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Covid-19: la vaccination pour tous en France s’organise, « pass sanitaire » en vue

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

À vos agendas, prêts, partez! À quatre jours de l’ouverture généralisée de la vaccination contre le Covid, tous les majeurs en France peuvent désormais prendre rendez-vous, tandis que le Parlement a adopté la mise en place d’un « pass sanitaire » controversé.

La réservation de créneaux sur les plateformes internet spécialisées (Doctolib, Keldoc, Maiia) a été élargie jeudi matin aux 18-49 ans, dernière catégorie à avoir droit aux vaccins sans critère de santé.

Pour eux, les rendez-vous débuteront lundi, avec l’ouverture officielle de la vaccination à tous les majeurs, après la levée graduelle des conditions d’âge ou d’état de santé initialement en vigueur.

« Les réservations seront progressives, de nouveaux créneaux mis en ligne chaque jour sur les différentes plateformes », a précisé le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur Twitter.

« Cette nouvelle étape ne va cependant pas permettre de répondre à toute la demande des patients », a prévenu Doctolib dans un communiqué, en pointant « un nombre encore limité de doses de vaccins, notamment Pfizer et Moderna ».

« 28 millions de personnes adultes sont éligibles à la vaccination et non vaccinées à date pour en moyenne 500.000 rendez-vous disponibles chaque jour », poursuit la principale plateforme de réservation, qui « s’attend à une forte affluence ».

Attestations

L’Assurance maladie a de son côté ouvert jeudi un site internet (attestation-vaccin.ameli.fr) qui permet aux personnes vaccinées avant le 3 mai de récupérer leurs « attestations certifiées ». Ce document, désormais remis après chaque injection, permet d’activer le « pass sanitaire » français et de voyager à l’étranger.

Vacciner le plus largement possible est un enjeu crucial pour la France afin d’éviter une reprise de l’épidémie dans les semaines et les mois à venir, alors que les restrictions en vigueur sont progressivement relâchées.

Selon les dernières projections de l’Institut Pasteur, publiées le 22 mai, la décrue de l’épidémie et l’accélération de la vaccination peuvent même laisser espérer un été apaisé, à condition toutefois qu’elles se poursuivent dans les semaines à venir.

A ce stade, 24,5 millions de personnes ont reçu au moins une injection (soit 36,7% de la population totale et 46,8% de la population majeure), dont 10,3 millions en ont eu deux (15,4% de la population totale et 19,7% de la population majeure).

Dans le même temps, les chiffres de l’épidémie continuent à baisser: moins de 18.000 malades du Covid-19 sont hospitalisés, dont 3.200 dans les services de réanimation.

« Vous connaissez nos objectifs: 30 millions de primo-vaccinés d’ici au 15 juin », a rappelé M. Véran lors d’un déplacement dans l’Essonne.

Si cet objectif semble tenable, la suite est plus incertaine, et le gouvernement veut absolument éviter que la vaccination ne plafonne cet été à un niveau insuffisant. Le mot d’ordre est donc clair: aller chercher tous ceux qui ont droit à la vaccination.

Pour cela, le ministère de la Santé assure utiliser « tous les moyens possibles et imaginables », des relances téléphoniques par l’Assurance maladie jusqu’au partenariat avec des associations.

Bientôt les ados?

« Plus de 82% de Français veulent désormais se faire vacciner », veut croire M. Véran. « Et je m’en réjouis car on a besoin de vacciner beaucoup ».

« Cette confiance (…) permet à mon sens de mettre de côté le débat sur l’obligation vaccinale » lancé cette semaine par l’Académie de médecine, a-t-il jugé.

Un autre levier de taille pourrait être la vaccination prochaine des ados.

L’Agence européenne du médicament (EMA) se prononcera vendredi sur l’autorisation du vaccin de Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans. Dans la foulée, la Haute autorité de santé (HAS) dira s’il peut être administré en France aux ados de 16 à 18 ans, voire dès 12 ans.

De son côté, après des mois de retard, le laboratoire Sanofi a annoncé qu’il entamait des essais à grande échelle de son vaccin, sur 35.000 personnes dans plusieurs pays. Il vise une commercialisation fin 2021, soit près d’un an après les premiers vaccins approuvés.

Pour tenter d’atténuer ce retard, Sanofi veut évaluer si son produit fonctionne en dose de rappel après un autre vaccin et peut s’intégrer dans des campagnes de vaccination qui pourraient revenir régulièrement face aux mutations du virus.

Le Parlement réfléchit lui aussi à l’après: il a adopté définitivement jeudi soir, par un ultime vote du Sénat, le projet de loi encadrant la sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire. Il permet notamment la mise en place du controversé « pass sanitaire ».

Les députés de gauche (GDR, LFI, SOC) ont d’ores et déjà annoncé qu’ils saisiront le Conseil constitutionnel, jugeant que ce texte « donne des pouvoirs très importants au gouvernement sur des bases beaucoup trop vagues et imprécises ».

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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