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Élisabeth Borne vise la parité en maths : 50% de filles en terminale d’ici 2030
La ministre de l’Éducation nationale lance un plan ambitieux pour combler le retard des jeunes femmes dans les filières scientifiques, avec un focus sur les mathématiques.
Le gouvernement français souhaite renforcer la présence des jeunes filles dans les disciplines scientifiques, en particulier en mathématiques. Un objectif chiffré a été fixé : atteindre 50% de filles choisissant cette spécialité en terminale d’ici 2030, contre 42% aujourd’hui. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large visant à féminiser les cursus d’ingénieur et du numérique, où les femmes restent minoritaires.
Pour y parvenir, les établissements scolaires seront incités à encourager activement les lycéennes à opter pour cette matière et à la conserver jusqu’au baccalauréat. Une attention particulière sera portée sur l’option « maths expertes », actuellement suivie par seulement 33% d’élèves féminines. Dès la prochaine rentrée, une première étape prévoit d’intégrer 5 000 jeunes filles supplémentaires dans cette voie.
Les chiffres actuels montrent une sous-représentation persistante des filles dans plusieurs spécialités scientifiques. En sciences de l’ingénieur ou en informatique, elles ne représentent que 15% des effectifs, un déséquilibre qui se retrouve, dans une moindre mesure, en physique-chimie (47%) et en mathématiques (42%). Le ministère compte également s’attaquer aux biais inconscients dans l’enseignement, en formant les professeurs à interroger davantage les élèves féminines, y compris lorsqu’elles ne se manifestent pas spontanément.
Cette initiative rejoint les recommandations d’un rapport récent préconisant 20% de filles en classes préparatoires scientifiques d’ici 2026, puis 30% en 2030. Bien que le terme « quota » soit évité, l’approche s’inspire des préconisations du Haut Conseil à l’Égalité, qui milite depuis longtemps pour une meilleure représentation des femmes dans les filières techniques.
Le constat est d’autant plus urgent que les performances globales des élèves français en mathématiques et sciences restent préoccupantes, avec un écart croissant entre filles et garçons dès l’école primaire, le plus marqué de l’Union européenne. Ce plan « Filles et maths » entend donc agir à la racine, en modifiant les pratiques pédagogiques et en brisant les stéréotypes dès le plus jeune âge.
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