Économie
Jean Castex décroche la présidence de la SNCF avec un projet ferroviaire ambitieux
L’ancien Premier ministre et actuel patron de la RATP a obtenu le feu vert parlementaire pour piloter le groupe ferroviaire, face à des défis financiers et techniques majeurs.
Le Parlement a approuvé la nomination de Jean Castex à la tête de la SNCF, marquant une nouvelle étape dans la carrière de cet ancien chef de gouvernement. Lors de son audition, l’intéressé s’est présenté comme un passionné du rail, soulignant l’urgence des investissements nécessaires pour moderniser un réseau vieillissant confronté à l’ouverture à la concurrence et aux impératifs environnementaux.
Devant les commissions du Développement durable des deux chambres, le futur président a obtenu soixante voix favorables sur quatre-vingt-trois votants. Il a insisté sur la nécessité de renforcer l’offre ferroviaire, alors que la saturation actuelle du réseau limite sa capacité à répondre à la demande. Sa vision s’articule autour de trois priorités, développer les fréquences, améliorer la qualité de service et moderniser les infrastructures.
La situation financière du groupe représente un enjeu crucial. M. Castex a salué les engagements gouvernementaux en faveur du secteur, tout en précisant que la SNCF assumerait sa part des investissements. Le budget annuel consacré à la régénération du réseau devrait passer de trois à quatre milliards et demi d’euros. Ces dépenses constituent selon lui un pari nécessaire pour éviter la dégradation du système.
Face à l’émergence de concurrents sur les lignes à grande vitesse, l’ancien Premier ministre a plaidé pour une cohésion renforcée au sein du groupe. Il a exprimé sa détermination à prévenir tout morcellement de l’identité SNCF dans ce nouveau contexte concurrentiel. Le dialogue avec les partenaires sociaux, les territoires et les voyageurs figurera au cœur de sa méthode de gouvernance.
Parmi les dossiers prioritaires figurent le développement des trains de nuit, dont M. Castex entend renforcer l’attractivité malgré les difficultés opérationnelles. Il a évoqué l’idée d’utiliser les lignes à grande vitesse durant la nuit pour contourner les contraintes des tracés conventionnels. Le fret ferroviaire et la ligne problématique Paris-Clermont-Ferrand feront également partie de ses premières préoccupations.
Cette nomination marque un retour aux sources pour celui qui avait déjà postulé à la direction de l’entreprise ferroviaire en 2019. Son expérience à la tête de la RATP et son implication dans les dossiers de transport devraient lui permettre d’aborder ces défis complexes avec une vision globale du secteur.
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