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Brigitte Bardot s’est éteinte, une icône française disparaît
La légende du cinéma et figure engagée de la cause animale est morte à l’âge de 91 ans dans sa propriété de Saint-Tropez. Le monde du spectacle et au-delà lui rend un hommage unanime, saluant une personnalité libre et complexe.
La nouvelle a été annoncée dans la matinée par sa fondation. Brigitte Bardot s’est éteinte paisiblement à l’aube, entourée de son époux, dans la demeure de La Madrague qui lui était si chère. L’actrice, chanteuse et militante avait 91 ans. En quelques heures, les réactions ont afflué, dessinant le portrait d’une femme qui, bien au-delà du mythe cinématographique, a marqué son époque par son indépendance d’esprit et ses combats.
Le président de la République a salué sur les réseaux sociaux « une légende du siècle ». Marine Le Pen a quant à elle rendu hommage à une personnalité « incroyablement française, libre, indomptable, entière », rappelant les affinités que l’ancienne star affichait avec la mouvance politique d’extrême droite. Ces prises de position, souvent polémiques, avaient d’ailleurs valu à Brigitte Bardot plusieurs condamnations judiciaires ces dernières décennies.
Pour beaucoup, elle restera avant tout l’incarnation d’une certaine idée de la liberté, surgie à l’orée des années 1960. Le quotidien Libération souligne qu’elle fut « la dernière de cette poignée de figures nouvelles et libres dans lesquelles la France a aimé se reconnaître ». Son rôle dans « Et Dieu… créa la femme » en 1956, réalisé par son premier mari Roger Vadim, fit d’elle un sex-symbol mondial et un emblème de l’émancipation des mœurs. Sa carrière, pourtant, fut brève. À 39 ans, après une cinquantaine de films et des scènes devenues mythiques, comme son monologue dans « Le Mépris » de Jean-Luc Godard, elle tourna le dos au cinéma.
Elle se consacra alors pleinement à un autre engagement, celui de la défense des animaux. La Fondation qu’elle créa en 1986 devint le centre de sa vie. Son action, parfois spectaculaire à l’image de son voyage sur la banquise en 1977 pour dénoncer le massacre des bébés phoques, lui forgea une nouvelle image, celle d’une militante infatigable et passionnée. Elle vivait retirée dans le sud de la France, entourée d’animaux recueillis, se décrivant elle-même comme une « fermière ».
Le parcours de Brigitte Bardot, de la jeune fille de bonne famille passionnée de danse à l’icône planétaire, puis à la figure parfois controversée, demeure unique. Comme le résumait un ancien président de la République, selon le témoignage du cinéaste Claude Lelouch, « La France, c’est moi et Brigitte Bardot ». Une formule qui, au-delà de l’anecdote, souligne à quel point son personnage public s’est inscrit dans l’imaginaire national. Ses obsèques, conformément à sa volonté, se dérouleront dans la plus stricte intimité.
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