l’homme idéal pour le club ».
Pour le vainqueur de la Coupe des Coupes 1996 avec le PSG, l’Argentin a plusieurs qualités pour la fonction: un excellent relationnel avec les joueurs et l’amour du maillot.
« Lui, le maillot, il l’a porté, et dignement, ça compte. Ce club, il l’aime », assure Fernandez. « Les supporters l’aiment et lui aussi les aime », ajoute-t-il.
Quant à gérer les stars du club, « Luis » a aussi « toute confiance ».
« Connaissant Mauricio, c’est un rassembleur. Avec Neymar et Mbappé, ce ne sera pas difficile pour lui, car il est exceptionnel dans le relationnel, l’échange, l’humain. Un peu à l’image de Jürgen Klopp à Liverpool, c’est pour ça que les joueurs répondent présent ».
« Poche » a découvert son groupe dimanche après-midi. Rendez-vous à 14h45 à Saint-Germain-en-Laye, pour un premier galop à partir de 16h00, sans la présence des journalistes.
Pour le début de son mandat, l’Argentin n’a pas échappé à un cas de Covid, touchant l’un de ses joueurs (le club n’a pas précisé lequel), écarté du groupe comme le réclame le protocole sanitaire.
Encore des blessés
Seuls les médias du club ont diffusé une photo du président, Nasser Al-Khelaïfi, présentant le nouvel entraîneur aux joueurs, en présence également du directeur sportif, Leonardo.
Pochettino pourrait donner mardi, peut-être lundi, sa première conférence de presse comme coach parisien.
Le Camp des loges a bien changé depuis son premier passage. Le technicien argentin s’y installe avec ses adjoints, Jesus Perez et Miguel D’Agostino, ainsi que Toni Gimenez, entraîneur des gardiens, et son fils, Sebastiano Pochettino, préparateur physique.
Tous les joueurs étaient attendus dimanche après-midi, y compris les Sud-Américains de l’effectif qui ont passé les vacances sur leur continent.
Certains des convalescents, comme Layvin Kurzawa, étaient déjà au Camp des Loges samedi pour accélérer leur retour.
Face aux Verts, Pochettino sera notamment privé de Neymar (cheville), Presnel Kimpembe (cuisse) et Kurzawa (cuisse), et de longue date de Juan Bernat (genou). Alessandro Florenzi souffre encore de sa cheville gauche.
Pochettino pourrait récupérer Mauro Icardi, Pablo Sarabia et Abdoulaye Diallo à Geoffroy-Guichard, un stade où il n’a jamais évolué. L’ASSE est descendu en L2 en 2001, et Pochettino a commencé son aventure de joueur au PSG à l’hiver 2001, après le match retour entre les deux équipes.
Un vrai saut dans l’inconnu.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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