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Cyberattaque: Centreon réhabilité, aucun client du groupe touché

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Une version obsolète d’un logiciel concernée et aucun client de son éditeur, Centreon, touché: la découverte par une agence gouvernementale française d’une attaque informatique s’est rapidement dégonflée mardi, au lendemain de sa révélation.

Dans une note technique dévoilée lundi, l’Agence française de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), le gardien de la sécurité informatique, révélait que « les premières compromissions identifiées » dataient de fin 2017 et qu’elles s’étaient poursuivies jusqu’en 2020.

Etait alors concernée la société Centreon, qui compte parmi ses clients d’importantes entreprises françaises comme Airbus et Total ou le ministère de la Justice, faisant craindre que des entités de premier plan aient pu être touchées. Son logiciel sert de tour de contrôle des systèmes informatiques, afin de repérer pannes et autres problèmes.

Mais, dès mardi, le groupe, après avoir échangé avec l’Anssi, a assuré qu’aucun de ses clients n’était concerné, tandis que la Russie, soupçonnée en raison du mode opératoire détecté, a catégoriquement nié en être à l’origine.

« L’Anssi précise que seule une quinzaine d’entités ont été la cible de cette campagne, et qu’elles sont toutes utilisatrices d’une version open source (libre et gratuite, NDLR) obsolète, qui n’est plus supportée depuis 5 ans », a précisé Centreon dans un communiqué.

Une version confirmée quelques heures plus tard par l’agence gouvernementale, selon laquelle « aucun élément (…) ne permet de supposer de compromission du logiciel avant sa mise en production, ni dans ses dépôts libres, ni chez l’éditeur ».

L’Anssi a également mis en garde contre l’exposition sur internet de ce type de logiciel, surtout lorsqu’il est associé à des mots de passe faiblement sécurisés, comme elle l’a constaté dans cette affaire.

Contactés auparavant, de nombreux clients du groupe (dont EDF, Bosch, Total, Thales, Atos ou le ministère de la Justice) sont restés muets quant au fait d’avoir été ou non affectés par cette attaque.

Mais d’autres, dont Air France, la Fondation de France ou Action contre la Faim, ont dit n’avoir pas été touchés.

Selon Centreon, la version libre de son logiciel est utilisée sur quelque « 200.000 postes », et la version commerciale par « 720 clients ».

Démenti de la Russie

L’entreprise a ainsi conseillé aux utilisateurs d’une version libre de son logiciel de vérifier si elle est postérieure à 2015 et de se méfier des « intégrateurs tiers ».

La société a également indiqué qu’aucun « code malicieux » n’avait été propagé par Centreon et qu' »aucun parallèle avec d’autres attaques » de type SolarWinds (une gigantesque cyberattaque aux Etats-Unis en décembre 2020) ne pouvait être fait.

Dans sa note, qui se limite à une expertise technique et qui ne formule donc pas d’accusation, l’Anssi a noté que l’attaque en question présentait « de nombreuses similarités avec des campagnes antérieures du mode opératoire Sandworm », généralement attribué au renseignement militaire russe.

Le Kremlin a réagi mardi en jugeant « absurde » de considérer que la Russie puisse être derrière une telle cyberattaque.

Moscou a toujours démenti avoir mené des attaques informatiques contre ses rivaux occidentaux, malgré la multiplication des accusations en ce sens, en Europe comme aux Etats-Unis, après le piratage de nombreuses institutions et entreprises.

« La Russie n’a jamais eu, n’a pas, et ne peut avoir le moindre rapport avec la cybercriminalité quelle qu’elle soit », a martelé devant la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le parquet de Paris a, quant à lui, indiqué qu’aucune enquête n’avait été ouverte à ce stade.

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Météo : sept départements placés en vigilance dimanche

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Météo : sept départements placés en vigilance dimanche

Sept départements sont sous haute surveillance ce dimanche en raison de conditions météorologiques variées et potentiellement dangereuses.

Le dimanche 22 décembre s’annonce sous le signe de la prudence pour de nombreux territoires français. Météo-France a émis une vigilance orange pour sept départements, chacun confronté à des phénomènes météorologiques distincts.

Dans le nord-ouest du pays, les Côtes-d’Armor, l’Ille-et-Vilaine et la Manche sont concernés par une alerte aux vents violents. À partir de 10h et jusqu’à 16h, les habitants de ces régions devront faire face à des rafales atteignant jusqu’à 120 km/h, voire 130 km/h sur les côtes de la Manche. La dépression Enol, en marge de la perturbation, est à l’origine de ces conditions tempétueuses.

Simultanément, les départements alpins de l’Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie sont placés en vigilance orange pour des risques de neige-verglas et avalanches. Dès les premières heures de la matinée, ces zones montagneuses ont commencé à recevoir d’importantes quantités de neige, rendant les conditions routières et de circulation difficiles. À Chamonix et Bourg-Saint-Maurice, plusieurs centimètres de neige ont déjà été mesurés, et le risque d’avalanche est jugé « fort » par Météo-France.

L’Ain, quant à lui, a été ajouté à la liste des départements en vigilance orange pour neige-verglas en milieu de matinée, soulignant l’ampleur et la diversité des phénomènes météorologiques sur le territoire français.

La vigilance pourrait également s’étendre à d’autres départements, tels que le Finistère, le Calvados et la Seine-Maritime, où des rafales violentes sont également attendues. Une potentielle aggravation de la situation est envisagée, nécessitant une attention particulière des habitants de ces zones.

Ce dimanche, la diversité des alertes météorologiques reflète la complexité des conditions atmosphériques qui traversent le pays. Les autorités appellent à la vigilance et à la prudence, recommandant aux résidents des zones concernées de limiter leurs déplacements et de se tenir informés des évolutions météorologiques.

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Dominique Pelicot condamné à 20 ans de prison, les autres accusés jugés coupables

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Dominique Pelicot condamné à 20 ans de prison, les autres accusés jugés coupables

Le tribunal d’Avignon a rendu son verdict dans l’affaire des viols de Mazan, marquant un tournant dans la lutte contre les violences conjugales.

La cour criminelle de Vaucluse a statué jeudi sur le sort de Dominique Pelicot, un septuagénaire accusé de viols aggravés et de tentatives de viol sur son ex-épouse, Gisèle. Durant une décennie, cet homme a administré des anxiolytiques à son épouse avant de la violer et de l’exposer à des inconnus recrutés via internet, une pratique qui a marqué les esprits par sa cruauté.

Lors de l’énoncé du verdict, le président de la cour, Roger Arata, a déclaré Pelicot coupable, soulignant ainsi la gravité des faits. « Monsieur Pelicot, vous êtes déclaré coupable de viol aggravé sur la personne de Gisèle Pelicot », a-t-il précisé, avant de réserver la lecture de la peine pour plus tard dans la matinée. Pelicot, impassible, a écouté sans broncher la sentence qui le condamne potentiellement à 20 ans de réclusion criminelle.

Outre les viols, l’accusé a également été reconnu coupable de détention et enregistrement d’images prises à l’insu de sa femme, de sa fille et de ses belles-filles. La salle d’audience était comble, la famille au complet, témoin silencieux d’une justice qui se rend.

Au cours du procès, Dominique Pelicot avait exprimé des regrets, demandant pardon à sa famille et reconnaissant le courage de son ex-épouse. « On m’a affublé de titres, j’ai plutôt l’intention de me faire oublier », avait-il déclaré, conscient de l’image monstrueuse qu’il projetait. Caroline, sa fille, n’a plus que des mots durs pour lui, le qualifiant de « géniteur » et le décrivant comme un des plus grands criminels sexuels des vingt dernières années.

L’affaire de Mazan, par son horreur et sa médiatisation, est devenue un symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle met en lumière la nécessité d’une justice ferme et sans complaisance face à de tels actes. La condamnation de Pelicot, bien que ne pouvant réparer les traumatismes infligés, envoie un message fort : la société ne tolère pas l’impunité pour ces crimes odieux.

La peine de Dominique Pelicot, qui sera probablement lourde, ne sera pas seulement une punition, mais aussi une tentative de restauration de la confiance dans la justice par les victimes et la société.

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Cyclone: les autorités redoutent des centaines de morts à Mayotte, dévasté

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Cyclone: les autorités redoutent des centaines de morts à Mayotte, dévasté

Le cyclone Chido, le plus violent en 90 ans, a dévasté Mayotte, laissant derrière lui des scènes de désolation et une estimation de plusieurs centaines, voire milliers de victimes.

Mayotte, département français le plus pauvre, a été frappé par le cyclone Chido, entraînant une dévastation sans précédent. Les autorités locales, sous la direction du préfet François-Xavier Bieuville, redoutent un bilan humain extrêmement lourd. « Nous envisageons un nombre de victimes qui pourrait s’élever à plusieurs centaines, voire atteindre le millier ou quelques milliers », a-t-il déclaré sur Mayotte la 1ère. La violence du cyclone rend le décompte final très compliqué, notamment en raison des traditions locales qui prévoient des inhumations rapides.

Les zones les plus touchées sont les bidonvilles où vivent une population estimée à plus de 100.000 personnes en situation irrégulière. Ces zones, déjà fragiles, ont été totalement anéanties, rendant les opérations de secours particulièrement difficiles. Les infrastructures en dur n’ont pas été épargnées non plus : hôpitaux, écoles, commerces, et même les bâtiments administratifs ont subi de graves dommages.

Face à l’urgence, un pont aérien et maritime a été mis en place depuis La Réunion pour acheminer du matériel et des secours. Dimanche, les premiers avions ont atterri à Mayotte, apportant une aide précieuse pour rétablir l’approvisionnement en eau, nourriture et électricité. Les forces de l’ordre, au nombre de 1.600, sont également sur le terrain pour prévenir les pillages.

L’ampleur des dégâts a suscité une réaction internationale. La Commission européenne, par la voix de sa présidente Ursula von der Leyen, a exprimé sa solidarité et sa volonté d’apporter un soutien dans les jours à venir. En France, les ministres de l’Intérieur et des Outre-mer, Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, ainsi que le ministre de la Francophonie, Thani Mohamed-Soilihi, sont attendus sur place pour coordonner les efforts de secours.

Le pape François, en visite en Corse, a également exprimé son soutien aux victimes de cette tragédie. Le président Emmanuel Macron, rencontré par le souverain pontife, a réaffirmé l’engagement de la France à agir pour les habitants de Mayotte.

La députée Estelle Youssouffa a appelé à la déclaration de l’état d’urgence pour protéger les personnes et les biens. Bien que l’alerte cyclonique ait été abaissée de rouge à orange, la situation reste critique, avec des opérations de recherche de survivants encore en cours.

Le cyclone Chido, après avoir ravagé Mayotte, a poursuivi sa route vers le nord du Mozambique, causant au moins trois morts. Les îles des Comores, voisines de Mayotte, ont été relativement épargnées, enregistrant seulement des dégâts mineurs.

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