Sports
C1: avant les demies, les supporters du PSG entre adrénaline et frustration
S’enflammer… loin du Parc des Princes. Malgré l’adrénaline d’une demi-finale de Ligue des champions mercredi, les supporters du Paris SG ont adapté leur passion aux restrictions sanitaires qui les éloignent de leurs amis, entre frustration et espoir de retrouvailles prochaines pour fêter cette épopée européenne.
Mot d’ordre: tous en rouge et bleu ! Le Collectif ultras Paris (CUP), le principal groupe de fans du club de la capitale, a annoncé la couleur lundi sur les réseaux sociaux, à deux jours de la manche aller contre Manchester City.
« Drapeaux de la ville de Paris aux fenêtres, maillots du PSG sur les épaules, écharpes du PSG sur les tableaux de bord, toutes les idées sont bonnes pour représenter notre club de coeur », a lancé le CUP, comme un cri de ralliement.
Mais au Parc des princes mercredi, c’est bien le silence qui accompagnera les joueurs, en vertu de la règle du huis clos en place depuis fin octobre pour empêcher la propagation du coronavirus.
Pour les supporters, c’est la double peine, puisque le couvre-feu national à 19h00 les empêche de se réunir entre eux au moment du coup d’envoi, prévu à 21h00.
« C’est une période compliquée. Il n’y a rien de mieux que la vibration d’une tribune quand il y a un but. On nous prive de ce bonheur », lâche Frédéric Reverdy, coprésident du PSG Fan Club Normandie.
« À genoux devant la télé »
« On vit la saison à travers la télé, mais ce n’est pas pareil. On pense effectivement que ça peut être notre année pour la Ligue des champions, mais le problème, c’est qu’on ne sera pas là, derrière les joueurs », poursuit-il.
Dans ce contexte, la télévision devient le dernier refuge de ces mordus: « Je suis tout seul chez moi, et je discute avec mes potes par messagerie », décrit Simon Ladam, fan du PSG et visiteur occasionnel du Parc.
« C’est moins drôle, mais j’arrive à faire la part des choses. J’étais à genoux devant ma télé lors des vingt dernières minutes de PSG-Bayern, en train de m’arracher les cheveux à cause du stress ! », rigole-t-il.
Le plus frustrant, « c’est surtout de ne pas pouvoir aller à Manchester, on y était en 2016 » pour le quart retour perdu (1-0), se rappelle Jonathan Partula, longtemps abonné au Parc.
Les joueurs, eux, « ne peuvent pas s’habituer à des ambiances pareilles. Nos supporters nous manquent », a souligné Presnel Kimpembe.
Pour le quart de finale retour face au Bayern, le CUP avait préparé un grand tifo, qui a recouvert trois tribunes du Parc, en plus d’accompagner le départ des joueurs de leur hôtel vers le stade, avec chants et fumigènes.
Le déconfinement progressif en mai annoncé par le gouvernement offre aux supporters la perspective de se retrouver pour voir entre eux les derniers matches du PSG, en lice pour remporter trois titres.
« Si on va en finale, il y aura des manifestations en ville, sur les Champs ou ailleurs, j’en suis sûr ! », assure Jonathan Partula, qui aimerait voyager à Istanbul, ville hôte de la finale le 29 mai: « Je suis vacciné depuis jeudi, si on peut y aller, j’y serai, sûr et certain ! »
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