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Chute de la natalité en France : le taux de fécondité atteint son niveau le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale

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Chute de la natalité en France : le taux de fécondité atteint son niveau le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale

Au premier semestre 2023, la France fait face à une nouvelle baisse de la natalité, malgré les espoirs d’une reprise post-pandémie.

Le taux de natalité continue de chuter en France au premier semestre de l’année 2023, selon les données publiées par l’Insee. Cette tendance à la baisse inquiète les démographes alors que le taux de fécondité n’a toujours pas retrouvé son niveau d’avant la pandémie.

Selon les statistiques, 314 400 bébés sont nés au premier semestre de cette année, soit 24 000 de moins qu’en 2022 sur la même période. En juin 2023, le nombre de naissances a été 7,2 % inférieur à celui de juin 2020, mois de référence pour les conceptions d’avant la pandémie. Une situation préoccupante se profile également avec le nombre de décès (313 300) qui a presque égalé celui des naissances. Le solde naturel, proche de zéro, atteint ainsi son niveau le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le constat alarmant s’était déjà fait remarquer en février 2021, mois au cours duquel seulement 49 206 nouveau-nés avaient vu le jour, le chiffre le plus bas depuis 1946. Les mois de février et avril 2023 suivent de près cette tendance avec respectivement 49 700 et 50 500 bébés nés.

La pandémie de COVID-19, notamment le premier confinement, avait entraîné une chute significative de la natalité en 2021. Les experts démographiques avaient espéré une reprise progressive, mais les faits contredisent cette hypothèse. Si la baisse de 7 % persiste sur l’ensemble de l’année 2023, le taux de fécondité pourrait atteindre un niveau critique de 1,67 enfant par femme, le plus bas depuis le milieu des années 1990.

Face à cette situation préoccupante, le gouvernement avait initialement promis d’augmenter le nombre de places en crèche et autres modes de garde pour favoriser le travail des femmes, un facteur essentiel pour stimuler la natalité. Toutefois, sur le premier quinquennat, seules 15 000 places de crèche ont été créées sur les 30 000 annoncées lors de l’élection d’Emmanuel Macron en 2017.

La première ministre, Elisabeth Borne, s’est engagée à créer 200 000 nouvelles places en crèche d’ici à 2030 et à revaloriser les salaires des professionnels de la petite enfance souvent mal rémunérés.

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