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C1: Paris résiste et terrasse le Bayern, Chelsea perd mais passe
Paris au bout de la souffrance! Même battu 1-0 par le Bayern Munich mardi, le PSG s’est qualifié pour les demi-finales de Ligue des champions pour la deuxième année d’affilée après l’exploit de l’aller (3-2). Même scénario pour Chelsea, battu par Porto (1-0) mais qualifié.
Paris tremble mais élimine le tenant
Quelle abnégation! Dans un quart retour devenu irrespirable, les Parisiens ont évité de revivre les désillusions du passé en venant à bout des Bavarois, leurs bourreaux lors de la finale 2020 (1-0), malgré l’ouverture du score de l’ancien Parisien Eric Maxim Choupo-Moting qui a placé le Bayern à un petit but de la qualification pendant près d’une heure.
Mais après avoir effacé en huitièmes le spectre de la « remontada » de 2017 en éliminant Barcelone, les Parisiens ont fait un sort à l’ascendant psychologique des champions d’Europe en titre, probablement la meilleure équipe du moment.
« On est vraiment une équipe », a savouré Neymar au micro de RMC Sport. « Le plus important c’est qu’on soit qualifié. On est en demi-finales et maintenant on vise plus grand. »
De retour dans le dernier carré, les Parisiens défieront fin avril et début mai Manchester City, ou bien Dortmund, qui s’affrontent mercredi (aller: 2-1).
Pour décrocher la troisième demi-finale de C1 de son histoire après 1995 et 2020, Paris a dû préserver mardi l’avantage chèrement acquis à l’aller la semaine dernière, et notamment ses trois buts inscrits à l’extérieur qui ont compté double. Le scénario a été haletant, avec des ratés offensifs incroyables de l’intenable Neymar en première période, puis une fin de match à trembler sur toutes les offensives munichoises et à souffler sur les interventions cruciales du gardien Keylor Navas.
Mais l’essentiel est là: Paris tient sa place dans le dernier carré, où le club champion de France fera figure d’épouvantail pour la victoire finale.
« On est une grande équipe, aujourd’hui, avec tout le respect pour les autres, on est là avec eux », a lancé le président parisien Nasser Al-Khelaïfi sur RMC Sport.
Surtout si le PSG montre son visage de la première période mardi, où il a mis au supplice le Bayern… sans concrétiser, comme un miroir inversé du match aller
Il faut dire que Kylian Mbappé, Neymar et Angel Di Maria, virevoltants, ont fait mal à chaque accélération.
Mais « Ney » a buté sur l’impeccable gardien Manuel Neuer (9e, 28e) et le Brésilien, pourtant dans un grand soir, a manqué de réussite sur plusieurs tentatives brûlantes repoussées par les poteaux (34e, 39e) ou la transversale (37e).
Et que dire de son accélération plein axe, conclue en bout d’action par une passe de Di Maria que Neymar, en se jetant, ne parvient pas à reprendre devant la cage vide (53e).
Cela aurait pu coûter cher à Paris quand le Bayern, cette fois, s’est montré réaliste: déjà buteur à l’aller, l’ancien Parisien Eric Maxim Choupo-Moting a catapulté au fond un ballon mal repoussé par le portier Keylor Navas (40e).
Ce dernier, encore déterminant, a dû s’employer (40e, 44e, 45e+2, 60e), symbole d’une équipe en souffrance. Et puisqu’il fallait souffrir, même Mbappé est revenu défendre avec acharnement, jusqu’à la libération finale: une défaite synonyme de qualification et de rêve européen toujours vivant pour le Paris SG.
Chelsea résiste à Porto
Et revoilà Chelsea dans le dernier carré de la Ligue des champions, sept ans après sa dernière apparition à ce stade!
Les Blues de Thomas Tuchel avaient sans doute fait le plus dur à l’aller avec une victoire 2-0, mais ils ont eu le mérite de gérer sans trop trembler le match retour, malgré la victoire 1-0 de Porto et l’extraordinaire retourné de Mehdi Taremi en fin de rencontre (90+3).
Chelsea a résisté, Chelsea a serré les dents et Chelsea revient dans le grand monde, où il retrouvera en demi-finales (27-28 avril et 4-5 mai) le vainqueur de la confrontation mercredi entre Liverpool et le Real Madrid (aller: 1-3).
Avec dans la tête le rêve d’une nouvelle finale, le 29 mai à Istanbul: ce serait la première pour Chelsea depuis son sacre en 2012 et la deuxième d’affilée pour Tuchel, finaliste avec le PSG l’été dernier.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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