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C1 : l’OM vraiment seul face à son destin

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Situation grave, mais pas désespérée: battu lors de ses deux premiers matchs, l’OM joue mardi une bonne partie de son avenir en Ligue des champions avec la réception du Sporting Portugal, leader du groupe D, sans même pouvoir compter sur l’appui de son public.

En 2020, le vide du Vélodrome, imposé par le Covid, avait été l’un des arguments avancés pour justifier le piteux parcours des Olympiens en Ligue des champions. Sans la ferveur de ses supporters, que pouvait espérer l’OM ?

Mais la tristesse du huis clos, l’OM va y regoûter mardi, avec en prime une véritable obligation de résultat. Lors du précédent match de C1 à domicile, perdu contre Francfort, de nouveaux incidents ont en effet eu lieu entre supporters marseillais et Allemands.

Le Vélodrome était en sursis et l’UEFA a sévi, imposant un huis clos total face au Sporting ainsi que la fermeture du Virage Nord lors du match à venir face à Tottenham. La direction marseillaise a un temps pensé faire appel mais la lecture du rapport UEFA lui a fait comprendre qu’il ne servait à rien d’insister.

« Pour nous, ça ne changera rien du tout. On sait que les supporters seront derrière nous quand même. Et nous, on va mouiller le maillot pour les satisfaire », a assuré lundi Chancel Mbemba, qui sera de retour de suspension contre les Portugais.

Son entraîneur Igor Tudor a tout de même apporté un petit bémol à l’appréciation de son défenseur central. « Ca ne sera pas la même chose sans supporters. Ils vont nous manquer, bien sûr. Mais ce qui est vrai, c’est que l’approche, la préparation, doivent être les mêmes », a assuré le Croate.

L’OM, de toutes façons, n’a pas trop le choix. Invaincu en neuf journées de championnat (sept victoires et deux nuls), le club provençal continue en effet à se faire claquer la porte au nez à l’étage supérieur et est déjà très en retard dans la poule D.

quelques bonnes cartes

A Londres contre Tottenham, l’OM avait été intéressant mais avait payé en fin de match l’expulsion précoce de Mbemba (2-0). Puis les Marseillais avaient été très moyens contre Francfort, vainqueur 1-0 au Vélodrome.

« Je ne crois pas qu’on ait mal joué. On a fait de bonnes prestations contre des équipes fortes. Mais on n’a rien pris alors qu’on méritait certainement quelque chose. Demain, on doit faire une grande prestation et espérer que ça nous apporte au moins un point », a estimé Tudor en conférence de presse.

Mais pour s’imaginer un avenir dans la compétition, l’OM aura sans doute besoin de plus qu’un point face au Sporting, sorte d’équipe-miroir, remarquable en Ligue des champions avec six points en deux matchs, mais très quelconque en championnat, où elle a déjà été battue trois fois et ne figure qu’à la 7e place.

« Ils ne sont pas dans les trois premiers mais ils continuent à travailler et à faire des exploits en C1 », a résumé Mbemba qui, lors de son passage par Porto, a plusieurs fois affronté l’équipe de Ruben Amorim, que le président marseillais Pablo Longoria qualifie de « coach émergent sur la scène européenne ».

De son côté, Tudor doit encore faire ses preuves à ce niveau de compétition mais il a quelques bonnes cartes à jouer face au Sporting. La nette victoire ramenée d’Angers (3-0) vendredi a ainsi apporté plusieurs bonnes nouvelles: Gerson va mieux, Leonardo Balerdi aussi, et Alexis Sanchez s’est reposé.

Revenus de leur séjour en équipe de France, Jonathan Clauss et Mattéo Guendouzi ont de leur côté réussi des prestations de valeur internationale, de celles qu’on espère en Ligue des champions

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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