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Birmanie : le général Min Aung Hlaing en Thaïlande pour coordonner l’aide post-séisme

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Le chef de la junte birmane participe à un sommet régional à Bangkok, alors que son pays compte plus de 3 000 victimes après le tremblement de terre dévastateur du 28 mars.

Min Aung Hlaing a atterri jeudi dans la capitale thaïlandaise pour le 6e sommet de l’Initiative du Golfe du Bengale (Bimstec), réunissant sept pays asiatiques. Cette rencontre devrait notamment aborder la gestion de la catastrophe naturelle qui a frappé la Birmanie et la Thaïlande, causant des milliers de morts et des dégâts matériels considérables.

La Thaïlande, également touchée par le séisme, propose l’adoption d’une déclaration commune pour coordonner les secours. Le bilan provisoire en Birmanie s’élève à plus de 3 000 décès, avec des infrastructures sanitaires saturées et des pénuries criantes de médicaments, d’eau et de nourriture. Les Nations unies estiment que près de trois millions de personnes sont affectées, tandis que des scènes de désespoir se multiplient dans les zones sinistrées, comme à Sagaing, où 80 % des bâtiments sont endommagés.

Face à l’urgence, la junte birmane a décrété un cessez-le-feu temporaire jusqu’au 22 avril, une mesure saluée par l’ONU, qui appelle cependant à une solution politique durable. Les groupes rebelles, dont l’Alliance des Trois Fraternités, ont également suspendu leurs opérations militaires. Malgré ces annonces, les tensions persistent, la junte menaçant de répliquer à toute provocation.

Les opérations de sauvetage se poursuivent dans des conditions extrêmement difficiles. À Naypyidaw, l’extraction miraculeuse de deux survivants des décombres d’un hôtel a redonné un fragile espoir, tandis qu’en Thaïlande, les recherches continuent pour localiser une soixantaine de disparus sous les ruines d’un immeuble effondré.

L’acheminement de l’aide internationale reste compliqué par le conflit civil et la détérioration des infrastructures. Avant même le séisme, 3,5 millions de Birmans étaient déjà déplacés en raison des violences post-putsch de 2021. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, alors que les besoins humanitaires ne cessent de croître.

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