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Devant le ministère de la Santé, des soignants disent leur « amour pour l’hôpital public »

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Une vingtaine de personnes, dont des soignants, ont participé dimanche à un rassemblement symbolique sur le perron du ministère de la Santé, à Paris, pour dire leur « amour pour l’hôpital public » et réclamer davantage de moyens, a constaté une journaliste de l’AFP.

« J’aime mon hôpital public, je le défends », « J’aime et je défends la psychiatrie publique », « J’aime mon métier, je le défends » ou « Hôpital public, mon amour », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants, réunis le jour de la Saint-Valentin dans un froid piquant à l’appel notamment de la CGT, SUD, de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) ou des collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux.

Vêtu d’une blouse blanche et coiffé d’un chapeau haut de forme, l’un des participants portait une couronne de fleurs en forme de cœur, ornée d’un ruban rouge proclamant « J’aime la santé, l’action sociale publique ».

« C’est un message d’amour, notre amour pour l’hôpital public, notre amour pour l’importance du service public hospitalier », a déclaré à l’AFP Patrick Pelloux, président de l’Amuf. « On voulait symboliser un acte d’amour et bien dire à la population qu’on est toujours mobilisés pour avoir un hôpital public de meilleure qualité », a-t-il souligné.

Actuellement, la situation est « très difficile. Nous avons vraiment des problèmes majeurs à gérer la crise. Il n’y a pas eu, par exemple, de lits de réanimation médicale ouverts depuis un an », tandis que des lits de réanimation « éphémères » sont installés, a-t-il déploré. « Et c’est les malades au final qui payent parce qu’on a du retard sur des prises en charge, sur des dépistages par exemple des cancers. On reporte des rendez-vous… »

Les soignants « ne vont pas bien. On est fatigués, ça fait un an qu’on est sur le front » et « on a un mal fou à pouvoir vacciner nos malades », ce qui est « vraiment pénible », a-t-il protesté, en plaidant pour « 190 euros d’augmentation cette année pour l’ensemble des personnels ».

« Aujourd’hui, l’hôpital est toujours dans un état de délabrement très avancé. On est resté à quelque 5.000 lits de réanimation. Rien n’a été fait depuis un an », a dénoncé Christophe Prudhomme, médecin urgentiste en Seine-Saint-Denis et responsable CGT.

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