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Frontignan : Thibaut Cléret Villagordo dénonce un système qui brise des agents

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Frontignan : Thibaut Cléret Villagordo dénonce un système qui brise des agents
©ThibautCléretVillagordo

Alors qu’un article de Mediapart révèle un cas grave de harcèlement au sein du Conseil régional d’Occitanie, le probable candidat aux municipales, Thibaut Cléret Villagordo, dénonce un silence politique qu’il juge indigne et dangereux.

La publication de Mediapart, le 21 septembre, a agi comme un coup de tonnerre. On y découvre le témoignage d’une agente de la Région, hautement qualifiée, reconnue à Frontignan pour son rôle majeur dans le dossier de la dépollution de la Mobil, brisée par des années de pressions, de harcèlement et d’abandon hiérarchique. Une affaire grave, lourde, qui interroge l’institution régionale mais aussi la responsabilité morale de celles et ceux qui l’ont côtoyée.

Ce qui frappe le plus Thibaut Cléret Villagordo, c’est ce qu’il appelle « l’assourdissant silence » de la classe politique locale. Dans son communiqué, il dit ne pas comprendre l’absence totale de réaction de la municipalité actuelle, de son maire Michel Arrouy, ni du président de l’Agglomération, Loïc Linares. « Ni un mot de soutien, ni un mot d’indignation », s’étonne-t-il. Une attitude qu’il juge d’autant plus choquante que la fonctionnaire en question avait permis à la ville d’avancer dans un dossier long et complexe.

Thibaut Cléret Villagordo pose des questions directes, lourdes de sens. « L’ancien maire n’était-il pas averti de sa situation ? Le maire actuel et le président de l’Agglomération ne le savaient-ils pas ? Et pourtant, rien ». Selon lui, ce mutisme ressemble moins à de l’embarras qu’à une forme d’alignement politique. « Comme si la loyauté de parti valait plus que la dignité d’une femme au travail », écrit-il, accusant la municipalité de Frontignan et l’Agglomération d’être restées dans le rang du Parti socialiste régional.

Le probable candidat aux élections municipales de Frontignan, élargit son propos. Il affirme que ce cas n’est que la partie visible d’un malaise plus profond. « À Frontignan aussi les signaux de mal-être chez les agents communaux sont bien réels ». Une affirmation qui renvoie à des alertes déjà observées ces dernières années dans plusieurs services municipaux. Le communiqué prend un ton grave lorsqu’il évoque les risques : « Si rien n’est dit, si rien n’est fait, que faut-il attendre ? D’autres victimes ? Un drame ? »

Pour Thibaut Cléret Villagordo, ce silence politique est une faute morale. Il dit se « désoler de voir la ville tourner le dos à l’une de ses fonctionnaires qui a beaucoup fait pour elle », et interroge la crédibilité des discours officiels sur l’égalité femmes-hommes, la dignité au travail et le respect des agents publics. « Quand nos élus cesseront-ils de trahir les grands principes qu’ils affichent ? » lance-t-il.

L’affaire dépasse désormais le simple cadre régional. Elle devient un sujet de campagne à Frontignan. En dénonçant un « système de management brutal qui détruit des carrières et brise des vies », Thibaut Cléret Villagordo met en accusation une culture administrative qu’il juge délétère et déshumanisée. Il prévient que l’agente concernée n’est « pas un cas isolé » et que d’autres agents souffrent dans le silence.

La conclusion de son communiqué est sans ambiguïté. « Frontignan La Peyrade mérite mieux que cette honte ». Une phrase qui sonne comme un engagement mais aussi comme un reproche adressé à celles et ceux qui, selon lui, ont préféré se taire.

Si la campagne municipale s’annonçait déjà vive, la question de la souffrance au travail pourrait bien devenir l’un des thèmes centraux des prochains mois.

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5 Commentaires

1 Commentaire

  1. Stephanie

    20 novembre 2025 at 22 h 37 min

    C’est une blague. Elle a porté le projet de dépollution ?????le seul qui a défendu le dossier c’est PB . Pour l’administration c’est AS , DB , YJ, YG et MP .. FC
    On peut connaître le lien entre cette personne et ce candidat .

  2. Presbytere

    21 novembre 2025 at 10 h 33 min

    Il faut ne pas connaître l’Homme pour savoir que par tribalité il protégera quasi toujours la famille (politique) au détriment de ses convictions. Évidemment quand on parle de convictions chez les socialistes comme chez les républicains on peut sourire. Il doit bien y avoir une consigne qui circule « cette fois c’est quelqu’un de notre camp on y va pas ». Qui est fautif ? Les votants naïfs

  3. Karine

    21 novembre 2025 at 14 h 59 min

    Tout changerait si l’on appliquait de vraies sanctions à ceux qui laissent s’installer des ambiances de travail toxiques dans les collectivités. Dans le privé, les choses ont évolué parce que les sanctions sont devenues plus lourdes, ce qui a obligé les entreprises à réagir. Dans le public, ce changement n’a jamais eu lieu. Tant qu’il n’y aura pas de responsabilité claire, rien ne bougera, surtout quand certains services RH se contentent d’accompagner le fonctionnement au lieu de le réguler.

    La seule réponse vraiment efficace serait juridique. Pour un maire reconnu responsable d’un management toxique ou d’un harcèlement, l’inéligibilité serait une mesure radicale, mais c’est justement ce qui fonctionnerait. Pour un cadre dirigeant, qu’il s’agisse d’un DGS ou d’un autre poste à responsabilité, la sanction logique serait la radiation du statut de la fonction publique lorsque ce statut existe. Et lorsqu’il s’agit d’un contractuel, ce serait un licenciement sans maintien des avantages liés au chômage. Une plainte, un procès gagné par la personne harcelée, et une sanction automatique derrière : c’est ça qui ferait réellement bouger les choses.

    Et soyons lucides : si un candidat s’empare de ce sujet en pleine période municipale, c’est surtout parce que c’est la saison des promesses. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

  4. Raoul cemino

    2 décembre 2025 at 13 h 56 min

    Pour être maire il faut d’abord connaître les statuts de la Fonction publique, chose qu’apparement ignore Me Cleret…enquête administrative, tribunal administratif, partenaires sociaux…bref le fonctionnement d’une mairie…
    Il faut savoir raison garder, et savoir parler de ce quon connait, pas des on dit.

  5. dfh

    8 décembre 2025 at 20 h 36 min

    Il est sûrement très gentil, personne ne dit le contraire. Gérer une ville ou une organisation, ce n’est pas aligner des slogans : c’est comprendre les dossiers, maîtriser les enjeux et savoir comment fonctionne une collectivité ou une “boîte” au quotidien.
    Et sur ce point précis, disons qu’il reste encore beaucoup à apprendre…

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