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C1: Chelsea et Tuchel sacrés, dur apprentissage pour Manchester City

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Chelsea a remporté sa deuxième Ligue des champions, en battant en finale le favori Manchester City (1-0) grâce à Kai Havertz (42e), samedi à Porto, un titre symbolique pour son entraîneur Thomas Tuchel, licencié du Paris SG à Noël.

Le technicien allemand et le club londonien ont vécu ensemble les soubresauts d’une saison unique, chamboulée par la pandémie de Covid-19.

Septièmes de Premier League à l’arrivée du Souabe mi-janvier, les « Blues » ont connu une saison de hauts et de bas, qui faisaient d’eux les outsiders face au récent champion d’Angleterre.

Mais à exercice singulier, vainqueur surprise: les « Sky Blues », mis sur orbite par les investissements colossaux de leur riche propriétaire émirati, devront attendre avant d’inscrire leur nom au palmarès.

Comme Tottenham en 2019 et le PSG en 2020, ils ont perdu leur première finale de C1, la preuve que la compétition phare ne se laisse pas séduire par les nouveaux venus, aussi séduisants soient-ils.

« Pour une première finale, on a joué un très bon match, on a montré du courage. On va apprendre », a analysé leur entraîneur Pep Guardiola, sacré deux fois sur le banc du Barça.

Chelsea est passé par là en 2008, lorsque Manchester United l’a battu au bout de la séance de tirs au but à Moscou.

Les « Blues » ont retenu leur leçon, en prenant leur revanche quatre ans plus tard face au Bayern, à Munich.

Thiago Silva sort sur blessure…

Alors qu’il a essayé un coup tactique en titularisant Raheem Sterling à la place de Fernandinho, Guardiola n’a pas trouvé la clé face à Tuchel, qui le bat pour la troisième fois en un mois et demi (après la Coupe et le Championnat).

L’Allemand, comme Chelsea, a connu un apprentissage des finales douloureux, avec celle perdue en août dernier à Lisbonne face au Bayern (1-0) avec le PSG, qui l’a limogé quatre mois plus tard, sur fond de désaccord sur le jeu proposé.

A Londres, ses joueurs sont allés au bout de son idée, avec de la solidarité en défense et un engagement constant.

« C’est un groupe fort, un club ambitieux qui me correspondent parfaitement », a remarqué Tuchel, qui a salué la « performance collective ».

Un homme est quand même sorti du lot: N’Golo Kanté.

L’international français « aux trois poumons » a réalisé un match à son image, en étant infatigable lorsqu’il s’agissait du pressing, et percutant quand il avait la balle.

Son coéquipier avec les Bleus, Olivier Giroud, est lui resté sur le banc tout le match.

Avec environ 4.000 supporters, les « Blues » ont aussi bénéficié de l’appui du 12e homme, leurs supporters ayant remporté le match des tribunes.

La présence de 14.110 spectateurs au stade de Dragon a donné du souffle à cette finale, anglaise aussi dans l’engagement mis par les deux équipes.

Ainsi des « Thiago Silva » bruyants ont accompagné la sortie (39e) du défenseur brésilien, touché à une cuisse, qui avait du mal à cacher son abattement.

Mais, dans ce théâtre redevenu vivant grâce aux fans, les séquences se sont enchaînées, et aux larmes a succédé la joie, lorsque Havertz a ouvert le score trois minutes plus tard.

Lancé par Mason Mount, en contre, le jeune international allemand de 21 ans a effacé Ederson d’un crochet avant de pousser la balle dans le but vide.

Jusque-là, la rencontre avait été comme les deux entraîneurs l’avait imaginée: Guardiola comme Tuchel ont déclaré vendredi qu’ils se préparaient « souffrir », et ils ont eu raison.

… De Bruyne aussi

Chelsea a poussé en premier, avec Timo Werner notamment, mais l’Allemand s’est montré maladroit (10e, 14e).

Manchester City a bien répondu, mais sur sa meilleure occasion, Antonio Rüdiger a réussi un tacle exceptionnel sur Phil Foden (27e) qui s’apprêtait à tirer à bout portant.

Il a aussi manqué quelques centimètres à Riyad Mahrez, seul, pour reprendre le centre de Kyle Walker (30e).

L’international algérien a retenté sa chance, avec un centre dangereux qu’a dégagé en urgence Cesar Azpilicueta (68e).

Quelques instants plus tôt, De Bruyne est sorti blessé (59e), après un coup au visage. Comme Silva avant lui, le Belge a été très ému au moment de quitter la pelouse.

City laissait échapper son rêve… La sentence aurait pu intervenir plus tôt sans le raté de Christian Pulisic (73e), en contre.

Après une dernière frappe de Mahrez (90e+7), les fans de Chelsea ont laissé éclater leur joie. Dans le même temps, le speaker les enjoignant à garder leur masque et à rester assis sur leurs sièges. La dernière image d’une saison pas comme les autres.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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